Soufiane Ben Farhat
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| Naissance | |
|---|---|
| Nom dans la langue maternelle |
سفيان بن فرحات |
| Nom de naissance |
Mohamed Soufiane Ben Farhat |
| Nationalité | |
| Activités |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Blog officiel | |
| Distinction |
Comar d'or () |
Soufiane Ben Farhat (arabe : سفيان بن فرحات), né en à Tunis, est un journaliste, dramaturge, romancier et écrivain tunisien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en 1959 à Tunis, Mohamed Soufiane Ben Farhat est licencié en droit public (sciences politiques), il est également titulaire d'un diplôme d'études approfondies en langue et civilisation italiennes et en communication.
Journaliste à La Presse de Tunisie, il y est régulièrement l'auteur d'articles sur la politique nationale et la politique internationale et, par intermittence, sur la culture. Il écrit également pour diverses revues spécialisées. Le , un an après la révolution qui chasse le président Zine el-Abidine Ben Ali du pouvoir, il est élu au sein du conseil de rédaction de La Presse de Tunisie aux côtés de Rafik Herguem, Olfa Belhassine, Raouf Seddik et Nizar Hajbi[1] ; il en est élu président le 18 janvier.
Soufiane Ben Farhat est aussi critique littéraire. De à , il est chroniqueur à la radio Shems FM, avant de rejoindre la radio Cap FM à la fin , puis Radio Med de à et dès . Il anime des émissions de talk-show politique, sur Nessma, Ettounsiya TV, Tunisna TV, la Télévision tunisienne 1 et Al Janoubiya TV, et des magazines d'information tels que Fasl El Makal, Rétroviseur, Showfiène, Naatika Bel Akhbar et Bila Raqib. Il dirige aussi une web TV dès [2]. Il tient également un blog.
Il est élu meilleur journaliste méditerranéen en 2014 et récompensé à Otrante (Italie)[3].
Soufiane Ben Farhat écrit la première comédie musicale de l'histoire de la Tunisie, Les Années folles (عسكر الليل), présentée pour la première fois le au Théâtre de l'Opéra à la Cité de la culture à Tunis et jouée par la suite dans plusieurs théâtres et festivals tunisiens[4].
En , il assiste aux audiences de la Cour internationale de justice à La Haye dans la procédure engagée par l'Afrique du Sud contre Israël pour génocide à Gaza[5]. Il écrit par ailleurs l'opérette Sayed Darwich, le chant éternel (سيد درويش النبض الخالد), dont il assure la mise en scène et dont la première représentation a lieu au Théâtre de l'Opéra le [6].
Publications
[modifier | modifier le code]Cependant, ses occupations professionnelles ne l'ont pas détourné de son autre passion, l'art et la littérature. Il a publié notamment :
- L'Imaginaire de l'eau au Maghreb, Tunis, .
- Les Origines orientales de la Divina Commedia de Dante, Tunis, .
- La Chute de Bagdad et la nouvelle question d'Orient, Tunis, JMS, , 312 p. (ISBN 978-9973510716).
- (ar) عبد العزيز عشيش : النضال الوطني والإبداع الصحفي [« Abdelaziz Achiche : lutte nationale et créativité journalistique »], Tunis, À compte d'auteur, , 213 p. (ISBN 978-9973514493).
- (ar) Ya el-menfi, Tunis, .
- Les Témoins de la mémoire : rencontres avec des Tunisiens d'exception, Tunis, Cérès, , 422 p. (ISBN 978-9973196880).
- « Des origines à nos jours, le théâtre tunisien, missionnaire et d'avant-garde », Horizons maghrébins : le droit à la mémoire, no 58, , p. 106-114 (ISSN 0984-2616, lire en ligne, consulté le ).
- Le Regard du loup : roman, Tunis, SIPE, , 208 p. (ISBN 978-9973053411).
- Dégage : la révolution tunisienne, 17 décembre 2010-14 janvier 2011, Tunis, Alif, , 239 p. (ISBN 978-9973222770).
- Al-Ghazali (trad. Soufiane Ben Farhat), Épître au disciple, Tunis, Perspectives Éditions, , 91 p. (ISBN 978-9938843064).
- Les Années folles, Tunis, Ministère de la Culture, [7].
- Le Chat et le scalpel : roman, Tunis, Nirvana, , 242 p. (ISBN 978-9938530513)[8].
- Sayed Darwich, le chant éternel, Tunis, Ministère de la Culture, [9].
Lors de la 14e édition du Comar d'or, le , Le Regard du loup obtient le Prix découverte[10]. Le , son roman Le Chat et le scalpel obtient le Comar d'or du roman[11].
Références
[modifier | modifier le code]- « La Presse fait sa révolution ! », La Presse de Tunisie, (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
- « Tunisia Channel », sur youtube.com (consulté le ).
- « Sofiane Ben Farhat récompensé du prix du meilleur journaliste méditerranéen », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
- « Les Années folles de Tunis : le grand show de Soufiane Ben Farhat », sur leaders.com.tn (consulté le ).
- Soufiane Ben Farhat, « Deuxième audience du procès contre Israël pour génocide à la Cour internationale de justice : Mandela contre Balfour », Le Quotidien, (lire en ligne, consulté le ).
- Amal Bou Ouni, « Opérette Sayed Darwich de Sofiane Ben Farhat au théâtre des régions : un hommage impressionnant au génie de la musique », La Presse de Tunisie, (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
- « Sofiane Ben Farhat fait revivre Les Années folles de Tunis : Habiba Mesika, Fathia Khairi, Shefia Rochdi et Hasiba Rochdi », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- « Sofiène Ben Farhat, journaliste et chroniqueur, à La Presse : « La Tunisie est un fait culturel majeur » », sur lapresse.tn, (consulté le ).
- Mohamed Ali Elhaou, « Sayed Darwish, le chant éternel de Sofiane Ben Farhat : opérette de l'âge d'or de la musique arabe régalant les publics », sur culturetunisie.com, (consulté le ).
- Adel Latrech, « La qualité récompensée », La Presse de Tunisie, (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
- « Hédi Timoumi et Soufiane Ben Farhat remportent le Comar d'or du roman », sur kapitalis.com, (consulté le ).
Liens externes
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