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Madagascar

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Vue de la haute ville à Antananarivo, capitale de Madagascar, en 2007.
Drapeau de Madagascar.

Madagascar, en forme longue la République de Madagascar, en malgache ; Madagasikara, ou Repoblikan'i Madagasikara, est un État insulaire situé dans l'Océan Indien et géographiquement rattaché au continent africain, dont il est séparé par le canal du Mozambique. C’est la cinquième plus grande île du monde après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Longue de 1 580 km et large de 580 km, Madagascar couvre une superficie de 587 000 km². Sa capitale est Antananarivo6 et le pays a pour monnaie l'ariary. Ses habitants, les Malgaches, sont un peuple austronésien parlant une langue malayo-polynésienne : le malgache. Le pays est entouré par d'autres îles et archipels dont l'île Maurice, les Seychelles, Mayotte, les Comores et La Réunion.

Histoire

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Le fait est là, clair et hideux comme la vérité : nous faisons dans ces cas-là ce que nous avons reproché aux Allemands de faire.
  • Sur la répression par l'armée française de la révolte qui éclate à Madagascar en 1947 et sur les exactions, notamment la torture, qui accompagnent cette répression.
  • Albert Camus, 10 mai 1947, article "La contagion" dans Combat, dans Albert Camus, l'exigence morale, paru aux éditions Le Manuscrit, Paris, 2006, p.60, Jacqueline Lévi-Valensi.


On nous avait fait le coup des aspects positifs de Vichy (bouclier, moindre mal, grandes réformes économiques et sociales…). Voilà qu’on nous refait celui du rôle positif, voire de l’œuvre humaniste, de la présence française en Afrique (équipements, santé, Savorgnan de Brazza, Lyautey, nos ancêtres les Gaulois, l’école de la République…). […] Le projet colonial, même s’il n’est pas le seul en cause et si les peuples d’Afrique n’ont pas attendu les négriers occidentaux pour pratiquer la traite des personnes et l’esclavage, est un projet pervers, fondé sur des règles qui font, en tant que telles, honte à une démocratie : Code de l’indigénat, racisme d’État, droit des races dites supérieures à gouverner les inférieures. L’idéologie coloniale, le corps de convictions et de fantasmes qui ont rendu possible la conquête militaire d’une partie du monde par une autre, n’est pas une idéologie génocidaire […] mais c’est incontestablement, en revanche, une idéologie criminelle […] : ainsi les 700 000 morts de la conquête de l’Algérie par Bugeaud et Pélissier ; ainsi les 45 000 morts de Sétif ; ainsi les 90 000 victimes de la pacification de Madagascar; j’en passe. […] l’idée coloniale était, en soi, une idée perverse ; l’aventure coloniale a été, en son principe, une page sombre de notre Histoire ; et il y a dans le geste de ceux qui veulent réviser cette évidence, il y a dans leur aplomb, leur passion, leur enthousiasme repu de beaufs qui se lâchent, un parfum de bond en arrière que l’on n’avait pas senti depuis longtemps.
  • À propos de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.


Représentations dans les arts

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Littérature

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Jacques Rabemananjara, Antsa, 1961

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Île !
Île aux syllabes de flamme !
Jamais ton nom
ne fut plus cher à mon âme !
Île,
ne fut plus doux à mon cœur !
Île aux syllabes de flamme,
Madagascar !


Amanda Sthers, Rompre le charme, 2012

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Madagascar est l'autre moi de l'Afrique.
  • Rompre le charme, Amanda Sthers, éd. Stock, coll. « Le Livre de Poche », 2012, p. 87


Liens externes

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