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IntroductionLa section Lumière sur... du portail permet de mettre en avant aléatoirement un article parmi les différentes sélections proposées ci-dessous. Pour ajouter un article au tirage aléatoire, veuillez suivre les étapes ci-dessous :
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Modèle:Palette Navigation portails régionaux suisses
Sélection 1... l'amphithéâtre de Martigny L'amphithéâtre de Martigny fut édifié dans la ville romaine de Forum Claudii Vallensium en Germanie supérieure (aujourd'hui Martigny en Suisse). Il fut construit au début du IIe siècle, ce qui est un signe de prospérité économique pour la ville romaine. La construction eut fort probablement lieu sous le règne de l'empereur romain Trajan. Il s'agit d'un petit amphithéâtre, de 75,5 mètres de grand axe pour 63,7 mètres de petit axe, qui ne possédait ni couloirs internes, ni escaliers. La cavea était constituée uniquement de la pente créée lorsque l'arène fut creusée. Au sud-est, le pulvinar, loge des magistrats, était accessible par un couloir voûté. C'est l'un des nombreux monuments antiques qui sont toujours visible dans la petite ville valaisanne. On commença des recherches archéologiques dès la fin du XIXe siècle. En réalité, elles n'ont réellement débuté qu'en 1978, lors de son acquisition par la Confédération suisse.
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Sélection 2... le glacier d'Aletsch Le glacier d'Aletsch est le plus grand glacier des Alpes, situé dans le sud de la Suisse dans le canton du Valais. Il est entouré au nord par le massif de la Jungfrau, au sud par la vallée du Rhône avec laquelle le glacier communique via les gorges de la Massa, à l'est par le lac Märjelen et à l'ouest par l'Aletschhorn. Sa longueur est de 23,6 kilomètres (en décembre 2001) pour une superficie de 117,6 km2 (ou 128 km2 selon la commission d'évaluation de l'Unesco) et une masse de 27 milliards de tonnes de glace. Sa partie médiane avance à une vitesse de l'ordre de 180 à 200 mètres par an. Neuf sommets qui l'entourent ont plus de 4 000 mètres d'altitude pour une hauteur moyenne de 4 108 mètres. Depuis l'ouest, le Grosser Aletschfirn s'écoule au nord de l'Aletschhorn et du Lötschenlücke (3173 mètres), un col qui rejoint le Lötschental et qui communique avec le Langgletscher. Cette partie du glacier est approvisionnée en neige et en glace par trois importants névés : l´Ebnefluhfirn, le Gletscherhornfirn et le Kranzberfirn. Ces trois névés débutent à environ 3800 mètres. De l´Ebnefluhfirn jusqu'à la Konkordiaplatz, l´Aletschfirn mesure 9 kilomètres avec une largeur moyenne de 1500 mètres. |
Sélection 3Christophe Darbellay, né le 7 mars 1971 à Martigny (Valais), est un politicien suisse membre du Parti démocrate-chrétien (PDC) dont il est président depuis le 2 septembre 2006. Originaire de Liddes (VS), il grandit à Conthey dans une famille de cinq garçons dont il est l’aîné. Après une maturité socio-économique à Sion, il obtient un diplôme à l'École polytechnique fédérale de Zurich en agronomie. Il devient directeur de l'Association des groupements et organisations romands de l'agriculture en 1997. En 1999, il se présente pour un siège au Conseil des États sous l'étiquette du Parti chrétien-social. Le 17 mai 2000, il est nommé par le conseiller fédéral radical Pascal Couchepin comme sous-directeur de l'Office fédéral de l'agriculture, poste qu'il doit abandonner lors de son élection au parlement en raison de l'incompatibilité des fonctions. En 2003, il est élu au Conseil national sous la bannière du PDC et non plus sous celle des chrétiens-sociaux. Pour sa deuxième législature au parlement, il fait partie de la commission de l'économie et des redevances et préside la délégation chargée des rapports avec le parlement français. Le 2 septembre 2006, il est élu à la présidence du PDC suisse en remplacement de Doris Leuthard élue au Conseil fédéral le 14 juin. En 2017, il devient conseiller d'Etat. |
Sélection 4Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut id nisi eleifend diam sagittis hendrerit. Ut cursus cursus dolor, eget ullamcorper arcu bibendum et. Curabitur dignissim tellus at hendrerit porttitor. Sed vulputate laoreet purus, sed eleifend leo aliquet sed. Sed a vehicula augue. Mauris adipiscing cursus sagittis. Etiam lobortis ipsum sit amet est placerat, vel posuere leo consequat. Aenean id viverra velit. Nunc iaculis nisi eu purus vulputate vulputate vitae non lacus. Pellentesque nec augue non ante accumsan tempus vel id tortor. Sed adipiscing sollicitudin lorem, at mollis nibh mollis elementum. Nam nec quam mi. Aenean dui purus, faucibus sed molestie quis, mollis ac augue. Vivamus non suscipit magna, in dapibus arcu. Ut sed dignissim eros, ac tincidunt lorem. Aliquam ac blandit elit. Ut porta magna id metus condimentum mattis. Integer auctor, ante at tempor convallis, eros mauris mollis libero, eget congue lorem elit quis arcu. Duis tempor pellentesque justo a lobortis.
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Sélection 5...la Fondation Gianadda La Fondation Gianadda est un grand site d'exposition d'art privé accessible au public situé à Martigny dans le canton du Valais en Suisse. La fondation emploie près de 60 salariés pour un budget annuel de 8 millions de francs suisses dans lequel le mécénat entre pour un quart et les subventions publiques pour 2 %. En 1976, à la mort accidentelle de Pierre Gianadda, son frère Léonard fait construire à sa mémoire, sur l'emplacement d'un temple romain qui vient d'être mis au jour, un grand bâtiment aveugle en béton, posé au-dessus du temple. Il peut recevoir des expositions sur les côtés et des concerts au centre. Il n'a pas été modifié depuis. Des agrandissements souterrains ont été ménagés pour accueillir une collection d'automobiles anciennes et les 10 chefs-d'œuvre de la collection Louis et Evelyn Franck. Plus de deux fois par an, de grandes expositions sont organisées qui permettent de découvrir des œuvres issues de collections privées rarement exposées au grand public. Depuis son ouverture, la fondation a accueilli plus de visiteurs que l'entier de la population suisse. |
Sélection 6...le château de Tourbillon Le château de Tourbillon se trouve au sommet d'une colline à Sion dans le canton du Valais en Suisse. Il fait face à la basilique de Valère située sur la colline opposée. Le château est actuellement à l'état de ruines suite à un incendie en 1788. La construction remonterait à la fin du XIIIe siècle sous la direction de l'évêque Boniface de Challant. De nature défensive et perché au sommet d'une colline rocheuse et escarpée, l'ouvrage servait de résidence aux évêques de Sion. Ceux-ci préféraient toutefois le château de la Majorie situé plus bas dans la ville et plus facile d'accès. Un fossé entourait le château qui était bordé par une grande enceinte et des tours pour repousser les éventuelles attaques. En aval, un mur et une tour avec des mâchicoulis (la tour du Chien) bloquait le seul passage praticable depuis la ville. Cette partie défensive est encore bien visible sur le chemin qui mène aux ruines. Une chapelle de style gothique avec des fresques encore visibles fut restaurée durant le XVe siècle mais on estime que la première chapelle date du début du XIVe siècle. Le château comportait un imposant donjon rectangulaire et une cour intérieure fortifiée. Une citerne permettait de récolter les eaux des toits. |
Sélection 7... le FC Sion Le FC Sion est un club de football de la ville de Sion en Suisse. Le FC Sion a été fondé en 1909. Sa première rencontre se déroule sur la Place de la Planta contre une équipe d’Aigle (VD). Bien que moins expérimentés que leurs adversaires vaudois, les Sédunois parviennent à remonter un désavantage de deux buts à la mi-temps pour s’imposer finalement 3 à 2. Le FC Sion joue successivement sur la Place de la Planta, sur le terrain de l’usine à gaz, aux champs des îles (de 1914 à 1920), à la grange de l’hôpital (de 1920 à 1928), au parc des sports (de 1928 à 1968) et enfin au stade de Tourbillon inauguré le , dans le quartier de Champsec – Vissigen. Un projet controversé parle aujourd’hui de déménager le club de la capitale du Valais à Riddes. Après la Première Guerre mondiale, le FC Sion se bat dans le championnat valaisan de série A et B. En 1925, il remporte 5 à 2 la finale de ce championnat contre Martigny devant 500 spectateurs et accède à la série C suisse, région romande. |
Sélection 8... Maurice Chappaz Maurice Chappaz, né à Lausanne le et mort à Martigny le , est un écrivain et poète suisse. Maurice Chappaz passe son enfance entre Martigny et l'abbaye du Châble, dans le canton du Valais. Issu d'une famille d'avocats et de notaires, neveu du conseiller d'État valaisan Maurice Troillet, il fait ses études au collège de l'abbaye de Saint-Maurice, puis il s'inscrit à la faculté de droit de l'université de Lausanne, mais la quitte bientôt pour s'inscrire à la faculté des lettres de l'université de Genève, qu'il quitte également au bout de quelques mois. Convaincu que seule la création peut lui enseigner la littérature, Maurice Chappaz publie, sous le pseudonyme de Pierre, son premier texte : Un homme qui vivait couché sur un banc, en décembre 1939, à l'occasion d'un concours organisé par la revue Suisse Romande. Il reçoit les encouragements de Charles-Ferdinand Ramuz et de Gustave Roud. Après de nombreux ouvrages publiés, il obtient, en 1997, le plus prestigieux des prix helvétiques, Le Grand Prix Schiller, et se voit attribuer cette même année, en France, la Bourse Goncourt de la poésie pour l'ensemble de son œuvre. En 2001, il est fait Commandeur des Arts et des Lettres. |
Sélection 9...le tunnel du Simplon Le tunnel du Simplon est un tunnel ferroviaire sous les Alpes qui relie la ville de Brigue en Valais (Suisse) au village d'Iselle dans le Piémont (Italie). Le tunnel comporte deux galeries et mesure 19,803 km. Il a longtemps été le plus long tunnel ferroviaire du monde. Il a été inauguré en 1906. Le 19 mai 2006 est la journée officielle du centenaire du tunnel. La ligne est exploitée par les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF) jusqu'à la gare italienne de Domodossola. Actuellement, plus de 100 trains l'empruntent chaque jour et la mise en exploitation du tunnel de base du Lötschberg, inauguré le 15 juin 2007, va augmenter l'importance du Simplon. |
Sélection 10... Maurice d'Agaune Maurice d'Agaune ou saint Maurice et ses compagnons coptes venus de Thèbes (Égypte) (soldats thébains), martyrs du Valais, seraient morts pour leur foi vers la fin du IIIe siècle. Saint Maurice est fêté le 22 septembre ou parfois le 27 décembre par confusion avec Maurice d'Apamée. Les soldats de la légion thébaine auraient reçu l’ordre de tuer tous les habitants près d'Octodure (Martigny) au Nord des Alpes, qui avaient été convertis au christianisme par saint Materne. Le refus d'obéir à cet ordre de saint Maurice et celui de sa légion aurait été la cause d'un célèbre martyre, le massacre de la légion thébaine. Sigismond, Burgonde, est le premier roi-saint chrétien au Nord des Alpes. Il fonde un monastère qu'il dote puis, le 22 septembre 515, y inaugure la louange perpétuelle de saint Maurice. Dans les siècles qui suivirent la noblesse du royaume de Bourgogne (actuellement: Suisse Romande, Franche-Comté, Lyonnais, Savoie, Dauphiné, Provence) mais aussi du Saint-Empire romain germanique (depuis Henri IV) vouèrent un véritable culte à saint Maurice. |
Sélection 11... le raclette Le raclette (au masculin) est un fromage d'origine suisse (canton du Valais) à base de lait cru et répondant à un cahier des charges précis. Des fromages à raclette de type pasteurisé sont aujourd'hui aussi fabriqués en France dans les régions d'Auvergne, de Savoie, de Franche-Comté et de Bretagne. C'est un fromage à base de lait de vache, à pâte pressée non cuite, dont la meule a un poids moyen de 6 kg. Il est proposé en de nombreuses variantes, au vin blanc, fumée, au poivre ou encore aux herbes. Sa période de dégustation optimale s'étale de novembre à février après un affinage de 3 à 6 mois, mais il est excellent toute l'année. C'est un fromage convivial par excellence, et la meilleure façon de le consommer, c'est avec des amis, autour du four à raclette, servi fondu avec des pommes de terre ou de la charcuterie de montagne. En Suisse la raclette se mange accompagnée d'une boisson chaude ou d'un vin blanc léger comme le fendant. La raclette (au féminin) est un plat valaisan typique obtenu en raclant une demi-meule de fromage fondue à sa surface par la proximité d'une source de chaleur. Des fours à raclette sont vendus dans les cantons du Valais et de Vaud, pour tenir la demi-meule de fromage à la distance idéale pour le fondre. Il est également possible de chauffer le fromage au feu de bois, mais cette technique est plus ardue, de par la position couchée du fromage, qui, en fondant, aura tendance à couler et s'étaler.
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Sélection 12...l'histoire du Valais Occupé dès la préhistoire, le territoire du canton du Valais voit se développer une civilisation originale lors de l'Âge du bronze. Dès le IVe siècle av. J.-C., quatre tribus celtes se partagent son territoire, incorporé par Auguste dans l'Empire romain. Le Valais gallo-romain, situé sur l'importante route du Grand-Saint-Bernard est prospère. Le christianisme y est attesté dès 377 et un évêché est sis à Martigny au plus tard en 381. À la chute de l'Empire, la région devient burgonde avant d'être intégrée avec celui-ci dans le royaume franc carolingien. À sa disparition, il fait partie du royaume de Bourgogne transjurane dont l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune est le centre religieux. Le comté du Valais devient propriété de l'évêque en 999, sur donation de Rodolphe III de Bourgogne et, au XIe siècle, il passe au Saint-Empire romain germanique et la féodalité le fragmente en de nombreuses seigneuries et territoires. La partie amont du territoire se germanise en vagues successives entre les IXe et XIVe siècles ; parallèlement l'influence des comtes, puis ducs, de Savoie augmente dans le Bas-Valais. Devenu allié des cantons suisses à la fin du XIVe siècle, la frontière est fixée à la Morge de Conthey. Lors des guerres de Bourgogne, le Haut-Valais envahit les territoires savoyards et annexe le Bas jusqu'à Massongex et l'organise en pays sujet. En 1569, le Chablais valaisan est conquis, toujours au détriment de la Savoie. Le Bas-Valais reste sujet du Haut qui voit la puissance de l'évêque diminuer en faveur des Patriotes qui forment en 1634 une véritable république fédérale, la République des Sept-Dizains. Ce n'est qu'avec la Révolution française que le Bas s'émancipe. Le Valais est ballotté entre la République helvétique (1798-1802), l'indépendance théorique (1802-1810) et l'incorporation à l'Empire (1810-1813). À la chute de Napoléon Ier, les Alliés le poussent à adhérer à la Confédération suisse en 1815 dont il devient le vingtième canton. Toujours déchiré entre le Haut germanophone et le Bas francophone et majoritaire, il est proche de se diviser en demi-cantons (1840). Membre du Sonderbund (1845-1847), il est défait. La deuxième moitié du XIXe siècle voit le développement des transports (ferroviaires et routiers) et les débuts du tourisme alors que le début du XXe siècle voit l'industrialisation (chimie à Monthey et Viège, aluminium à Chippis) du pays et l'exploitation des ressources hydrauliques. Dès 1950 le tourisme de masse se développe et de nombreuses stations apparaissent.
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Sélection 13Ces races étant d'un tempérament vif avec une forte corpulence, les combats se font naturellement au sein des troupeaux pour établir la hiérarchie. Dès le printemps, les vaches s'affrontent en se poussant avec la tête et les cornes mais ne se blessent que rarement. Une bête est vaincue lorsqu'elle se détourne de son adversaire ou refuse le combat en signe de soumission. À la fin des joutes, la « reine » du troupeau est désignée. Depuis 1922, des combats populaires sont organisés tout au long de l'année en Valais : les vaches classées en catégories (selon le poids, l'âge et le nombre de veaux) sont alors amenées sur une aire de combat en plaine ou en montagne. Issues de divers alpages et élevages, les meilleures bêtes couronnées lors des combats se confrontent pour le titre convoité de « Reine cantonale ».
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Sélection 14Maurice Chappaz passe son enfance entre Martigny et l'abbaye du Châble, dans le canton suisse du Valais. Issu d'une famille d'avocats et de notaires, neveu du conseiller d'État valaisan Maurice Troillet, il fait ses études au collège de l'abbaye de Saint-Maurice, puis il s'inscrit à la faculté de droit de l'université de Lausanne, mais la quitte bientôt pour s'inscrire à la faculté des lettres de l'université de Genève, qu'il quitte également au bout de quelques mois. Convaincu que seule la création peut lui enseigner la littérature, Maurice Chappaz publie, sous le pseudonyme de Pierre, son premier texte : Un homme qui vivait couché sur un banc, en décembre 1939, à l'occasion d'un concours organisé par la revue Suisse Romande. Il reçoit les encouragements de Charles-Ferdinand Ramuz et de Gustave Roud. Après de nombreux ouvrages publiés, il obtient, en 1997, le plus prestigieux des prix helvétiques, Le Grand Prix Schiller, et se voit attribuer cette même année, en France, la Bourse Goncourt de la poésie pour l'ensemble de son œuvre. En 2001, il est fait Commandeur des Arts et des Lettres.
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Sélection 15... le Monstre du Valais Monstre du Valais est le surnom d'une ou de plusieurs bêtes féroces qui attaquent de nombreux troupeaux dans le canton du Valais, en Suisse, à partir d'avril 1946. En partant du constat des troupeaux dévorés sur les alpages, la rumeur enfle. La presse suisse utilise le nom de « monstre ». Parmi une multitude d'identités supposées, celles d'un lynx ou d'une ou plusieurs panthères dominent, soutenues par des témoignages très suivis. Cependant, le monstre du Valais semble avoir été un grand loup européen, abattu à Eischoll le . L'affaire du monstre du Valais est étudiée dans le cadre des rumeurs contemporaines, offrant un éclairage sur le rapport humain avec la faune sauvage, et notamment les grands carnivores. Elle témoigne de la tendance de la population à imaginer la présence proche de félins dangereux, sur la base de la peur et des témoignages erronés. La bête abattue en 1947 atteste la présence ponctuelle de loups dans les Alpes, à une époque où l'espèce est censée avoir déserté la région.
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Sélection 16...les combats de reines Les combats de reines ou bataille de reines sont des combats entre plusieurs vaches de la race d'Hérens ou de valdostaine pie noire. C'est une ancienne tradition des pays autour du mont Blanc: la Vallée d'Aoste en Italie, la Haute-Savoie en France et le Valais en Suisse (voir Bataille de reines). Ces races étant d'un tempérament vif avec une forte corpulence, les combats se font naturellement au sein des troupeaux pour établir la hiérarchie. Dès le printemps, les vaches s'affrontent en se poussant avec la tête et les cornes mais ne se blessent que rarement. Une bête est vaincue lorsqu'elle se détourne de son adversaire ou refuse le combat en signe de soumission. À la fin des joutes, la « reine » du troupeau est désignée. Depuis 1922, des combats populaires sont organisés tout au long de l'année en Valais : les vaches classées en catégories (selon le poids, l'âge et le nombre de veaux) sont alors amenées sur une aire de combat en plaine ou en montagne. Issues de divers alpages et élevages, les meilleures bêtes couronnées lors des combats se confrontent pour le titre convoité de « Reine cantonale ». |
Sélection 17Saint Maurice est fêté le 22 septembre ou parfois le 27 décembre par confusion avec Maurice d'Apamée. Les soldats de la légion thébaine auraient reçu l’ordre de tuer tous les habitants près d'Octodure (Martigny) au Nord des Alpes, qui avaient été convertis au christianisme par saint Materne. Le refus d'obéir à cet ordre de saint Maurice et celui de sa légion aurait été la cause d'un célèbre martyre, le massacre de la légion thébaine. Saint Sigismond, burgonde, est le premier roi-saint chrétien au Nord des Alpes. Il fonde un monastère qu'il dote puis, le 22 septembre 515, y inaugure la louange perpétuelle de saint Maurice. Dans les siècles qui suivirent la noblesse du Royaume de Bourgogne (actuellement: Suisse Romande, Franche-Comté, Lyonnais, Savoie, Dauphiné, Provence) mais aussi du Saint Empire (depuis Henri IV) vouèrent un véritable culte à saint Maurice.
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Sélection 10...le tunnel de base du Lötschberg Le tunnel de base du Lötschberg est un tunnel ferroviaire qui relie Frutigen (canton de Berne) et Rarogne (canton du Valais) en Suisse. Il fait partie du projet ferroviaire suisse des nouvelles lignes ferroviaires à travers les Alpes (NLFA). Inauguré le 15 juin 2007, sa longueur est de 34,6 kilomètres et comporte deux tubes. Par mesure d'économie, seuls 16 kilomètres du deuxième tube du tunnel seront entièrement équipés. Il permet de gagner jusqu'à une heure pour traverser les Alpes et se rendre en Italie, le trajet Bâle-Milan ne durera plus que quatre heures. |