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Wikipédia:Sélection/Monde antique

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Égypte antique

Le complexe funéraire de Khéops, situé sur le plateau de Gizeh à proximité du Caire, en Égypte, fut érigé sous la IVe dynastie (v. -2550 / -2600).

Il est composé d'un temple funéraire, de pyramides subsidiaires, d'annexes et d'une vaste nécropole de fonctionnaires contemporains du pharaon. Le complexe est dominé par la grande pyramide, la plus grande pyramide d'Égypte qui fut, jusqu'au début du XXe siècle, le monument le plus volumineux et le plus massif jamais construit. Elle a détenu le record de la hauteur durant 4 000 ans. Elle est considérée, depuis au moins 2 000 ans, comme l'une des sept merveilles du monde. Les savants du XIXe siècle se jugeaient incapables de reproduire les prouesses techniques réalisées pour sa construction. Des théories pseudo-scientifiques, mystiques, voire farfelues sont alors apparues afin de tenter d'en percer les mystères. Mais la pyramide est avant tout un tombeau faisant partie d'un vaste complexe pyramidal classique de l'Ancien Empire, représentant l'une des œuvres d'art les plus pures et les plus abstraites jamais conçues.

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Grèce antique

Le monde hellénistique à la mort d’Alexandre.
Le monde hellénistique à la mort d’Alexandre.

L’époque hellénistique (IVe-Ier siècle av. J.-C.), si l’on excepte les figures d’Alexandre le Grand et de Cléopâtre, est relativement méconnue. Elle est souvent considérée comme une période de transition, parfois même de déclin ou de décadence, entre l’éclat de l’époque classique grecque et la puissance de l’Empire romain. Cependant la splendeur des villes, telles Alexandrie, Antioche, Pergame, l’importance des échanges économiques, des métissages culturels, le rôle dominant de la langue grecque et sa diffusion vont profondément modifier le visage du Moyen-Orient antique y compris plus tard sous la domination romaine.

Les limites chronologiques de la période hellénistique sont avant tout politiques et débutent avec les conquêtes d’Alexandre le Grand pour se terminer avec le suicide du dernier grand souverain hellénistique, la reine d’Égypte Cléopâtre VII. Les travaux archéologiques et historiques récents conduisent à réévaluer cette période et en particulier deux aspects caractéristiques de l’époque, l’existence et le poids des grands royaumes dirigés par des dynasties d'origine grecque ou macédonienne (Lagides, Séleucides, Antigonides, Attalides, etc.) mais aussi le rôle déterminant des centaines de cités dont l'importance, contrairement à une idée longtemps répandue, est loin de décliner.


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Rome antique

Piles de fondations romaines et vue sur le Djebel Boukornine.
Piles de fondations romaines et vue sur le Djebel Boukornine.

Byrsa est une colline qui abrite de nos jours le site du musée national de Carthage et de la cathédrale Saint-Louis et appartient au site archéologique de Carthage.

La colline, présente dès les premiers jours de la cité punique selon les sources écrites et les récits de fondation dont l'héroïne est Elissa-Didon, a vraisemblablement été le lieu de la citadelle qui constitua le dernier réduit des Carthaginois lors de la troisième guerre punique. À l'époque romaine le lieu est occupé par de vastes constructions publiques après un réaménagement considérable de l'espace naturel qui est adapté au projet urbanistique de l'empereur Auguste. Après un long abandon, le site est réoccupé sur le plateau sommital par de nouvelles constructions à finalité religieuse, dans le contexte colonial du XIXe siècle, principalement une cathédrale et un séminaire des pères blancs, dont l'objectif est à la fois apostolique et archéologique. Ce séminaire abrite le produit des fouilles effectuées à Carthage et abrite toujours le musée national de Carthage. Une chapelle dédiée au roi français Louis IX, mort à Tunis en 1270, a occupé une partie du sommet durant un siècle (1850-1950)...

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Amérique précolombienne

Mesa Verde
Mesa Verde

Les Anasazis sont des Amérindiens du Grand Sud-Ouest de l’Amérique du Nord. Ils étaient répartis en plusieurs groupes dans les États actuels du Colorado, de l’Utah, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique. Leur civilisation a laissé de nombreux vestiges monumentaux et cultuels sur plusieurs sites, dont deux sont classés sur la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO. Ensuite, les vestiges retrouvés par les archéologues témoignent d'une maîtrise des techniques de la céramique, du tissage et de l'irrigation. Enfin, les Anasazis savaient observer le soleil et dessinaient des symboles restés mystérieux dans le désert. Aujourd'hui, les descendants des Anasazis, les Zuñis et les Hopis de l’Arizona et du Nouveau-Mexique perpétuent leur culture.

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Proche-Orient ancien

Représentation du roi urartéen Sarduri II sur un char.
Représentation du roi urartéen Sarduri II sur un char.

L'Urartu ou Ourartou (en arménien Ուրարտու) est un royaume constitué vers le IXe siècle av. J.-C. sur le haut-plateau arménien, autour du lac de Van (actuelle Turquie orientale). À son apogée au milieu du VIIIe siècle, son territoire s'étend également sur les pays voisins : Arménie autour du lac Sevan, nord-ouest de l'Iran autour du lac d'Ourmia, nord de la Syrie et de l'Irak, voire le sud de la Géorgie. Le terme « Urartu » servait à désigner cet État dans les sources de l'Assyrie, son grand adversaire. Dans leurs inscriptions dans leur propre langue, ses rois parlaient de Biaineli. Ce royaume et sa culture disparaissent dans le courant de la première moitié du VIe siècle av. J.-C. dans des conditions inconnues, laissant la place aux Arméniens.

L'Urartu a d'abord été connu par les sources écrites provenant de l'Assyrie, royaume qui est son principal adversaire au sud de son territoire (du Xe au VIIIe siècle av. J.-C.). Cela a permis de situer les rois urartéens dans la chronologie de l'histoire du Proche-Orient ancien. L'exploration des territoires qu'ils ont dominés a permis la redécouverte de plusieurs de leurs inscriptions. Les fouilles régulières ou clandestines sur de nombreux sites urartéens ont permis de mieux connaître l'organisation de ce royaume et sa culture, même si les connaissances restent encore essentiellement limitées aux manifestations de son administration et de ses élites. Cela a révélé un État qui a certes été marqué par l'influence assyrienne, mais a aussi développé de forts caractères propres, qui se voient notamment dans la réalisation de vastes forteresses servant de centres administratifs, ou encore la mise au point d'une métallurgie du bronze d'une qualité remarquable.

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