Virgínia Rau
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| Naissance |
Lisbonne |
|---|---|
| Décès |
Lisbonne |
| Nationalité | Portugaise |
| Formation | Université de Lisbonne |
|---|---|
| Profession | Écrivaine, historienne et archéologue |
| Employeur | Université de Lisbonne |
| Travaux | Histoire économique du Portugal |
| Distinctions | Grand Officier de l'Ordre de l'Instruction publique (d) et doctorat honoris causa de l'université de Toulouse (d) |
| Membre de | Academia Portuguesa da História (d) |
Virgínia Rau, née le à Lisbonne et morte dans la même ville le , est une historienne portugaise, spécialiste de l'histoire économique du Portugal du Moyen Âge tardif jusqu'à l'époque moderne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Virgínia Rau nait le dans la paroisse de Anjos, à Lisbonne, de Luiz Rau Junior et Matilde Bivar de Paula Robertes[1],[2]. Durant sa jeunesse, notamment à la fin des années 1920 et dans les années 1930, elle voyage en Allemagne et en France, notamment pour y suivre des cours et y consulter des bibliothèques et des archives[3].
À une époque où peu de personnes, et encore moins de femmes, avaient accès aux études supérieures, Virgínia Rau décroche une licence en sciences historiques à la Faculté de lettres de l'Université de Lisbonne le . Poursuivant dans la même discipline, elle y soutient sa thèse de doctorat le . Le , elle est reçue à l'unanimité aux épreuves publiques du concours de professeur extraordinaire en sciences historiques et philosophiques de la Faculté des lettres de Lisbonne. À partir d'avril 1952, elle occupe les chaires d'histoire du Portugal et d'histoire médiévale qui lui avaient déjà été confiées à titre exceptionnel auparavant, et titularisée en décembre de la même année. Elle devient secrétaire de la Faculté des Lettres du [2] au et présidente de cette même faculté du au .
Elle meurt à Lisbonne le [1].
Travaux
[modifier | modifier le code]Historienne, Virgínia Rau se spécialise dans l'histoire économique du Portugal, notamment les activités des marchands étrangers au Portugal du XIVe au XVIIIe siècle, l'économie du sel, le trafic portuaire. Ses travaux permettent dès la fin des années 1940 une grande avancée de la discipline[4],[5],[6].
Certaines des conclusions auxquelles Virgínia Rau est arrivée sont remises en cause au début du XXIe siècle, notamment concernant l'implication des marchands portugais — et non seulement brésiliens ou angolais — dans le commerce triangulaire[7].
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]- Grand Officier de l'Ordre de l'Instruction publique
Publications
[modifier | modifier le code]Seule ou en collaboration, Virgínia Rau a publié 103 titres[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Virgínia Rau (1907-1973) », Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
- Ávila de Melo & Cardoso 2015, Um percurso académico de excepção, p. 513.
- Ávila de Melo & Cardoso 2015, Um percurso académico de excepção, p. 514.
- Henri Lapeyre, « Études sur l'histoire économique du Portugal », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 25, no 2, , p. 405-406 (ISSN 0395-2649, lire en ligne).
- Henri Lapeyre, « Inquisition et trafic portuaire : Faro et Lisbonne au XVIIe siècle », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 12, no 1, , p. 166-167 (ISSN 0395-2649, lire en ligne).
- (en) George Bryan Souza, « Portuguese colonial administrators and inter-asian maritime trade : Manuel de Souza de Menezes and the Fateh Moula affair », Portuguese Studies Review, vol. 12, no 2, , p. 38 (ISSN 1057-1515, lire en ligne).
- (en) David Richardson (dir.) et Filipa Ribeiro da Silva (dir.), Networks and Trans-Cultural Exchange : Slave Trading in the South Atlantic, 1590-1867, Brill, coll. « The Atlantic World » (no 30), , 294 p. (ISBN 9789004280588), p. 124.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Ávila de Melo & Cardoso 2015] (pt) Ana Ávila de Melo et João Luís Cardoso, « Virgínia Rau. Uma medievalista na Pré-História. Virgínia Rau. A Medieval Historian in the Prehistory », Estudos Arqueológicos de Oeiras, no 21, , p. 513-548 (ISSN 0872-6086, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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