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Sainte-Marthe (Lot-et-Garonne)

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Sainte-Marthe
Sainte-Marthe (Lot-et-Garonne)
La mairie (avril 2015).
Blason de Sainte-Marthe
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Marmande
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne
Maire
Mandat
Bernard Massias
2020-2026
Code postal 47430
Code commune 47253
Démographie
Gentilé Saint-Marthais
Population
municipale
656 hab. (2021 en évolution de +13,3 % par rapport à 2015)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 24′ 53″ nord, 0° 08′ 59″ est
Altitude 79 m
Min. 28 m
Max. 94 m
Superficie 9,65 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Marmande
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Forêts de Gascogne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sainte-Marthe
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Sainte-Marthe
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Sainte-Marthe
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Sainte-Marthe
Liens
Site web mairie-saintemarthe.fr

Sainte-Marthe est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Localisation

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La commune est située dans l'aire d'attraction de Marmande.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Fourques-sur-Garonne, Sainte-Gemme-Martaillac, Bouglon, Caumont-sur-Garonne, Grézet-Cavagnan, Le Mas-d'Agenais et Samazan.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 825 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-Curton à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 867,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Sainte-Marthe est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marmande, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,6 %), forêts (26,1 %), prairies (15 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones urbanisées (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Sainte-Marthe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment l'Avance et le Gauret. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1999 et 2009[16],[14].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Marthe.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[19].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

La commune doit son nom à celui de la sainte patronne du village, sainte Marthe de Béthanie. La paroisse est citée pour la première fois au XIIIe siècle par un cartulaire d’Agen faisant état de l’existence d’un village appelé Sancta Marsa[20].

La commune de Sainte-Marthe est détachée de celle de Fourques-sur-Garonne le .

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1942 1979 Marie Joseph Seré de Lanauze    
1979 mars 1989 Élie Chaulet    
mars 1989 2014 Michel Sauvage   Retraité laiterie
mars 2014
(réélu en mai 2020[21])
En cours Bernard Massias[22]   Retraité cadre supérieur de Caisse d'Épargne

Démographie

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Les habitants sont appelés les Saint-Marthais[23].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 656 habitants[Note 3], en évolution de +13,3 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
680682689668629608599571559
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
540579476466440441433399393
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
364302306381383460471532605
2021 - - - - - - - -
656--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason à dessiner Blason
D'azur à l'écusson d'argent chargé d'un dragon de gueules, accompagné de trois étoiles d'or rangées en chef et de sept roues de moulin du même ordonnées en orle sur les flancs et la pointe; au chef cousu de gueules chargé d'un léopard d'or armé et lampassé d'azur[32].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Sainte-Marthe et Saint-Martin-Curton », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Martin-Curto » (commune de Saint-Martin-Curton) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Martin-Curto » (commune de Saint-Martin-Curton) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Marthe ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marmande », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Marthe », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  20. Sainte-Marthe sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 13 avril 2015.
  21. Patrick Parage, « Le bourg, leur projet », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 20.
  22. Sainte-Marthe sur le site de l'amicale des maires de Lot-et-Garonne, consulté le 13 avril 2015.
  23. Nom des habitants de la commune sur le site habitants.fr, consulté le 13 avril 2015.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Église Sainte-Marthe sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 13 avril 2015.
  29. Église Saint-Sauveur sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 13 avril 2015.
  30. « Château de Lanauze », notice no PA00084234, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Château de Lanauze sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 13 avril 2015.
  32. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.