Tempura (magazine)
Tempura | |
Pays | France |
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Zone de diffusion | France (kiosques), Monde (livraison) |
Langue | Français |
Périodicité | Trimestriel |
Format | Magazine papier de 164 pages |
Genre | Japonologie |
Prix au numéro | 15,00€ |
Diffusion | 50.000 ex. |
Date de fondation | 2019 |
Ville d’édition | Paris |
ISSN | 2724-9778 |
Site web | https://www.tempuramag.com/ |
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Tempura est un magazine trimestriel français, consacré à la culture et à la société japonaises. Média indépendant, il a été fondé en 2019 par Emil Pacha Valencia, Clémence Fabre et Olivier Cohen de Timary[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Tempura a été créé en 2019 par Emil Pacha Valencia, rédacteur en chef, Clémence Fabre, directrice artistique, et Olivier Cohen de Timary, directeur de la publication et cofondateur du magazine Socialter.
Pour permettre le lancement du projet, une campagne de financement participatif a été inaugurée le sur le site KissKissBankBank[2]. Celle-ci réunira plus de 300 % de l'objectif initial[3].
En tant que média indépendant, Tempura repose en grande partie sur ses précommandes en ligne, avant sa diffusion en kiosques, libraires, et sa livraison.
Le magazine emprunte son nom au tempura, beignet frit originaire du Portugal et importé sur l'archipel au XVIIe siècle. Pour la rédaction, ce lien entre l'Occident et l'Orient symbolise l'essence du magazine : « la porosité des frontières et des cultures »[3].
Ligne éditoriale
[modifier | modifier le code]Chaque numéro explore, en 164 pages, les différentes facettes de la japonologie, au travers de grandes enquêtes, d'entrevues, de portraits, de cahiers de tendances et de chroniques. Le magazine revendique une identité visuelle forte, privilégiant autant le fond que la forme[4].
Il laisse une place importante aux sujets de société, tels que la figure du salaryman, le mouvement KuToo, la pègre, le bondage japonais, les love hotels, l'univers des idoles, et plus généralement la perception insulaire sur la famille, le sexe, la mort, etc[5],[6].
Le magazine compte de nombreux contributeurs (journalistes, écrivains, anthropologues, sociologues, photographes...), aussi bien en France qu'au Japon[3]. Parmi ces derniers figurent Jake Adelstein, Arthur Dreyfus, Karyn Nishimura-Poupée, Philippe Mesmer, Yuta Yagishita, Christelle Granja, ou encore Johann Fleuri. Par ailleurs, chaque numéro consacre un entretien-fleuve à des personnalités, dont la journaliste Shiori Itō, l'écrivaine Mieko Kawakami, le réalisateur Sion Sono et l'académicien Dany Laferière[3],[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Tempura Magazine veut familiariser avec le Japon », sur unionpresse.fr, (consulté le )
- « Tempura, nouveau magazine sur la culture et la société japonaise, 18 Décembre 2019 », sur manga-news.com (consulté le ).
- (en-US) Jae Lee, « Emil Pacha Valencia: Building a bridge with Tempura », sur The Japan Times, (consulté le ).
- Mathieu Dejean, « A lire : “Tempura”, le parfait magazine des nippophiles - Les Inrocks », sur www.lesinrocks.com (consulté le ).
- (ja) « パリ発、雑誌「TEMPURA」の若き編集長エミール・ヴァレンシアの審美眼 - TOKION », sur TOKION - カッティングエッジなカルチャー&ファッション情報, (consulté le ).
- (ja) « 東京は「なりたい自分になれる街」。『Tempura Magazine』編集長、エミール・パシャ・バレンシアが語る東京の魅力 | TOKYO Comparison Vol. 1 », sur TOKYO UPDATES(トーキョー・アップデーツ)|東京都 (consulté le ).