Site universitaire de Périgueux
| Site universitaire de Périgueux | |
| Lieu | La Grenadière, Périgueux |
|---|---|
| Pays | .svg){kind=small} France |
| Superficie | 3 400 m2[1] |
| Construction | 1998–2000[1] |
| Établissements principaux | IDE, IUT, Inspé |
| Nombre d’étudiants | 1 400 |
| Coordonnées | 45° 11′ 47″ nord, 0° 43′ 07″ est |
modifier  |
|
Le site universitaire de Périgueux, situé à La Grenadière, est un campus inauguré le , qui regroupe des antennes de l'université de Bordeaux et de l'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation.
Fin 2018, les effectifs sont de 1 400 étudiants (750 en IUT, 450 en IDE et 200 à l'ESPÉ[2]).
Entités
[modifier | modifier le code]En 2023, les différentes entités sont : l'Institut droit et économie (IDE), qui regroupe des formations en droit, administration économique et sociale et capacité en droit ; l'institut universitaire de technologie (IUT) ; l'école supérieure du professorat et de l'éducation (ESPÉ) et L'institut de formation en soins infirmiers (IFSI).
Institut droit et économie (IDE)
[modifier | modifier le code]En , le conseil municipal de Périgueux envisage la création d'un institut d'études juridiques dans les locaux précédemment occupés par l'école Jules-Ferry[3]. L'antenne de la faculté de droit de l'université de Bordeaux ouvre officiellement en et est inaugurée en décembre de la même année[3],[4],[5].
En 2004, l'institut déménage ses locaux sur le site universitaire de La Grenadière[3],[6]. En 2010, il devient le « Département d'études juridiques et économiques de Périgueux (DEJEP) »[4]. À la rentrée 2016, il prend le nom d'« Institut de droit et d'économie (IDE) de Périgueux »[4].
Institut universitaire de technologie (IUT)
[modifier | modifier le code]L'Institut universitaire de technologie ouvre le , au 39 rue Paul-Mazy[7]. Il est, dans un premier temps, rattaché à l'Institut universitaire de technologie de Bordeaux, fondé en 1966[7]. Il comprenait deux départements : celui des techniques de commercialisation des productions de l'agriculture (depuis 1976) et celui de biologie appliqué (depuis 1987, aujourd'hui dénommé génie biologique)[7]. En 1997, l'établissement devient un institut universitaire de technologie à part entière, mais rattaché à l'université de Bordeaux[7]. Les locaux de l'institut sont réaménagés entre 1998 et 2000 et sont inaugurés le [7]. L'IUT accueille alors 405 étudiants et environ 50 fonctionnaires (dont 35 professeurs)[7].
Quatre BUT y sont délivrés dans les domaines : Carrières sociales (CS), Génie biologique (GB), Génie chimique - Génie des procédés (GCGP) et Techniques de commercialisation (TC). En 2023, l’IUT accueille 700 élèves[8],[9].
École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE)
[modifier | modifier le code]Dans un premier temps installé au 39 rue Paul-Mazy, l'École normale d'Instituteurs aménagent sur le site de La Grenadière entre 1998 et 2000[3]. Inaugurés le [3], les locaux accueillent alors 200 élèves enseignants et environ 30 fonctionnaires (dont la moitié de professeurs)[7].
Institut de formation en soins infirmiers (IFSI)
[modifier | modifier le code]L'institut de formation en soins infirmiers (IFSI) situé au centre hospitalier a rejoint le site universitaire en 2021, ce qui a ajouté 400 étudiants (aides-soignants et élèves infirmiers)[10].
Campus Connecté
[modifier | modifier le code]Depuis septembre 2021, le site Campus Périgord accueille un Campus Connecté. Celui se nomme "Campus Connecté Périgueux".
Il accueille pour l'année scolaire 2022-2023, environ une dizaine d'étudiants, tous dans l'enseignement supérieur (post-baccalauréat). Ce dernier permet aux étudiants de poursuivre des études en ligne (EAD) et leur permet d'utiliser le matériel nécessaire (ordinateurs, casques audio, ...) ainsi qu'avoir un tutorat personnalisé.
Anciennes entités
[modifier | modifier le code]Créé en 2002 à La Grenadière, l'Institut universitaire professionnel (IUP), spécialisé dans les métiers de l'accueil et du tourisme, s'installe près de l'Institut universitaire de technologie et l'Institut universitaire de formation des maîtres[7],[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Penaud 2003, p. 248.
- Actuellement institut national supérieur du professorat et de l’éducation (Inspé).
- Penaud 2003, p. 263.
- Antoine Beneytou, « Rentrée des nouveautés en droit et en économie », Sud Ouest, , p. 16 (lire en ligne).
- Titia Carrizey-Jazick, « Le Dejep, appelé fac de droit, est une vraie chance pour tous », dans Étudier en Dordogne, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 12 février 2014, p. 2-2.
- « Qui sommes-nous ? », sur dejep.fr (consulté le ).
- Penaud 2003, p. 264.
- Clément Bouynet, « Périgueux : l’IUT se met en mode bachelor », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- Hélène Rietsch, « L’IUT de Périgueux fait sa rentrée avec des projets plein les cartons », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- Émilie Delpeyrat, « Le campus universitaire va prendre de l'ampleur », Sud Ouest édition Périgueux, 4 octobre 2018, p. 18.
- Nathalie Geneste, IUP Management des équipements touristiques, Université Bordeaux-IV, , 2 p. (lire en ligne [PDF]).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Guy Penaud, Le grand livre de Périgueux, Périgueux, Éditions de la Lauze, , 601 p. (ISBN 2-912032-50-4)
