Utilisateur:Hardin/Brouillon
Le pèlerinage de Tours est un pèlerinage catholique dont le but est d'atteindre le tombeau de saint Martin de Tours, situé dans la crypte de la basilique Saint-Martin de Tours. Il apparaît dès la fin IVe siècle et était un des plus importants de la Chrétienté au Haut Moyen Âge, avec ceux de Jérusalem et de Rome. En 813, le concile de Chalon-sur-Saône le reconnaît comme étant équivalent à celui de Rome. Avec l'émergence du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle à partir du XIIe siècle, Tours devient une étape essentielle du principal chemin de Compostelle, la via Turonensis (ou chemin de Tours). Les chemins du pèlerinage de Tours qui correspondent à quatre itinéraires qui traversent l'Europe, ont été déclarés itinéraire culturel européen en 2005 par le Conseil de l'Europe.
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité (IVe et Ve siècle)
[modifier | modifier le code]Tours, qui s'appelle alors « Civitas Turonorum », est une ville gallo-romaine ; elle est équipée d'un amphithéâtre, d'un temple, de deux thermes et d'un pont sur la Loire. A la fin du IVe siècle, elle est désignée métropole de la province romaine de Lyonnaise troisième, et le diocèse de Tours est métropolitain de la province ecclésiastique correspondante (la basse Loire, le Maine et la Bretagne). Les deux premiers évêques de Tours sont Saint Gatien (251 - 304) et Saint Lidoire (341 - 371). En 361, l'ermite Martin fonde le premier monastère d'Occident près de Poitiers (actuelle abbaye de Ligugé), il accomplit ses premiers miracles et se fait ainsi reconnaître par le peuple comme un saint homme. A la mort de Lidoire, en 371, les habitants de Tours veulent Martin comme évêque, ce qu'il ne souhaite pas. Les habitants l’enlèvent donc et le proclament évêque le 4 juillet 371 sans son consentement. Evêque il ne modifie guère son mode de vie et fonde dès 372 l'abbaye de Marmoutier au nord de Tours.
Haut Moyen Âge (476-1100)[modifier | modifier le code]
[modifier | modifier le code]Dès la mort de saint Martin