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Société gabonaise de raffinage

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Société gabonaise de raffinage
logo de Société gabonaise de raffinage
illustration de Société gabonaise de raffinage

Création  : Fondation de la Société Equatoriale de Raffinage
Dates clés  : Retrait des pays fondateurs, La SER devient Société gabonaise de raffinage
 : Sortie de Total du capital
Forme juridique Société anonyme
Siège social Port-Gentil
Drapeau du Gabon Gabon
Direction Kevin Christian MOUNGALA (directeur général)
Actionnaires Etat Gabonais (68,84%)
Actionnaires privés (31,16%)
Activité Pétrochimie
Produits Butane, essence sans plomb, kérosène, gazole, fioul
Effectif 285

Chiffre d'affaires 220 milliards XAF (2017)
en diminution 15%

La société gabonaise de raffinage (SOGARA) est l'unique raffinerie du Gabon. Elle a été créée à l'origine par des États africains. Elle est, par la suite, détenue conjointement par des opérateurs privés et l'État gabonais.

La SOGARA a vu le jour en , sous le nom de SER (Société équatoriale de raffinage)[1]. L'entreprise a été installée à Port-Gentil au Gabon en 1967, grâce à la volonté commune du Gabon, du Cameroun, de la République centrafricaine, de la République du Congo et du Tchad[2].

Les États partenaires du Gabon se sont retirés en 1973, pour développer leur propre industrie concurrente de raffinage. Le groupe Total est devenu partenaire de la république gabonaise dans un montage financier et technique[3].

Le , le conseil des ministres entérine le projet de décret de fusion de la Sogara et du Groupe Gabon Oil Company (GOC)[4].

Ce décret est rendu caduc en . La Sogara et la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) se voient également confortées dans leur rôle : le raffinage et la commercialisation des produits raffinés, et le stockage des hydrocarbures[5].

La SOGARA a raffiné 926 000 tonnes en 2011[6], soit une faible partie de la production gabonaise de pétrole (12 millions de tonnes en 2005), provenant surtout de l'île Mandji, pour des besoins locaux et de l'exportation de fioul. Le brut qualité « Mandji » permet de fournir une palette d'autres produits pétroliers pour le marché régional tels que le butane, le kérosène, le gazole, le bitume et l'essence sans plomb. Depuis le , la SOGARA traite dorénavant le brut « Rabi » pour des raisons liées essentiellement à la qualité et à la valorisation des produits.

Plusieurs oléoducs et un réservoir correspondant à une semaine de production permettent une production en continu.

La SOGARA est certifiée AFAQ ISO 9002 (version 1994) et ISO 9001 (version 2000).

Rôle dans l'économie

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La SOGARA étant l'unique raffinerie du pays, toute perturbation qui la touche se répercute sur l'approvisionnement en carburant du Gabon. Ainsi, en , une grève des employés du pétrole a-t-elle entraînée une pénurie dans les stations-service[7],[8],[9]. Des grèves similaires avaient eu lieu en 2011 et 2013[7],[1].

Notes et références

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  1. a et b « En Afrique centrale, des raffineries à bout de souffle », sur fr.africatime.com,
  2. « Les activités de Total au Gabon - premiers succès », sur total.ga
  3. « Le secteur pétrolier au Gabon en 2014 », Direction générale du trésor, Ministère des finances et des comptes publics
  4. mathurin, « Hydrocarbures : Fusion de la SOGARA et de la GOC », sur ECODAFRIK, (consulté le )
  5. « Pétrole : Libreville revient sur la réforme de Brice Laccruche Alihanga – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  6. « Gabon : La SOGARA a le vent en poupe »
  7. a et b « Gabon: production et distribution du pétrole perturbées par une grève », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  8. « Gabon - Pétrole : pénurie de carburant sur fond de bras de fer », sur afrique.lepoint.fr,
  9. « Grève dans le secteur pétrolier : Les IRP de Shell Gabon appellent à la reprise du travail », sur gaboneco.com,

Bibliographie

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Léandre Edgar Njambou, « L'approvisionnement en produits pétroliers raffinés. Organisation, entraves et esquisse de solutions », in Serge Loungou (dir.), Les enjeux et défis du Gabon au XXIe siècle : réflexions critiques et prospectives des géographes (préface de Marc-Louis Ropivia), Connaissances et savoirs, Paris, 2014, p. 275-302 (ISBN 978-2-7539-0243-5)
  • Tiecko-Ondenault, Production et commercialisation des produits pétroliers par la SOGARA de 1967 à 1997, Université Omar Bongo, 2003, 110 p. (mémoire de maîtrise de géographie)