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Zyta Gilowska

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Zyta Gilowska
Illustration.
Zyta Gilowska (à gauche) en 2006.
Fonctions
Députée de la Diète polonaise

(2 mois et 9 jours)
Élection 21 octobre 2007
Législature VIe
Groupe politique PiS
Successeur Jan Libicki
Vice-présidente du Conseil des ministres
Ministre des Finances

(1 an, 1 mois et 25 jours)
Président du Conseil Jarosław Kaczyński
Gouvernement Kaczyński
Prédécesseur Stanisław Kluza
Successeur Jacek Rostowski

(5 mois et 17 jours)
Président du Conseil Kazimierz Marcinkiewicz
Gouvernement Marcinkiewicz
Prédécesseur Teresa Lubińska
Successeur Paweł Wojciechowski
Députée de la Diète

(4 ans)
Élection 23 septembre 2001
Législature IVe
Groupe politique PO
Biographie
Nom de naissance Zyta Janina Napolska
Date de naissance
Lieu de naissance Nowe Miasto Lubawskie
(Pologne)
Date de décès (à 66 ans)
Lieu de décès Świdnik (Pologne)
Parti politique KLD (1990-1994)
UW (1994-2001)
PO (2001-2005)
Diplômé de Université Marie Curie-
Skłodowska
Profession Économiste
Universitaire

Zyta Janina Gilowska (Écouter), née Napolska le à Nowe Miasto Lubawskie, morte le à Świdnik, est une économiste, universitaire et femme d'État polonaise, ayant appartenu à divers partis libéraux de centre droit polonais.

Elle est ministre des Finances à deux reprises entre 2005 et 2007, et vice-présidente du Conseil des ministres de 2006 à 2007, dans les gouvernements conservateurs de Kazimierz Marcinkiewicz puis Jarosław Kaczyński.

Formation et carrière

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Elle étudie d'abord à l'institut d'économie de l'université de Varsovie, puis obtient son doctorat d'économie agricole, ainsi qu'une habilitation à diriger des recherches, à l'université Marie Curie-Skłodowska de Lublin. Par décret présidentiel, elle accède au grade de professeur en 1999, et commence à enseigner deux ans plus tard à l'université catholique de Lublin. Elle siège également au comité des sciences économiques de l'académie des sciences.

Vie politique

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Une carrière dans les partis libéraux

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Membre du Congrès libéral-démocrate (KLD) au début des années 1990, elle rejoint en 1994 l'Union pour la liberté (UW), issue de la fusion de plusieurs formations libérales, dont le KLD, et fait même partie du conseil national du parti pendant les deux années suivantes.

En 2001, elle adhère à la Plate-forme civique (PO) et est élue députée de Lublin à la Diète polonaise. Elle y devient membre du bureau du groupe PO et vice-présidente de la commission des Finances. Dans le même temps, elle est désignée vice-présidente du parti, et présidente dans la région de Lublin.

Au cours de cette période, elle a fait l'objet d'accusations de népotisme, puisque sa belle-fille travaillait au sein de son bureau parlementaire. Elle a rétorqué que celle-ci était déjà employée avant qu'elle ne rencontre son fils, que la direction du parti connaissait cette situation et que celle-ci était fréquente pour les autres députés.

Ministre des Finances des gouvernements conservateurs

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Le , Zyta Gilowska, qui a quitté la PO l'année précédente, est nommée vice-présidente du Conseil des ministres et ministre des Finances dans le gouvernement de droite dirigé par Kazimierz Marcinkiewicz, entré en fonction à peine deux mois plus tôt. Elle démissionne cependant dès le 24 juin, accusée d'avoir menti au regard de la « loi de lustration », qui oblige les titulaires de charge publique à révéler leur passé vis-à-vis des services secrets de l'époque communiste (SB).

Innocentée par le tribunal de première instance spécial le 6 septembre, elle retrouve l'ensemble de ses fonctions gouvernementales seize jours plus tard, mais sous la direction de Jarosław Kaczyński, au pouvoir depuis le 14 juillet.

Fin de parcours

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À la suite de la convocation d'élections législatives anticipées le , elle se présente dans la circonscription de Poznań, sous les couleurs du parti Droit et justice (PiS), et est élue pour une seconde fois à la Diète polonaise, en récoltant plus de 54 000 voix. Elle démissionne cependant le , puis est nommée membre du conseil de politique monétaire le sur désignation du président de la République Lech Kaczyński.

Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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