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Salers (Cantal)

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Salers
Salers (Cantal)
La porte du Beffroi.
Blason de Salers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Mauriac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Louis Faure
2020-2026
Code postal 15140
Code commune 15219
Démographie
Gentilé Sagraniers,Sagranières
Population
municipale
316 hab. (2021 en évolution de −5,67 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 20″ nord, 2° 29′ 42″ est
Altitude 951 m
Min. 830 m
Max. 1 207 m
Superficie 4,85 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mauriac
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Salers
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Salers
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Salers
Liens
Site web salers.fr

Salers (prononcé [salɛʁ])[1] (Salèrn en occitan[2]) est une commune française située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de Salers sont appelés aujourd'hui les Sagraniers (néologisme ayant remplacé l'ancienne appellation Salersois)[Note 1].

Géographie

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La vallée de la Maronne depuis Salers.

Localisation

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Salers est située à l'extrémité ouest du complexe volcanique du Cantal, au bord d'un plateau d'une altitude de 900 m environ. La ville s'est constituée autour d'un château situé sur une butte basaltique dominant la vallée de la Maronne. À cet endroit, la Maronne n'est plus loin de son confluent avec l'Aspre, ces deux vallées permettant l'accès par l'ouest au puy Violent et à toute la chaîne des Puys cantaliens.

Communes limitrophes de Salers
Saint-Bonnet-de-Salers
Salers
Saint-Paul-de-Salers

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 566 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marmanhac à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 461,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Salers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1 %), zones urbanisées (6,5 %), forêts (0,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Le village est constitué aussi de quelques hameaux :

  • Jarriges, demeure passée de mains en mains depuis la famille du même nom, qui avait bâti ce bien en défiance de l'autorité seigneuriale des barons de Salers. C'est aujourd'hui un établissement hôtelier, entouré de quelques demeures ;
  • La Jourdanie, ancienne demeure des Chalvet de Rochemonteix, seigneurie qui englobait la chapelle Notre-Dame-de-Lorette. Ce fief, devenu par la suite propriété des Raffin de la Raffinie, a permis le développement du quartier Maleprangère (qui englobe l'ancienne mission diocésaine, Notre-Dame-de-Lorette et La Jourdanie) ;
  • Le Mouriol, exploitation agricole, auprès de laquelle se sont établis le camping municipal et un complexe hôtelier, le tout sur la route du Puy-Mary ;
  • Le Foirail, hameau proche de la RD 680, où se trouve le Centre de première intervention de Salers.

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 298, alors qu'il était de 281 en 2013 et de 301 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 49,7 % étaient des résidences principales, 32,9 % des résidences secondaires et 17,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,9 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Salers en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (32,9 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Salers en 2018.
Typologie Salers[I 2] Cantal[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 49,7 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 32,9 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 17,5 11,9 8,2

Voies de communication et transports

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La ville est loin des grandes voies de communications. Ce relatif isolement et son climat hivernal rude n'ont pas favorisé son expansion, et elle a ainsi pu garder une taille modeste.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Salernum en 1100 (Gallia Christiana, tome II, carton 267) ; Salerna en 1268 ; S-GV-DE-SALERN sur un sceau de 1284 (sceau de G. de Salers archives nationales, J 271) ; Salernes, Strata Salernesa en 1350 (archives municipales d'Aurillac, série HH, carton 21) ; Salerne en 1371 (archives municipales d'Aurillac, série EE, page 14) ; Sallerne en 1600 (reconnaissance des habitants d'Auriol à l'hôpital de la Trinité d'Aurillac) ; Salhers en 1645 (état civil) ; Saler en 1682 (état civil de Chaussenac) ; Sallers en 1688 (pièces du cabinet Bonnefons) ; Salers en 1781 (archives départementales, série G, liasse 44)[13].

Le -s final n'apparaît que tardivement, tandis que le -n(e) s'est amuï (voir ci-dessus). Il s'agit d'une formation toponymique pré-latine, voire pré-celtique fondée sur la racine *sal- à valeur oronymique, suivi d'un suffixe ernu, -a[14].

Albert Dauzat et à sa suite, François de Beaurepaire comparent avec Salernes (Var, Salerna 1007)[14],[15], ce dernier ajoute Salerne (Salerno) en Italie du sud[15].

En occitan la commune se nomme Salèrn et se prononce localement [saˈgɛʁ][16].

Salers par Malte-Brun 1836.
vue générale de Salers en 1883, le clocher de l'église Saint Matthieu n'est pas encore reconstruit.

Les origines de Salers ne sont pas connues à ce jour. Durant plusieurs siècles, les barons de Salers ont dit avoir des origines italiennes, en se basant sur la ressemblance qui existait entre le nom de Salers (Salèrn en dialecte occitan local) et Salerne, ainsi que sur la possession par les deux villes de reliques de saint Mathieu, saint patron commun aux deux. Une seconde hypothèse ferait descendre les barons de Salers des vicomtes de Murat, plus crédible, elle n'en souffre pas moins également d'un manque de sources[17].

Au XIe siècle, le pouvoir des seigneurs de Salers s'étendait sur la petite cité rassemblée autour d'un donjon, enserrée entre les paroisses de Saint-Paul et de Saint-Bonnet. La Maison de Salers participa à plusieurs croisades : le baron Séverin de Salers partit en 1095 à la première croisade, et un de ses descendants, Helme de Salers, prit part à la septième croisade en 1250 aux côtés de Saint Louis. À la suite de querelles familiales, la seigneurie fut partagée au XIVe siècle avec la famille Pesteil, plusieurs procédures amputèrent le primat de la Maison de Salers sur son fief[18].

À partir de 1428, la ville de Salers se fortifie dans sa partie haute. Les portes du Beffroi et de la Martille faisaient partie de ce système de défense (qui comportait à l'origine quatre portes, une vers le chemin des Loups, une vers l'actuelle salle des fêtes). La fortification était due à la lassitude des bourgeois d'être systématiquement pillés lors des incursions des routiers anglais commandés par Rodrigue de Villandrando. Ces murailles ne servirent jamais à leur fonction première mais furent salutaires un siècle plus tard. Elles furent néanmoins l'objet d'un procès, à l'initiative du baron de Salers, Jean II, invoquant le crime de lèse-seigneurie, qu'il perdit au profit des bourgeois de Salers, la couronne de France ordonnant que chaque bourgeois payât autant de muraille qu'il ne disposait d'arpents de terre.

À partir de 1550, la notoriété de Salers grandit grâce à la récupération par la ville du bailliage des monts d'Auvergne, retiré de Crèvecœur à Saint-Martin-Valmeroux, un tribunal royal qui fait s'installer de nombreuses familles aisées. C'est à cette époque que sont construites la plupart des demeures de pierre de lave qui entourent l'actuelle place Tyssandier d'Escous. La ville de Salers, essentiellement bourgeoise, va ainsi donner naissance à une noblesse de robe.

La fin du XVIe siècle est marquée par les guerres de religion, Salers n'est pas épargnée et c'est lors de la nuit du que les huguenots vont tenter de prendre la cité. L'assaut sera repoussé et coûtera la vie à dix-neuf des membres des familles d'épée de Salers. La ville fut dédiée par la suite au Saint-Esprit. On peut admirer un tableau commémoratif dans l'église paroissiale Saint-Matthieu en face de la célèbre mise au tombeau polychrome des années 1495, offert par Géraud Vitalis, alors prêtre communaliste de la paroisse, pour la reconstruction de l'église[19].

En 1666, le baron François de Salers fut destitué de son titre par les Grands Jours d'Auvergne de Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de ses ennemis sur ses terres, sans avoir eu recours aux procédures royales. Le château fut alors rasé, selon l'expression « à trois pieds du sol »[20], et les droits de la baronnie rachetés par son gendre, de la famille de Scorailles[21], qui tint cette charge jusqu'à la Révolution française[22].

C'est après la Seconde Guerre mondiale que furent entrepris les grands travaux de modernisation de la commune, alors que M. Feniès était maire. Le couvent des Sœurs de la Compagnie de Notre-Dame fut rasé pour permettre l'édification du collège communal. La Halle de la place de la mairie fut remodelée et on y installa la statue de Ernest Tyssandier d'Escous. La place Géraud-Maigne fut créée à la suite du démembrement d'un pâté de maisons qui était au milieu, et l'esplanade de Barrouze perdit sa fontaine pour permettre de moderniser l'espace.

Devenue chef-lieu de canton après la réorganisation révolutionnaire, Salers ne garda qu'une influence locale après la fermeture du bailliage et le recentrage du pouvoir judiciaire local sur Mauriac, sa notoriété se cantonnant à la commercialisation de ses produits agricoles comme les bovins et leurs dérivés (fourrures), les fromages et le développement du tourisme culturel dont l'apogée fut à la fin des années 1980 et au début des années 1990, avec les travaux de Gérard Delangle et de Yves Krier, metteur en scène, sur les Fêtes Renaissance et la collaboration d'André Mahé pour son coup de pinceau.

Consuls sous l'Ancien Régime

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Les consuls étaient élus chaque année, ils sont les héritiers des luminiers de la paroisse. Il n'existe pas de liste exhaustive mais par croisement d'archives, il est possible d'en reconstituer une. Les luminiers sont aussi appelés des marguilliers ou des bailes en fonction des régions et de l'importance de la paroisse et de sa fabrique (synonyme de conseil de fabrique ou de syndic).

Liste des consuls de Salers
Période Identité Étiquette Qualité
1787 1789 Maire : M Delzangles de Faussanges    
1767 1780 1er Consul : Pierre Bertrandy de Barmonteil Bourgeois Autres consuls : Jean Michel, marchand ; Antoine Vergnes, voiturier  
1760 1760 1er Consul : Chevallier    
1680       Antoine de Chazettes, baile ; Joseph Meynial, syndic
1679       Pierre Laviale, baile ; Pierre Claux, syndic
1678       Antoine Dupuy, baile ; Joseph Meynial, syndic
1677       François Chamboudie, baile ; Jacques Dufayet, prêtre, syndic
1676       Raymond Picapeyre, baile ; Jean Blanc, syndic
1675       Jean Blanc, baile ; Jean Berger, prêtre, syndic
1674       Rongier, baile ; Jean Blanc, syndic
1673   1er Consul : Israël de Mossier Sieur de Fumel, Avocat Joseph Couderc, baile ; Jean Pradel, syndic
1620   1er Consul : Israël de Mossier   Autres consuls : Guillaume Leblanc, Jean Spinouse
1586       Autre consul : Antoine de Mossier
1581       Autre consul : Jehan Broquin, blessé lors du siège de la cité par les huguenots en 1580
1580   1er Consul : Laporte   Autre consul : Anthoine Mossier, tué le 1er février 1580 lors du siège par les Huguenots
1579   1er Consul : Jehan Dolivier    
1572       Autre consul : Antoine de Mossier
1570       Autre consul : Antoine de Mossier
1542       Autre consul : Jean de Mossier
1525       Autre consul : Jehan Vernyes
1508   Fondation du Consulat   Autre consul : Pierre Dubois[23]

Seigneurs sous l'Ancien Régime

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Liste des seigneurs successifs de Salers[24]
Période Identité Étiquette Qualité
1770 1820 Marie-Françoise de Scorailles-Mazerolles 2e race Marquise universelle de Salers, mariée en 1764 à Jean-Baptiste, marquis de Naucaze, divorcés en 1778
1717 1770 Anne II de Scorailles-Mazerolles 2e race Marquis, marié à Marie-Magdeleine de Corn de Caissac, chevalier de l'ordre de Saint-Louis
    François II de Scorailles-Mazerolles 2e race Marié en 1691 à Marie-Françoise de Caissac-Sedaiges
1679   Annet de Scorailles-Mazerolles 2e race Marié en 1658 à Diane-Madeleine de Salers, fille du précédent, baron de Salers par achat en 1679 au prix de 70000 Livres
1630   François IV de Salers 1re race Frère du précédent, marié en 1630 à Marguerite de Mossier. Destitué, par jugement, de son titre de baron le 21 janvier 1666, pour avoir, aidé d'amis ou de serviteurs, attaqué et fait tuer Antoine de Servières.

Il l'attaqua dans la rue, le poursuivit, mit le siège devant la maison où celui-ci s'était enfermé, en défonça la toiture pour y pénétrer et fit mettre le malheureux à mort.

    Henry de Salers 1re race Fils du précédent, issu du premier lit
    François III de Salers 1re race Né vers 1575, marié en 1593 à Jeanne de Saint-Martial puis en secondes noces en 1607 ou 1617 à Diane de Saint-Priest
1565 1585 François II de Salers 1re race Marié le 25 janvier 1567 à Suzanne Andrieu de la Gâne
1536 1565 François I de Salers 1re race Né vers 1510, marié en 1539 à Louise de Beaupoil de Saint-Aulaire
  vers 1536 Nicolas de Salers 1re race 3e fils du précédent, né vers 1470, marié le 20 janvier 1509 à Charlotte de Saint-Chamans, titré premier baron de Salers
  1477 Jean II de Salers 1re race Intenta un procès contre les bourgeois de Salers pour crime de lèse-seigneurie, marié en 1467 à Catherine de Rochefort
  avant 1438 Jean I de Salers 1re race fils du précédent, issu du second mariage
    Guy V de Salers 1re race Neveu par alliance du Pape Clément VI, Pape en Avignon, rend hommage en 1405 au Duc de Berry, né vers 1348, marié le 14 octobre 1371 à Guine de Pesteils. Veuf, il se marie en secondes noces, vers 1390, avec Irlande de Tournemire
    Guy IV de Salers 1re race Né vers 1320, marié à Irlande de Rochefort en 1344, née vers 1325
    Pierre 1er de Salers 1re race Né vers 1300, marié en 1315 à Clémence d'Ussel, rend hommage à l'évêque de Clermont en 1331
    Guy III de Salers 1re race Né vers 1280, marié à Souveraine de Brezons en 1296
    Guy II de Salers 1re race Marié en 1276 avec Thimoux Aymone de Scoraille, réorganise les communaux accordés aux habitants
1230 1276 Hélin (Elim ou Helme) de Salers 1re race Fils du précédent, croisé aux côtés de Saint-Louis
1190 1239 Séverin de Salers 1re race A eu 5 fils
    Hugues de Salers 1re race Donation à l'église d'Aubazine
1103 1112 Guy 1er de Salers 1re race  
vers 1095   Séverin de Salers 1re race Chevalier, se croise en 1095 au Concile de Clermont
1049 1069 Pierre de Salers 1re race Seigneur mais pas forcément Chevalier, son domaine s'étend sur Saint-Paul et Fignac-Espinassoles
vers 1029   Eustorg (Astorg) de Salers 1re race militis de Salern, donc chevalier, il signe cette année-là, la donation d'Étienne 1er de Cheylade à l'abbaye de Sauxillanges, lorsqu'il entre en religion

Chronologie indicative

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  • 1095 : Séverin de Salers est présent au concile de Clermont à l'appel du pape Urbain II. Il se croise à cette occasion-là.
  • 1498 : Don par Géraud Vitalis, prêtre, de la Mise au Tombeau polychrome dans l'église Saint-Matthieu.
  • 1646 : Installation des Filles de Notre-Dame (ou de Marie), depuis Aurillac, congrégation religieuse d'influence ignatienne.
  • 1666 : Les Grands jours d'Auvergne condamnent le baron de Salers à la peine de mort et la destruction de son château.
  • 1827 : Retour définitif à Salers des religieuses des sœurs de Notre-Dame[25].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires de Salers
Période Identité Étiquette Qualité
2020 En cours Jean-Louis Faure DVD Jean-Christophe Borne - Chantal Emounerie - Roland Chabanon - Jean-Pierre Lafeuille - Marie-Laure Laporte - Sébastien Apché - Sandrine Willot - Fabien Rouchy - David Georges - Jean Lescure (démissionnaire en 2020)
2014 2020 Jean-Louis Faure DVD Jean-Christophe Borne, 1er adjoint - Chantal Emounerie, 2e adjoint - Antoine Bancarel, conseiller - Roland Chabanon, conseiller - Pierre Capel, conseiller - Jean-Pierre Lafeuille, conseiller - Marie-Laure Laporte, conseillère - Yann Holley, conseiller (démissionnaire en 2014) - Syrthe Lacoste, conseiller (démissionnaire en 2014) - Georges Leybros, conseiller (démissionnaire en 2014)
2008 2014 Jean Maltcheff apparenté PS[26] Patrick Berger, 1er adjoint - Jean-Louis Faure, 2e adjoint (démissionnaire en 2011) - Christian Lacombe (devenu 2e adjoint en 2012) - Célia Grandjean, conseillère - Marie-Pierre Mary, conseillère (démissionnaire en 2012) - René Freissinier, conseiller - Georges Leybros, conseiller - Michel Senaud, conseiller - Françoise Touzain, conseillère (démissionnaire en 2009) - Cédric Tartaud-Gineste, conseiller
2001 2008 Michelle Celarier-Descœur PR-UMP Monsieur Jarrige, 1er adjoint (décédé en cours de mandat) - Jean-Claude Fruquière, 2e adjoint - Bruno Lhomme, conseiller - Daniel Gil, conseiller - Serge Borne, conseiller - Etienne Roquette, conseiller - Agnès Maltcheff, conseiller - Carole Georges, conseiller - Michel Robert, conseiller
1995 2001 Michelle Celarier-Descœur UDF Conseiller général du canton de Salers (1995-2004)
1984 1995 Michelle Celarier-Descœur UDF  
1984 1984 Jean Cros    
1983 1984 Georges Dauzet    
1977 1983 Charles Maigne   Jojo Laval, Barrière, Leybros, Louis Leymarie, Paul Vergne, Delsol, J. Maltcheff, R. Borne, Georges Dauzet, Delcher, Roux
1971 1977 Charles Maigne   Jean Maltcheff, 1er adjoint
1968 1971 Charles Maigne    
1945 1968 Antoine Feniès    
1944 1945 Clément Laval   Antoine Feniès, membre du conseil municipal
1940 1944 Henry de Lestrade   Président de la délégation spéciale
1930 1940 Géraud Maigne   Clément Laval, adjoint
1930 1930 Adrien Pierre Peyrac   Intérim
1929 1930 Richard Chalvignac    
1925 1929 Edouard Joanny   Antony Lafarge adjoint au maire
1924 1925 Richard Chalvignac    
1923 1924 Adrien Pierre Peyrac    
1919 1923 Pierre François Albert Lapeyre   Commandeur de la Légion d'Honneur[27] décède en 1923 - 1er adjoint Chalvignac
1916 1919 Léonard Jarrige    
1907 1916 Sébastien Vergne   décède en 1916
1899 1904 Guillaume Jean   Basset 1er adjoint
1888 1899 Pierre Jules Rolland    
1882 1888 Jules Layac    
1881 1882 Gaston Gabriel Tyssandier d'Escous   Layac (adjoint), Delalo, Rastoil, Serre, Fouilhoux, Blau, Castanier, Maigne, Verdier, Chavaroche, Barbet
1865 1881 Pierre Jules Rolland    
1853 1865 Henry Pierre François Marie Bertrandy   Notaire. Rion, adjoint, Delalo, Espinasse, Rolland, Astorg, Cazals, Vergne, Sevestre, Rongier, conseillers municipaux
1847 1853 Henri de Roquemaurel   Guy Barbet, adjoint, gendre de Jean de La Ronade
1840 1847 Jean Rolland   Valette, Barbet conseillers municipaux
1832 1839 Jean de Dieu André de La Ronade Orléaniste Jean Rolland, adjoint, Elie de Raffin, Delalo, Lapeyre, Talandier, Rongier, Joseph Vergnes, Jacques Espinasse, conseillers
1831 1832 François Lapeyre   Antoine Revel, adjoint
1829 1831 Maurice François Delalo   François Lapeyre, adjoint
1829 1829 Jean-Marie de Raffin de la Raffinie Légitimiste  
1822 1829 Pierre-François-Marie Bertrandy Légitimiste Barthelemy Veschambres, Jean-Baptiste Valette, Jean-Louis de Roquemaurel, Pierre Riou II, Antoine Rougier, Antoine Maigne, Jean Sevestre, conseiller municipaux
1817 1822 Jean-Marie de Raffin de la Raffinie Légitimiste chevalier de l'Ordre de Saint-Louis
1806   Jean-Marie-Antoine Tyssandier   Raymond Claux, adjoint; Barthelemy Veschambres; Jean-Baptiste Valette; Pierre-Antoine Lapeyre; Antoine Salvage; François Riou; Antoine Revel; Pierre Lizet; Jean-Marie Laraffinie; François-Marie Bertrandy, membres du conseil municipal
1801 1806 François Rion (ou Riom)    
1795   Raymond Claux Révolutionnaire  
1794   Delpeuch Révolutionnaire  
1791 1794 Guillaume Rongier Révolutionnaire Secrétaire de mairie en 1790, décède en */ 1794
1790 1791 Jean-Marie de Raffin de la Raffinie Royaliste comte, garde de corps du Roy 1785

La commune est jumelée avec[28] :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 316 habitants[Note 2], en évolution de −5,67 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1341 6451 4971 1831 2861 2821 2431 2741 026
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9879851 0901 0331 0261 0491 0191 015907
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
887760743603620630608558561
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
533521480451439401368354329
2021 - - - - - - - -
316--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 17,9 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (53,2 %) est supérieur au taux départemental (35,6 %).

En 2019, la commune comptait 155 hommes pour 170 femmes, soit un taux de 52,3 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2019 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,6 
90 ou +
7,8 
16,7 
75-89 ans
26,0 
29,9 
60-74 ans
23,0 
19,6 
45-59 ans
18,3 
12,0 
30-44 ans
8,2 
10,6 
15-29 ans
10,9 
8,7 
0-14 ans
5,8 
Pyramide des âges du département du Cantal en 2021 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
3,1 
10,1 
75-89 ans
13,5 
22,9 
60-74 ans
22,6 
21,8 
45-59 ans
20,5 
16,1 
30-44 ans
15,2 
13,8 
15-29 ans
11,9 
14,2 
0-14 ans
13,3 

Manifestations culturelles et festivités

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Vue de Salers.

Bâtiments et lieux publics remarquables

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Place Tyssandier-d'Escous.
Place Tyssandier-d'Escous tout à la fin du XIXe siècle : il s'y trouve encore les hales du XVIIe siècle

Les bâtiments publics comme les maisons des Sagraniers sont bâties en pierre volcanique noire, typique de la région. Parmi les lieux remarquables, on peut citer :

  • la place Tyssandier-d'Escous, dédiée au rénovateur de la race salers, entourée de maisons Renaissance dans le plus pur style de la Haute-Auvergne, cette place (aussi place de la Mairie) présente en son centre un buste de l'agronome qui succéda à l'ancienne halle à grains, appelée guabrinole, qui servait sous l'Ancien Régime pour la mesure des grains avec des niveaux sur chaque pilier.
  • la maison dite du Bailliage, ayant été la propriété de la famille Sevestre, portant des traces des meneaux arrachés des fenêtres pour raisons fiscales, elle fut également la propriété de la famille Mossier. Elle porte le nom de bailliage en référence à ses précédents propriétaires qui furent magistrats civils, mais il n'a pas été établi que le bailliage, issu de Crèvecœur à Saint-Martin-Valmeroux, se soit établi de manière permanente dans cette demeure.
  • la maison de la famille Chazette de Bargues avec un balcon en pierre de lave du XVe siècle orné de sculptures. Cette maison est la première dans la rue des Nobles.
  • La maison du Commandeur de Mossier[34] qui accueille le Musée de l’histoire de Salers et de ses traditions populaires. Belle demeure bourgeoise Renaissance avec sa galerie de style gothique et sculptures symboliques, ses clefs de voûte et culots de retombées d’ogives - Grandes salles, salons et mobiliers provenant en partie de la maison mitoyenne Dolivier (XVIIIe et XIXe siècles) - Cheminées monumentales (XVe siècle) - Pharmacie classée ISMH (1891) - Demeure inscrite à l’ISMH en 1927. Photos de la région de Salers par l’abbé Gély vers 1911.
  • la maison de la Ronade, dont les fondations datent du XIIIe siècle. Bâtisse de la famille du même nom, elle est devenue un salon de thé avec chambres d'hôtes.
  • la porte du Beffroi et la porte de la Martille qui sont les derniers vestiges de l'ancien rempart médiéval.
  • la chapelle dite Lizet qui s'avère être la chapelle de la mission diocésaine devenue depuis maison de retraite, une exposition permanente y est organisée : Salers, regards sur la peinture et la sculpture. Cette chapelle date du XVIIIe siècle, époque à laquelle les procédures foncières ont permis aux missionnaires diocésains de s'établir à Salers.
  • le beffroi de Salers, XVe siècle, il domine la rue commerçante du même nom, c'était l'un des quatre points d'accès de la cité.
  • l'hospice Lizet, il est dissimulé par le beffroi et abrite un artisan d'émaux. C'est le premier hospice de Salers, fondé par Pierre Lizet, premier président du Parlement de Paris au XVIe siècle.

Lieux de culte

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Mise au tombeau (église Saint-Matthieu).
Église Saint-Matthieu.
  • L'église Saint-Matthieu est une reconstruction de la fin du XVe siècle, mais le portail rappelle le reste de l'église romane qui la précédait, néanmoins intégralement restaurée à la fin du XIXe après que la foudre fut tombée dessus. Parmi les ornements, des tapisseries du XVIIe siècle, dont une est le « Serment de Montmartre », acte fondateur de la Compagnie de Jésus par saint Ignace de Loyola, ainsi qu'une Mise au tombeau polychrome datée de 1495, offerte par le père Géraud Vitalis pour la reconstruction et la consécration de l'église.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Lorette se trouve à l'est, en direction de la montagne, vers Malprangère. Elle date du XIXe siècle, d'un style néo-byzantin particulier, elle fut bâtie sur les restes de la chapeloune voulue par un seigneur de Salers, datant des alentours de 1450 et source d'un pèlerinage local dont les archives attestent de guérisons.

Salers a compté dans son histoire d'autres lieux de culte, aujourd'hui reconvertis ou détruits :

  • la chapelle du couvent des religieuses de Notre-Dame, sans doute détruite après-guerre avec l'ensemble conventuel, l'actuelle salle des fêtes est l'unique vestige de l'ensemble ;
  • la chapelle du couvent des Franciscains Récollets de Barrouze, détruite avec l'ensemble pendant la Terreur ;
  • une chapelle est mentionnée dans le château des barons de Salers, qui sera rasée en 1666 avec le corps seigneurial en exécution des Grands Jours d'Auvergne[35] ;
  • la chapelle Lizet (l'originale) est située sous la porte du Beffroi, elle est aujourd'hui une librairie après avoir été un magasin de souvenirs et fut le premier Hôtel-Dieu au XVIe siècle, fondé par Pierre Lizet.

Points de vue

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L'esplanade de Barrouze est l'un des plus beaux points de vue de la ville, avec un aperçu de la vallée de la Maronne et du puy Violent.

Particularités et distinctions

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Salers est la première ville de France dont les habitants aient décidé ensemble d'arrêter de fumer.(Référence Nécessaire)

Salers est aujourd'hui membre de l'association plus beaux villages de France.

Salers a donné son nom à la race de vaches salers. Cette race a été lancée par Ernest Tyssandier d'Escous dont le buste se dresse sur la place principale de la ville.

Salers a aussi donné son nom à un fromage, le salers, version labellisée du fromage cantal, et à une liqueur de gentiane : le Salers Gentiane, concurrent de la Suze.

En 2008, le village a reçu son premier défibrillateur automatique externe de la part de la MGP au Salon des Maires, il est situé en accès libre dans l'escalier derrière l'office de tourisme intercommunal.

En , Salers a été distinguée du Prix Territoria d'Or « Parrainage européen » pour le texte de sa charte du jumelage.

Philatélie

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Un timbre postal, d'une valeur de 0,65 franc, représentant les bâtiments les plus prestigieux du village (maison Sevestre, maison de La Ronade, maison de Bargues, beffroi, maison Flogeac…) a été émis en 1974, sur proposition de la Société des Amis de Salers. Ce timbre est l'œuvre de l'artiste Claude Durrens[42].

Personnalités liées à la commune

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Tyssandier d'Escous.
  • Pierre Lizet (1482-1554), conseiller (1515), puis premier président du Parlement de Paris en 1529. Il fonda en avril 1532 l'hôtel-Dieu (actuel magasin d'émaux sous le porche du beffroi).
  • L'abbé Veyssier, en 1520, était resté parmi les pestiférés de la ville, décimée à hauteur de 400 personnes.
  • Jehan de Vernyes, né en 1530 à Salers, maître des requêtes de l'Hôtel du roi Henri IV dans l'entourage duquel il a vécu, auteur de Mémoires sur l'Auvergne au temps de la Ligue adressé à Henri IV (en 1589 et 1593), et d'une Correspondance, qui ont été édités.
  • Mathieu de Chalvet de Rochemonteix (1528-1607), neveu de Pierre Lizet, président du Parlement de Toulouse, nommé par Henri IV, conseiller en ses Conseils d'État et privé.
  • Pierre de La Farge (1647-1741), bourgeois et seigneur de Rochemonteix, s'est distingué à la bataille de Malplaquet en 1709. Il fut anobli par lettres-patentes de Louis XIV en 1711.
  • Jean-Baptiste Gros, homme politique né le à Salers (Cantal) et mort à une date inconnue.
  • Ernest Tyssandier d'Escous (1813-1889), rénovateur de la race bovine salers.
  • Jules-Antoine Badal (1840-1929), inventeur de l'optomètre.
  • Gérard Delangle (1948-1996), libraire, bibliophile, créateur des Fêtes Renaissance de Salers.
  • Philippe Garrigue (1935-2014), historien, guide touristique, fondateur du musée de Salers.

Monument aux morts

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Édifié en 1922, il rend hommage aux Sagraniers morts pour la Grande Guerre et des autres conflits mondiaux.

Héraldique

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Blason de Salers Blason
De gueules à la tour d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
Détails
Le blason d'origine ne portait que la tour qui est « de Salers » flanquée d'un mur d'enceinte à dextre. Par la suite, le chef de France a été ajouté, indiquant qu'il s'agit d'une « bonne ville », une ville relevant du roi. Plusieurs explications sont avancées : l'implantation du bailliage royal des Montagnes d'Auvergne dans la ville de Salers, au détriment du château de Crèvecœur près de Saint-Martin-Valmeroux. Les Grands jours d'Auvergne en 1666 qui ont vu la condamnation des barons de Salers et le rachat par la suite de la baronnie par la famille de Scorailles. Philippe Garrigue considère que le chef de France est une excentricité des autorités locales du XXe siècle.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Fantaisie héraldique

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Fantaisie héraldique pour le jumelage Salers-Hollókő.

À l'occasion du jumelage avec Hollókő, une construction héraldique a été apportée à cette cérémonie en mai 2010. Il s'agit de voir les deux blasons inclinés l'un vers l'autre comme il en était l'usage lors du mariage de deux familles nobles et dont les armes étaient frappées sur les menus des convives.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Garrigue, Philippe : Salers en aquarelles, 2009
  • Garrigue, Philippe : Les Seigneurs de Salers, essai généalogique, 2006
  • Garrigue : Les tapisseries du Canton de Salers, Aurillac, 1992
  • Ribier, René de : Les paroisses de l'Archiprêtré de Mauriac, Notice historique, Champion éditeur, 1920.
  • Jalenques, Louis : Salers, notice historique et descriptive à l'usage des touristes, 1912.
  • Delrieu, Abbé : L'ancienne Mission de Salers (1674-1792), 1895, Saint-Flour, Boudounelle
  • Chabau, Abbé J-B. : Pèlerinages et sanctuaires de la Sainte Vierge dans le diocèse de Saint-Flour. Aurillac, 1888
  • Randanne, Abbé : Étude historique sur l'ancienne mission diocésaine de Clermont et ses quatre maisons: l'hermitage, Salers, Banelle et La Chasse, Clermont-Ferrand, 1885.
  • Delmont, Théodore (Abbé) : Histoire du Pèlerinage de Notre-Dame de Lorette à Salers, 1885
  • de Ribier du Châtelet, Dictionnaire statistique et historique du département du Cantal, 1857

Monographies

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  • Pieux et tristes souvenirs du monastère de Notre-Dame de Salers par l'abbé J. Cheyrier, 1904, Mauriac - imprimerie générale
  • Souvenir de Notre-Dame, Salers, 29, 30 et - Hommage de reconnaissance et de respectueuse affection à Madame la Supérieure et a toutes nos bonnes maitresses.
  • Nostra Istoria, Revue annuelle de la Société Historique du Pays de Salers, la SHPS ne dispose que d'un blog et non pas d'un site internet, il n'est pas possible de le référencer ici.
  • Le Saint Sépulcre de Salers, par Pierre Quarré in Bulletin Monumental de la Société Française d'Archéologie, 1941, p. 65 à 80.

Travaux universitaires

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  • Meyniel, Benjamin, Un Magistrat auvergnat dans la mouvance royaliste à l'apogée de La Ligue: Jehan de Vernyes, 1589-1593. mémoire de master I, Limoges, 2005
  • Cédric Tartaud-Gineste, Histoire religieuse de Salers, paroisse de Haute-Auvergne à l'époque moderne - 1450-1792, Mémoire de Maîtrise d'Histoire, Sorbonne, 2002
  • Goldsmith, James Lowth, Les Salers et Scorailles, seigneurs de Haute-Auvergne. 1500-1789, Clermont-Ferrand, 1984 (traduction de sa thèse en anglais de 1969)
  • 1964 : La Grande Frousse ou La Cité de l'indicible peur, en partie tourné à Salers avec des habitants comme figurants[43], réalisé par Jean-Pierre Mocky.
  • 1989 : Huguenot, une journée à Salers pendant les Guerres de religion (film documentaire d'après le spectacle de Yves Krier, écrit par Gérard Delangle). Les illustrations sont réalisées par le dessinateur de bandes dessinées Lidwine.
  • 2009 : Salers et le pays de Tyssandier d'Escous, de Christophe Monteil et Philippe Deiber.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. L'ancienne appellation Salersois était encore la seule en vigueur dans le Dictionnaire des appellations ethniques de la France d'A. Rolland de Denus, 1889, p. 45-46
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Salers » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Salers - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Salers - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2019 - Commune de Salers (15219). », (consulté le ).

Autres sources

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  1. Le « s » n'est pas prononcé, il est le résultat de la déformation du « n » médiéval.
  2. Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198)
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Salers et Marmanhac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Marmanhac », sur la commune de Marmanhac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Marmanhac », sur la commune de Marmanhac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Émile Amé, Dictionnaire topographique du Cantal, Paris, 1897 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
  14. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 639a
  15. a et b François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 172
  16. Altération du « L » intervocalique en [g] en dialecte haut-auvergnat local.
  17. Dictionnaire statistique du Cantal par Ribier du Châtelet, tome IV
  18. Voir la thèse de doctorat soutenue en 1969 de James Lowth Goldsmith sur les barons de Salers
  19. Les manuscrits les plus authentiques faisant référence à cette période de l'histoire de Salers sont consignés dans le Livre des Luminiers ou Livre rouge déposé aux Archives départementales du Cantal sous la cote 5 E 1378/1.
  20. Fléchier dans son ouvrage Les Grands Jours d'Auvergne décrit la liste des seigneurs d'Auvergne condamnés par le pouvoir royal
  21. Cette famille, titulaire de la seigneurie de Salers, s'éteindra avec l'ultime marquise de Salers-Scorailles en 1820, qui était divorcée du comte de Naucaze
  22. L'historien américain James Lowth Goldsmith effectua des recherches en 1969 à Aurillac et consacra la thèse de doctorat qu'il soutint à Harvard en 1971 aux Salers et aux Scorailles, seigneurs de Haute-Auvergne. Ce travail, publié par l'Institut d'études du Massif Central, a été pilonné parce qu'invendu et les exemplaires encore sur le marché sont rares, ils peuvent néanmoins se trouver pour une certaine somme sur internet
  23. Gabrielle de La Tour d'Auvergne, thèse de doctorat https://theses.fr/2011CERG0545 page 72
  24. Philippe Garrigue - Les Seigneurs de Salers, essai généalogique, 2006 et Cédric Tartaud-Gineste, mémoire de maîtrise sur l'histoire religieuse de Salers, 2002
  25. Ordonnance du roi Charles X no 5453 du 1er avril 1827
  26. La Montagne édition du Cantal, datée du 30 novembre 2010
  27. « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Lien des projets de jumelage sur le site du ministère des Affaires étrangères »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
  34. La Montagne édition Cantal du 24 novembre 2011
  35. James Lowth Goldsmith, Les Salers et les Scorailes, seigneurs de Haute-Auvergne
  36. Cédric Tartaud-Gineste, mémoire de maîtrise sur l'histoire religieuse de Salers, 2002, annexes
  37. Archives des missionnaires diocésains de Salers
  38. Archives des Religieuses de Notre-Dame de Salers étudiées en 2013 par la Société Historique du Pays de Salers, page 27 des annales
  39. a et b Archives des Religieuses de Notre-Dame de Salers étudiées en 2013 par la Société Historique du Pays de Salers
  40. Les paroisses de l'archiprêtré de Mauriac par René de Ribier
  41. Archives paroissiales numérisées en 2011 par la Société Historique du Pays de Salers
  42. Portail du timbre par La Poste
  43. Article du journal La Montagne du 31 juillet 2012.