Walter Donaldson (compositeur)
Naissance |
Brooklyn, New York (États-Unis) |
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Décès |
(à 54 ans) Santa Monica, Californie (États-Unis) |
Nationalité | américain |
Activité principale |
Compositeur Parolier |
Activités annexes | Entrepreneur d'une maison d'édition |
Site officiel | http://walterdonaldson.net |
Walter Donaldson, né le , mort le [1] est un auteur-compositeur populaire prolifique américain et fondateur d'une société d'édition, composant de nombreuses chansons à succès des années 1910 aux années 1940, qui sont devenues des standards et font partie du Great American Songbook.
Histoire
[modifier | modifier le code]Walter Donaldson est né à Brooklyn, dans l'État de New York, aux États-Unis, fils d'un professeur de piano[1]. Alors qu'il était encore à l'école, il écrivit de la musique originale pour des productions scolaires[1] et fit publier ses premières chansons professionnelles en 1915. En 1918, il eut son premier grand succès avec The Daughter of Rosie O'Grady[1].
Pendant la Première Guerre mondiale, Donaldson divertit les troupes au Camp Upton, New York. Son séjour là-bas l'a inspiré à écrire How Ya Gonna Keep 'em Down on the Farm (After They've Seen Paree)? (en)[2].
Après avoir servi dans l'Armée de terre des États-Unis pendant la Première Guerre mondiale, Donaldson a été embauché comme auteur-compositeur par Irving Berlin Music Company[3]. Il resta à Berlin jusqu'en 1928, produisant de nombreuses chansons à succès, puis créa en 1928 sa propre maison d'édition[4]. Bien que la société de Walter Donaldson soit officiellement connue sous le nom de « Donaldson, Douglas & Gumble, Inc. », elle était imprimée en petits caractères aux côtés du nom de Walter Donaldson dans chaque publication.
Donaldson a fréquemment travaillé avec le parolier Gus Kahn, après avoir travaillé ensemble pour la première fois en 1915[5],[4].
Donaldson est principalement connu comme compositeur plutôt que comme parolier, bien qu'il ait écrit les paroles et la musique de dizaines de chansons[1] Parmi les grands succès pour lesquels il a écrit à la fois des paroles et de la musique, citons At Sundown (en) et Little White Lies (en)[1]. Au cours de sa carrière prolifique, il a publié quelque 600 chansons originales[6].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- At Sundown (en)
- The Army's Full of Irish (A Man from Erin Never Runs, He's Irish) (en) (paroles de Bert Hanlon)
- Away Down East in Maine
- Because My Baby Don't Mean 'Maybe' Now
- Carolina in the Morning (en) (paroles de Gus Kahn)
- Can't We Fall in Love (paroles de Harold Adamson)
- Did I Remember (paroles de Harold Adamson)
- Dixie Vagabond (paroles de Gus Kahn)
- Don't Be Angry
- Don't Cry, Frenchy (en) (paroles de Sam M. Lewis et de Joe Young)
- Down Where the South Begins (paroles Gus Kahn)
- Dreamy Delaware (musique par Violinsky (Sol Ginsberg))
- Duke of Kak-I-Ak (paroles de Edgar Leslie)
- Eight Little Letters
- An Ev'ning in Caroline
- For No Reason at All (paroles de Sam M. Lewis et de Joe Young)
- Georgia
- A Girlfriend of a Boyfriend of Mine (paroles de Gus Kahn)
- Give Me Just a Little Bit of What You've Got (paroles de George A. Whiting)
- Give Me My Mammy (paroles de Buddy DeSylva)
- Goodness Gracious Agnes (paroles de Gus Kahn)
- How Ya Gonna Keep 'em Down on the Farm (After They've Seen Paree)? (en) (paroles de Sam M. Lewis et de Joe Young)
- Kansas City Kitty (paroles de Edgar Leslie)
- Little White Lies (en)
- Love Me or Leave Me (paroles de Gus Kahn)
- Makin' Whoopee (paroles de Gus Kahn)
- Maybe It's the Moon (paroles de Robert Wright et Chet Forrest)
- Mississippi Honeymoon (paroles de Gus Kahn)
- Mister Meadowlark (paroles de Johnny Mercer)
- My Baby Just Cares for Me (paroles de Gus Kahn)
- My Blue Heaven (paroles de George A. Whiting)
- My Buddy (en) (paroles de Gus Kahn)
- My Heart and I Decided
- My Little Bimbo Down on a Bamboo Isle (paroles de Grant Clarke)
- My Mammy (paroles de Sam M. Lewis et de Joe Young) (un énorme succès pour Al Jolson)
- My Man from Caroline (paroles de Gus Kahn)
- My Mom
- My Ohio Home (paroles de Gus Kahn)
- My Papa Doesn't Two-Time No Time
- No One to Blame But Myself (paroles de Mitchell Parish)
- Out of the Dawn
- Sam, the Old Accordion Man
- Sweet Jennie Lee
- That Certain Party (paroles de Gus Kahn)
- A Thousand Goodnights
- What Can I Say After I Say I'm Sorry? (paroles de Abe Lyman)
- Why'd Ya Make Me Fall In Love?
- Without That Gal!
- Yes Sir, That's My Baby (paroles de Gus Kahn)
- You're Driving Me Crazy[1],[3]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Colin Larkin, Encyclopedia of Popular Music, Livre Guinness des records (ISBN 0-85112-939-0), p. 716-717
- (en) Maurice Paul Holsinger, War and American popular culture: a historical encyclopedia, Greenwood press, (ISBN 978-0-313-29908-7)
- (en) « Walter Donaldson Songs, Albums, Reviews, Bio & More », sur AllMusic (consulté le )
- (en) Deane L. Root, « Donaldson, Walter », dans Oxford Music Online, Oxford University Press, (lire en ligne)
- (en) Lol Henderson et Lee Stacey, Encyclopedia of Music in the 20th Century, Routledge, (ISBN 978-1-135-92946-6, lire en ligne), p. 336
- (en) « ACE Repertory », sur ascap.com (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Maurice Paul Holsinger, War and American popular culture: a historical encyclopedia, Greenwood press, (ISBN 978-0-313-29908-7)
Liens externes
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- Site officiel
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- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :