Travail
Autres projets:
Le travail désigne communément l'ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire ce qui est utile.
A ranger
Léon Blum, Nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann, 1901
- Nouvelles conversations de Goethe avec Eckermann, Léon Blum, éd. Gallimard, 1937, 9 avril 1898, p. 74 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Jacques Ellul
- Déviances et déviants (1992), Ellul Jacques, éd. érès, 2013, p. 57
Corinne Maier
- A propos des 10 commandements imposés au cadre moyen
- Bonjour paresse (2004), Corinne Maier, éd. Michalon, 2004 (ISBN 2-84186-231-3), p. 109
Muhammad Yunus
- Vers un monde sans pauvreté, Muhammad Yunus (trad. Olivier Ragasol Barbey et Ruth Alimi), éd. Jean Claude Lattès, 1997 (ISBN 978-2-253-12206-7), p. 346
Enseignement
Guide
- Toute la fonction d'assistante, Christine Harache, éd. Dunod, 2008 (ISBN 978-10-050545-6[à vérifier : ISBN invalide]), partie 1. Les Savoirs, Une approche de l'interculturel : La France ou la logique de l'honneur, p. 31
- Toute la fonction d'assistante, Christine Harache, éd. Dunod, 2008 (ISBN 978-10-050545-6[à vérifier : ISBN invalide]), partie 1. Les Savoirs, Une approche de l'interculturel : Les États-Unis ou le règne du contrat, p. 32
Littérature
Biographie
André Maurois, Lélia ou la vie de George Sand, 1952
- Lélia ou la vie de George Sand (1952), André Maurois, éd. Le Livre de Poche, 2004 (ISBN 2-253-10923-1), chap. I. Aurore Dupin, V. L'héritière de Nohant, p. 69
Écrit intime
Manifeste
René Crevel, Note en marge du jeu de la vérité, 1934
Lénine, plus et mieux que jamais, nous apparaît incontestable, lorsqu’il déclare :
« Si l’homme était privé de sa faculté de rêver, s’il ne pouvait parfois courir en avant et contempler par l’imagination l’œuvre complète qui commence à se former sous ses mains, comment pourrait-il entreprendre et mener à leur fin lointaine la vastitude épuisante de ses travaux ? Rêvons, mais à la condition de croire sérieusement en notre rêve, d’examiner attentivement la vie réelle, de confronter nos observations avec notre rêve, de réaliser scrupuleusement notre fantaisie. Il faut rêver. Et cette sorte de rêve est malheureusement trop rare dans notre mouvement par le fait de ceux-là mêmes qui s’enorgueillissent le plus de leur bon sens et de leur exacte approximation des choses concrètes. »
- « Note en marge du jeu de la vérité », René Crevel, Documents 34, nº 20, Avril 1934, p. 23
Nouvelle
Charles Bukowski, Nouveaux contes de la folie ordinaire, 1967
La grande défonce
- Journal d'un vieux dégueulasse (1982), Charles Bukowski, éd. Grasset & Fasquelle, coll. « Le Livre de Poche », 1967 (ISBN 978-2-253-03621-0), La grande défonce, p. 209
Notes sur la peste
- Journal d'un vieux dégueulasse (1982), Charles Bukowski, éd. Grasset & Fasquelle, coll. « Le Livre de Poche », 1967 (ISBN 978-2-253-03621-0), Notes sur la peste, p. 219
Prose poétique
Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), V. La baie de la faim, p. 58
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
Travaux du poète
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Travaux du poète — VII, p. 53
Roman
Georges Darien, La Belle France, 1898
- La Belle France, Georges Darien, éd. P. V. Stock,, 1901, p. 98
Alexandre Dumas, Le Bagnard de l'Opéra, 1868
J'avais dans la tête un drame bien intime, bien sombre, bien terrible, que je voulais faire passer de ma tête sur le papier [...].
Mais je remarquai une chose : c'est que, pour le travail profond et assidu, il faut les chambres étroites, les murailles rapprochées, et le jour éteint par des rideaux de couleur sombre.
- Le Bagnard de l'Opéra (1868), Alexandre Dumas, éd. Magnard, coll. « Classiques & Contemporains », 2001 (ISBN 978-2-210-75424-9), 1. Le forçat, p. 9
Gabriele D'Annunzio, Le Feu, 1900
- Le Feu, Gabriele D'Annunzio, éd. La Revue de Paris, 1900, chap. I. L'épiphanie du feu, p. 8
- Le Feu, Gabriele D'Annunzio, éd. La Revue de Paris, 1900, chap. I. L'épiphanie du feu, p. 253
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 68 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Dominique Fernandez, Porporino et les mystères de Naples, 1974
- Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974 (ISBN 978-2-246-01243-6), partie I « San Donato », Du sang sous la lune, p. 105
- Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974 (ISBN 978-2-246-01243-6), partie III « Naples », Castrapolis, p. 353
John Darnton, La Conspiration de Darwin, 2005
- La Conspiration de Darwin (2005), John Darnton (trad. Jean-Pascal Bernard), éd. Michel Lafon, 2006 (ISBN 9782749904627), chap. 1er, p. 9
- Citation choisie pour le 26 mars 2010.
Médias
Presse
Littérature, Enquête — Pourquoi écrivez-vous ?, 1920
J'ai écrit, au début de ma vie, parce que la profession des lettres m'a semblé être la plus libérale et la plus indépendante du monde.
J'ai continué, sans cesser, le dur et cher métier parce que l'indépendance est un objet de perpétuel combat. J'ai continué parce que la bonté des lecteurs donne courage et force.
Puis... dans l'écriture « le travail est un but non un moyen ».
- Jean de Bonnefon donne suite à une enquête concernant son statut d'écrivain menée par le mensuel surréaliste Littérature, ce sur plusieurs numéros.
- « Notre enquête — Pourquoi écrivez-vous ? », Jean de Bonnefon, Littérature, nº 11, Décembre 1920, p. 22
Philosophie
- Sur les cimes du désespoir, Emil Cioran, éd. L'Herne, 1990, p. 194
Un peu de poison par-ci par-là : cela donne des rêves agréables. Et beaucoup de poison, pour finir : cela donne une mort agréable.
On travaille encore car le travail est un divertissement. Mais on prend soin que le divertissement ne soit pas trop fatiguant [...].
Point de berger et un troupeau. Chacun veut la même chose : chacun sera pareil, celui qui sentira les choses autrement, ira volontairement à l'asile d'aliénés.
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (trad. Georges-Arthur Goldschmidt), éd. Le Livre de Poche, coll. « Les Classiques de Poche », 1972 (ISBN 978-2-253-00675-6), partie I, chap. « Prologue de Zarathoustra », 5, p. 27
Friedrich Nietzsche, L’Antéchrist, 1888
- L’Antéchrist (1888), Friedrich Nietzsche, éd. Gallimard, coll. « Folio Essais », 2006 (ISBN 978-2-07-032557-3), Aphorisme 23, p. 11
Françoise Barbaras, Une sociologie en puissance ?, 2010
En termes modernes, la puissance chez Spinoza renvoie au concept scientifique de travail ; elle a la dimension d'une énergie, grandeur scalaire, et non d'une force, vecteur de changement, supposant à la fois un point d'application, la localisation d'une source et une direction.
Ce concept spinoziste de « puissance » implique un bilan, l'idée d'une équivalence entre ce qui se dépense dans la cause et ce qui se gagne dans l'effet, entre les quantités de réalité, les « perfections » comme dit Spinoza, qui sont engagées dans une cause et dans un effet. La puissance est une grandeur conservative, une quantité de réalité (une « perfection ») qui se conserve dans la liaison de la cause à l'effet, la composition réglée qui définit l'action.
- Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
- « Une sociologie en puissance ? », Françoise Barbaras, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 82
Psychologie
Cédric Roos, La relation d'emprise dans le soin, 2006
Évolutions et séquelles d'une relation d'emprise
Le sujet résilient est un sujet blessé dont le cours de l’existence est à jamais modifié par le traumatisme, mais qui montre une importante capacité à s’en défendre par la mise en oeuvre d’une multiplicité de ressources.
Ainsi, selon Delage, les sujets résilients se montreraient déterminés, compétents, performants dans le travail et l’insertion sociale, faisant preuve de capacités créatrices pour transcender la souffrance.
- La relation d'emprise dans le soin, 2006, Évolutions et séquelles d'une relation d'emprise : Sortir de la relation d'emprise, dans [1], paru Textes Psy, Cédric Roos.
Divers
- (en) Most factories are like military dictatorships. Those at the bottom are privates, the supervisors are sergeants, and on up through the hierarchy. The organisation can dictate everything from our clothing and hair style to how we spend a large portion of our lives, during work. It can compel overtime; it can require us to see a company doctor if we have a medical complaint; it can forbid us free time to engage in political activity; it can suppress freedom of speech, press and assembly -- it can use ID cards and armed security police, along with closed-circuit TVs to watch us; it can punish dissenters with 'disciplinary layoffs' (as GM calls them), or it can fire us. We are forced, by circumstances, to accept much of this, or join the millions of unemployed. . . In almost every job, we have only the 'right' to quit. Major decisions are made at the top and we are expected to obey, whether we work in an ivory tower or a mine shaft.
- Reinventing Anarchy, Again, Howard J. Ehrlich (trad. Wikiquote), éd. AK Press, 1979, For Democracy Where We Work: A rationale for social self-management, p. 193-194