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Tiana Angelina Moser

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Tiana Angelina Moser
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère aux États
En fonction depuis le
Commission CPE, CIP, CER
Prédécesseur Ruedi Noser (PLR)
Conseillère nationale
Président Présidente du groupe vert'libéral de fin 2011 à fin 2023
Législature 48e à 51e
Groupe politique Vert'libéral (GL)
Commission CPE
CIP (2015-), CSEC (2011-15)
Successeur Patrick Hässig
Biographie
Date de naissance (45 ans)
Lieu de naissance Zurich
Nationalité suisse
Parti politique Vert'libéraux
Conjoint Matthias Aebischer
Diplômée de Université de Zurich
Résidence Zurich

Tiana Angelina Moser, née le à Zurich (originaire de Würenlos), est une personnalité politique suisse du canton de Zurich, membre des vert'libéraux.

Elle siège au Conseil national de fin 2007 à fin 2023, puis au Conseil des États.

Tiana Angelina Moser naît le à Zurich. Elle est originaire de Würenlos, dans le canton d'Argovie[1].

Elle grandit à Weisslingen dans l'Oberland zurichois. Elle fréquente ensuite le Gymnasium à Winterthour, puis étudie à l'Université de Zurich de 2000 à 2006 les sciences politiques et de l'environnement ainsi que le droit public. Après un échange avec l'Université Pompeu Fabra, elle obtient sa licence et travaille, entre 2005 et 2010, comme assistante scientifique de la chaire environnementale de l'École polytechnique fédérale de Zurich et s'intéresse notamment aux services écosystémiques de la forêt[2].

Elle est mère de quatre enfants[3] et habite à Zurich avec son compagnon Matthias Aebischer, conseiller national socialiste[4].

Parcours politique

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Conseillère nationale

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Tiana Moser rejoint en 2004 le parti vert'libéral, et son comité au printemps 2005. Aux élections fédérales de 2007, elle est élue conseillère nationale et siège au sein de la Commission de politique extérieure (CPE) et celle de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC). Elle est réélue en 2011, et devient alors la première cheffe de groupe du tout nouveau groupe parlementaire vert'libéral[5].

Elle est à nouveau élue en 2015, et continue à diriger son groupe parlementaire[6]. Elle passe alors de la CSEC à la Commission des institutions politiques (CIP). Elle préside par ailleurs la CPE de fin 2019 à fin 2021[1]. En 2019, elle se porte candidate au Conseil des États pour le canton de Zurich[7],[8].

Tiana Moser défend une ligne proeuropéenne au parlement[9]. Pourtant favorite, elle renonce à la présidence de son parti pour concilier vie politique et familiale[10].

Dans son classement des parlementaires les plus influents, le Tages-Anzeiger la place 6e en 2017[11] et en 2019[12], soit la femme la plus influente de l'Assemblée fédérale. La Tribune de Genève la qualifie d'oratrice éloquente dans sa présentation des nouveaux parlementaires en 2019[13].

Conseillère aux États

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Elle défait lors du deuxième tour l'UDC Gregor Rutz, soutenu par le Parti libéral-radical après le retrait de Regine Sauter à l'issue du premier tour[14], par 206 493 contre 159 328 voix[15], permettant à son parti d'obtenir un siège au Conseil des États lors de la 52e législature[16]. Elle se rapproche du groupe parlementaire des Verts pour siéger en commission[17], ce qui lui permet de rejoindre la Commission de l'économie et des redevances (CER) en plus de la CPE et de la CIP[1]. Elle affiche les dépenses les plus importantes pour sa campagne électorale au Conseil des États, avec plus de 400 000 CHF déboursés[18].

Notes et références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Tiana Angelina Moser » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c « Biographie de Tiana Angelina Moser », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (en) Tiana Moser et Willi Zimmermann, « Ökosystemleistungen des Waldes im politischen Kontext: Bedeutung und Argumenttypen », Schweizerische Zeitschrift fur Forstwesen, vol. 162, no 11,‎ , p. 405–411 (ISSN 0036-7818, DOI 10.3188/szf.2011.0405, lire en ligne, consulté le )
  3. (de) Sarah Huber, « Das Baby von Aebischer und Moser ist da! », Schweizer Illustrierte,‎ (lire en ligne)
  4. (de) Marcel Odermatt, « «Ja, wir sind ein Paar» », Blick,‎ (lire en ligne)
  5. (de) « Nationalrätin Tiana Angelina Moser wird GLP-Fraktionschefin », Aargauer Zeitung,‎ (lire en ligne)
  6. (de) « Tiana Angelina Moser bleibt Fraktionschefin der Grünliberalen », Neue Zürcher Zeitung,‎ (ISSN 0376-6829, lire en ligne, consulté le )
  7. « Tiana Moser veut représenter Zurich au Conseil des États », La Liberté,‎ (lire en ligne)
  8. (de) Michael von Ledebur, « Ständeratskandidatin Tiana Angelina Moser: Grün, weiblich und aussichtsreich », Neue Zürcher Zeitung,‎ (ISSN 0376-6829, lire en ligne, consulté le )
  9. (de) Philipp Loser, « «So werden wir nie eine Abstimmung gewinnen» », Tages-Anzeiger,‎ (lire en ligne)
  10. « La favorite Tiana Moser renonce à la présidence des Verts'libéraux », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. (de) « Wer hat in Bern am meisten Einfluss? », Tages-Anzeiger,‎ (lire en ligne)
  12. (de) Denis von Burg, Adrian Schmid et Patrick Meier, « Sie sind die Mächtigsten », Tages-Anzeiger,‎ (lire en ligne)
  13. « Qui est qui dans le nouveau Parlement? », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  14. (de) Francesco Benini, « Wie die Grünliberale Moser an SVP-Mann Rutz vorbeizog – und was das mit Blocher zu tun hat », sur Watson (site d'information), (consulté le )
  15. (de) Stefan Hotz, « Zürich: Neue Ständerätin Tiana Moser (GLP) liegt teils auch auf dem Land vorn », Neue Zürcher Zeitung,‎ (ISSN 0376-6829, lire en ligne, consulté le )
  16. Michel Guillaume, « La sénatrice zurichoise Tania Moser, visage de la Suisse qui dit oui », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  17. ats/lan, « Les Vert-e-s et le PVL se rapprochent au Conseil des Etats » Accès libre, sur RTS Info, (consulté le )
  18. (de) « Wahlkampffinanzierung 2023 - Zürcher Ständerätin Moser hatte die grösste Wahlkampfkasse », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le ).

Liens externes

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