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Schoenocephalium teretifolium

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Guacamaya

Schoenocephalium teretifolium
Description de cette image, également commentée ci-après
Fleur de Schoenocephalium teretifolium (fleur d'Inírida d'été).
Classification GBIF
Règne Plantae
Embranchement Tracheophyta
Classe Liliopsida
Ordre Poales
Famille Rapateaceae

Genre

Schoenocephalium
Maguire, 1958

Espèce

Schoenocephalium teretifoliuma
Maguire, 1958
Fleurs de Schoenocephalium teretifolium dans leur environnement.
Nuances de couleurs de la fleur de Schoenocephalium teretifolium.

Schoenocephalium teretifolium ou fleur d'Inírida d'été (Flor de Inírida de verano en espagnol) est une monocotylédone endémique de la zone située entre les rivières de Guainia et Inírida en Colombie.

Cette plante, haute de 60 à 150 cm, pousse sur des substrats humides, siliceux, très oligotrophes (pauvres en sels minéraux) et naturellement acides (des sables blancs souvent, en particulier dans la région de « La Ceiba ». Là, elle s'épanouit de décembre à mars dans les savanes ouvertes de plaines légèrement élevées de la Guayana (Guaina) colombienne, souvent dans les buissons bas ou sous la végétation ligneuse des savanes ; un type de savane qui n'existe que tout à fait à l'Est de la Colombie et moindrement dans l'extrême ouest du Venezuela (zones d'intersection entre l'Amazonie, l'Orénoque et le Bouclier guyanais)[1],[2]. Cette fleur (son genre botanique plus exactement) est le symbole qui a été choisi par l'ONU pour la conférence de Cali de 2024 sur la biodiversité (COP 16), organisée par l'Organisation des Nations unies du au à Cali, en Colombie.

Description

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La fleur portée par une longue tige forme un épi en forme d'étoile, pyramidale.

Cette espèces ne doit pas être confondue avec Guacamaya superba (fleur d'Inírida d'hiver), une autre plante de la même famille botanique (la famille des Rapateaceae, également endémique de cette région biogéographique)[3]. Des projets de conservation de ces deux espèces existent dans la région de l'Orénoque[4].

Cette plante est spécifique à une petite zone géographique située à la frontière entre la Colombie et le Venezuela. Elle pousse principalement pendant la saison sèche, tandis que sa cousine, la Guacamaya superba, fleurit lors de la saison des pluies.

L'espèce, autrefois protégée, puis semi-protégée, est extensivement cultivée sur une vingtaine d'hectares dans sa zone d'origine en Colombie, par des membres de la communauté baniwa de l'Içana, également appelée baniwa de l'Içana-kurripako ou curripaco[5].

Une fois sèche, elle perd ses couleurs, mais peut se conserver longtemps[6] (comme les « immortelles »).

Références

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  1. Agustín Rudas Ll., Adriana Prieto C. et J. Orlando Rangel Ch., « Principales tipos de vegetacion de "LA CEIBA" (GUAINÍA), Guayana Colombiana / Main vegetation types from "La Ceiba" (Guainía), Colombian Guayana », Caldasia, vol. 24, no 2,‎ , p. 343–365 (ISSN 0366-5232, lire en ligne, consulté le ).
  2. Damaris Paola Rozo López et Sarah Maria Muñoz Cadena, « Flor de Inírida », (consulté le ).
  3. (en) Fernández-Lucero, Madriñán et Campbell, « Morphology and Anatomy of Guacamaya superba (Rapateaceae) and Schoenocephalieae with Notes on the Natural History of the Flor de Inírida », Harvard Papers in Botany, vol. 21, no 9,‎ , p. 105–123 (DOI 10.3100/hpib.v21iss1.2016.n9, S2CID 89216914).
  4. http://hdl.handle.net/1992/54301
  5. general.defaultSignature, « La fleur d'Inirida, emblème de la COP16 et de l'Amazonie » Accès payant, sur yenisafak.com, Yeni Şafak, (consulté le ).
  6. (en-US) Soraya Kishtwari, « How a rare Colombian flower cultivated with Indigenous know-how is changing lives », sur Mongabay Environmental News, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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