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Sensō-ji

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Temple Sensō
Nom dans la langue d’origine
浅草寺Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom en kanas
せんそうじVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localité
Asakusa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Culte
Type
Religion
Dédié à
Fête
Histoire
Fondateurs
Hinokuma no Hamanari (d), Hinokuma no Takenari (d), Haji Chuchi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
Site web
Carte

Le Sensō-ji (金龍山浅草寺, Kinryū-zan Sensō-ji?) est un temple bouddhiste situé à Tokyo, dans le quartier d'Asakusa (arrondissement de Taitō). C'est le plus vieux temple de la capitale japonaise. Il est dédié à la déesse bodhisattva Kannon.

Le temple Sensoji est particulièrement célèbre pour ses lanternes rouges géantes, qui sont exposées à l'extérieur du temple lors de festivals spéciaux[1].

La légende rapporte que le , sous le règne de l'impératrice Suiko (593-628), deux frères, Hamanari et Takenari Hinokuma, pêchant sur la rivière Sumida, trouvèrent dans leurs filets une statue de la déesse Kannon[2].

Cette découverte parvint aux oreilles du seigneur du village, Haji no Nakamoto[2], qui vint trouver les deux frères et fit un sermon passionné au Bouddha, la déesse Kannon étant un bodhisattva. Les frères Hinokuma en furent fortement impressionnés et se convertirent ensuite au bouddhisme.

Haji no Nakamoto transforma sa maison en un modeste temple et y plaça la statue de la déesse Kannon[2]. Les trois hommes vouèrent ensuite leur vie à prêcher la voie bouddhiste.

En 645, un prêtre bouddhiste appelé Shokai arriva dans la région et construisit le temple Sensō pour la statue. A la suite d'une révélation dans un rêve, il décida de cacher la statue dans le temple, qui l'est toujours aujourd'hui[2].

Le temple prospéra, tout comme le quartier d'Asakusa dans lequel il était établi.

Anciennement associé à la secte Tendai, il est devenu indépendant après la Seconde Guerre mondiale.

En 1649, pour rendre hommage aux trois hommes et les élever au rang des divinités, le sanctuaire Asakusa, aussi nommé Sanja-sama (三社様?, « sanctuaire des Trois Divinités »), fut érigé sur ordre du shogun Tokugawa Iemitsu. De même, Sanja matsuri se tient le troisième week-end de chaque mois de mai en leur honneur.

En , un Saoudien de 31 ans, étudiant à l'université de Keio est arrêté par la police japonaise pour avoir vandalisé quatre représentations de Bouddha[3]. Après son arrestation, l'étudiant saoudien a reconnu les faits et a avoué avoir commis des dégradations similaires dans un autre temple[4].

Composition

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La Kaminarimon (雷門?, littéralement « porte du tonnerre ») est la principale voie d'accès au temple. Elle est suivie d'une grande allée commerçante appelée Nakamise-dōri (仲見世通り?), qui se termine par le hōzōmon (宝蔵門?, littéralement « Porte de la salle aux trésors »). Derrière cette porte se trouve à gauche la pagode à cinq étages, et devant le bâtiment principal (本堂, hondō?). Les autres bâtiments se trouvent à gauche du hondō, derrière la pagode : yōgōdō (影向堂?), yakushidō (薬師堂?), awashimadō (淡島堂?) et zenizukajizōdō (銭塚地蔵堂?), à l'exception des denbōin (伝法院?) et chingodō (鎮護堂?) situés devant la pagode[5].

Célébrations

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On y célèbre le troisième week-end de mai la Sanja matsuri, qui attire tous les ans entre 1,5 et 2 millions de visiteurs, Japonais ou étrangers[6].

Références

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  1. « Blog Japon : La référence pour préparer votre voyage », (consulté le )
  2. a b c et d (en) « History of Senso-ji », sur Senso-ji.jp (consulté le ).
  3. « Un étranger détruit 4 statues bouddhistes au temple Senso-ji à Tokyo », sur www.nipponconnection.fr (consulté le ).
  4. (en) « Man Arrested for Destroying Four Statues at Sensoji Temple », sur www.tokyoweekender.com (consulté le ).
  5. (en) Grigoris Miliaresis, « Sensoji: The Ins and Outs of Tokyo’s Oldest Temple » (consulté le ).
  6. (en) Fiona Graham, « Festival Frenzy: Asakusa is set to go crazy for the three-day Sanja Matsuri », sur archive.metropolis.co.jp, (consulté le ).

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Article connexe

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Liens externes

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