Yaaba (film)
Titre original | Yaaba |
---|---|
Réalisation | Idrissa Ouedraogo |
Scénario | Idrissa Ouedraogo |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Arcadia films, Films de l'Avenir (Les), Thelma Film AG, |
Pays de production | Burkina Faso |
Genre | Film dramatique |
Durée | 90 minutes |
Sortie | 1989 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Yaaba est un film burkinabè réalisé par Idrissa Ouedraogo et sorti en 1989. Le film a reçu plusieurs récompenses, dont le Prix spécial du jury au FESPACO 1989.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Bila, un garçon de 10 ans, et sa cousine Nopoko vivent heureux dans leur village sahélien. Un jour, ils croisent Sana, une vieille femme qui vit à l'écart du village car elle est rejetée par les autres villageois qui la traitent de sorcière. Sana et le jeune Bila se lient d'amitié, et deviennent inséparables.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Réalisation : Idrissa Ouedraogo
- Scénario et dialogues : Idrissa Ouedraogo
- Musique : Francis Bebey
- Photographie : Matthias Kälin
- Costumes : Mariam Sidibé
- Montage : Loredana Cristelli
- Mixage : Dominique Dalmasso
- Production : Freddy Danaes, Idrissa Ouedraogo, Pierre-Alain Meier
- Société de production : Arcadia films, Films de l'Avenir (Les), Thelma Film AG
- Sociétés de distribution : Christa Saredi, Cinéart-Cinélibre, Pari Films, P.O.M Films
- Pays de production : Burkina Faso
- Langue originale : mooré
- Genre : Film dramatique
- Durée : 90 minutes (1 h 30)
- Format : couleur - 1,66:1
Distribution
[modifier | modifier le code]Distinctions
[modifier | modifier le code]- Festival de Cannes 1989 : Prix FIPRESCI
- Festival international du film de Tokyo 1989 : Grand Prix
- FESPACO 1989 : Prix Spécial du Jury, prix du public et prix de la meilleure musique
- Prix du Jury Œcuménique - Mention Spéciale
Commentaires
[modifier | modifier le code]Comme tous les films précédents d’Idrissa Ouedraogo, l'action prend pour décor la région de Ouahigouya au Burkina Faso. Les deux jeunes acteurs sont également originaires de la région. Le film est un rite initiatique[1], celui du passage à l'âge adulte pour Bila, il doit tour à tour faire face au rejet et à l'ignorance, faire preuve de courage, de fidélité, et affronter la mort d'un proche.
Parallèlement, le réalisateur met en scène la vie du village et de ses habitants, leurs querelles, leurs lâchetés mais aussi leur courage, leur bonté.
Postérité
[modifier | modifier le code]Des extraits du film sont diffusés dans une scène de La Belle Personne (2008) de Christophe Honoré, constituant un film dans le film[1]. Une affiche du film apparaît dans Abouna.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sylvie Robic, « La princesse de Clèves, héroïne Nouvelle vague : à propos de La Belle Personne de Christophe Honoré », in Christophe Martin (dir.), « Raconter d'autres partages », Mélange offert à Nicole Jacques-Lefèvre, ENS éditions, collection Signes, Lyon, 2017.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des longs métrages des pays de l'Afrique subsaharienne proposés à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère
- Liste des candidatures burkinabés pour l'Oscar du meilleur long métrage international
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- (fr) Analyse du film par A.Tylski (Cadrage, 2004)
- Fiche - Festival de cinéma africain de Cordoue-FCAT (CC BY-SA)