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Sauromatès II du Bosphore

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Sauromatès II
Illustration.
Buste de marbre de Sauromatès II.
Titre
Roi du Bosphore
173-174210-211
Prédécesseur Eupator
Successeur Rhescuporis II
Biographie
Dynastie Tibérienne-Julienne
Nom de naissance Tiberius Julius Sauromates Philocaesar Philoromaios Eusebes
Lieu de naissance Royaume du Bosphore
Date de décès 210-211
Lieu de décès Royaume du Bosphore
Père Rhœmétalcès
ou Eupator
Enfants Rhescuporis II
Religion Religion grecque antique

Tiberius Julius Sauromates Philocaesar Philoromaios Eusebes (en grec moderne : Τιβέριος Ἰούλιος Σαυροματης Φιλόκαισαρ Φιλορώμαίος Eυσεbής), plus connu sous le nom de Sauromatès II (en grec moderne : Σαυροματης Βʹ), mort vers 210-211, est un roi du Bosphore de la dynastie Tibérienne-Julienne qui règne d'environ 173-174 à 210-211.

Sauromatès II est le fils du roi Tibérius Julius Rhœmétalcès[1]. Il se présente comme un « descendant d'Héraklès et de Poséidon » et il succède comme roi à Tibérius Julius Eupator, qui semble être son oncle[2].

Le règne de Sauromatès II est contemporain des empereurs romains Marc Aurèle, Commode, Pertinax, Didius Julianus, Septime Sévère et Caracalla.

Son nom est mentionné dans une inscription relevée sur le socle d'une statue qui lui est consacrée par Ioulios Menestratos, archikoitoneitès (i.e. « grand chambellan »)[3].

« [...] Au descendant d'ancêtres-rois, au Grand-roi Tiberios Ioulios Sauromatès fils du roi Rhoimetalkès, ami de César et ami des Romains, le pieux, l'ami de sa patrie, archiprêtre des Augustes à vie, bienfaiteur de sa patrie, fondateur [...]. »

Une autre inscription datée de 194 ap. J.-C. célèbre sa victoire sur les Scythes et le traité qui lui a permis d'acquérir la « Taurica » sur les vaincus[4]. Sur ses monnaies, il est nommé « ΒΑΣΙΛΕΩΣ ΣΑΥΡΟΜΑΤΟΥ » (i.e. « roi Sauromatès »)[5] et comme ses ancêtres, il se qualifie de Philocaesar Philoromaios Eusebes (i.e. « ami de César, ami des Romains, pieux »).

Mariage et enfants

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De son union avec une femme inconnue, il eut :

  • Rhescuporis II, connu par une inscription datée de 220 faite par Beibios, fils d'Achaimenès, petit-fils de Beibios, lors de la restauration d'un portique[6].

Bibliographie

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  • Gregori Bongard-Levine, Gennadi Kochelenko, Vladimir Kouznestov, « Les fouilles de Phanagorie : nouveaux documents archéologiques et épigraphiques du Bosphore », dans Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 150e année, n° 1, 2006, p. 255-292 [lire en ligne sur Persée (page consultée le 19 avril 2012)].

Notes et références

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  1. (de + en) Peter Truhart, Regents of Nations, K. G. Saur, Munich, 1984-1988 (ISBN 978-3-598-10491-6), « Crimea/Krim », p. 2635.
  2. Christian Settipani, Continuité des élites à Byzance durant les siècles obscurs. Les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siècle, Paris, de Boccard, , 634 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-7018-0226-8), p. 408.
  3. Gregori Bongard-Levine, Gennadi Kochelenko, Vladimir Kouznestov, « Les fouilles de Phanagorie : nouveaux documents archéologiques et épigraphiques du Bosphore », dans Comptes-rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 150e année, N. 1, 2006, p. 278.
  4. (en) Benjamin Nadel, « Literary Tradition and Epigraphical Evidence : Constantine Porphyrogenitus' Information on the Bosporan Kingdom of Emperor Diocletian Reconsidered », dans Dialogues d'histoire ancienne, vol. 3, 1977, p. 95.
  5. Voir par exemple les pièces de (en) « The Bulletin of the Odessa Museum of Numismatics, issue 3 », sur Odessa Numismatics Museum, (consulté le ).
  6. Gregori Bongard-Levine, Gennadi Kochelenko, Vladimir Kouznestov, op. cit., p. 268.