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Rue des Hospitalières-Saint-Gervais

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4e arrt
Rue des Hospitalières-Saint-Gervais
Voir la photo.
Rue des Hospitalières-Saint-Gervais.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 4e
Quartier Saint-Gervais
Début 46, rue des Rosiers
Fin 45, rue des Francs-Bourgeois
Morphologie
Longueur 92 m
Largeur 10 m
Historique
Ancien nom Rue des Dames-Hospitalières
Passage des Dames-Saint-Gervais
Géocodification
Ville de Paris 4574
DGI 4659
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue des Hospitalières-Saint-Gervais
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 4e arrondissement de Paris)
Rue des Hospitalières-Saint-Gervais
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La rue des Hospitalières-Saint-Gervais est une rue piétonne du 4e arrondissement de Paris.

Situation et accès

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Cette voie va de la rue des Rosiers au sud, à la rue des Francs-Bourgeois au nord. Sa longueur est de 92 m.

Ce site est desservi par la station de métro Saint-Paul.

Origine du nom

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La rue doit son nom au couvent des religieuses hospitalières Saint-Gervais également appelées hospitalières de Saint-Anastase

L'hôtel d'O en 1737 avec l'emplacement de la rue des Hospitalières-Saint-Gervais.

La rue des Hospitalières-Saint-Gervais s'est appelée « rue des Dames-hospitalières », et plus anciennement « passage des Dames-Saint-Gervais ».

Il s'agissait, à l'origine, d'un passage étroit reliant deux impasses, tracées autour du marché des Blancs-Manteaux créé en 1811 sur le site de l'hôtel d'O qui était l'hôpital des religieuses hospitalières de Saint-Gervais dont la communauté avait été supprimée en 1795. Ce passage a ensuite été élargi en rue de 10 m de large par décision ministérielle du , comme rue de pourtour de ce marché. Elle a reçu son nom actuel en 1844.

Cette rue fait partie du quartier juif du Marais, surnommé « le Pletzl ».

Elle a été piétonnisée à l'automne 2016 et les aménagements correspondants (suppression des trottoirs, pose de bancs, etc.) ont été achevés au printemps 2018[1].

L'espace de la rue située devant l'école élémentaire des Hospitalières-Saint-Gervais a été dénommée parvis des 260-Enfants en [2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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On y trouve plusieurs commerces typiques (Librairie du Temple, supérette kascher, restaurant Chez Marianne et ancienne librairie Hebraïca Judaïca).

  • Au no 1 bis : espace d'animation des Blancs-Manteaux, qui était précédemment l'emplacement de l'hôpital Saint-Gervais ou hôtel d'O où étaient installées, de 1655 à 1790, les religieuses hospitalières de Saint-Anastase. Ce marché couvert fut construit entre 1813 et 1819 en pierres de taille, et inauguré le . Il a été récemment reconverti en salle polyvalente (activités sportives et culturelles), l'espace d'animation des Blancs-Manteaux.
  • Au no 6 se trouve l'Institut médico-pédagogique Binet-Simon[3], qui accueille de jeunes déficients intellectuels entre 3 et 16 ans. Une quarantaine d'enfants y sont scolarisés, encadrés par cinq instituteurs spécialisés. La structure est gérée par l'APAJH[4], Association pour adultes et jeunes handicapés.
  • Aux nos 8 et 10, devenu le parvis des 260-Enfants, se trouve l'école élémentaire des Hospitalières-Saint-Gervais, occupant une partie de l'espace de l'ancien marché des Blancs-Manteaux. L'ancien pavillon de boucherie, grande halle en pierres de taille (d'une superficie de 434 m2), sert aujourd'hui de préau. C'est la raison de la présence sur sa façade de deux fontaines à tête de bœuf en bronze, réalisées par le sculpteur Edme Gaulle en 1819.

Le diptyque composé de deux têtes de bœuf en bronze fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [5].

Le mur de gauche de la cour de l’école du no 10 reprend le tracé de l’enceinte de Philippe Auguste[6].

  • Au no 12 se trouvait une librairie spécialisée, Hebraica Judaica, remplacée en par un magasin de vêtements de sport. Les locaux hébergeaient autrefois le restaurant Rozenstroiks, lieu de rendez-vous des tailleurs, fourreurs, casquettiers et orfèvres.

Le parement extérieur de l’enceinte de Philippe-Auguste subsiste le long de la façade de l’immeuble formant un angle droit avec l’école du no 10[6].

Notes et références

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  1. Ph.B., « Paris : la rue des Hospitalières-Saint-Gervais transformée en place piétonne », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  2. Paris : une « place des 260-Enfants » déportés dans le Marais
  3. « Institut médico-pédagogique Binet-Simon », ais.scola.ac-paris.fr.
  4. APAJH, www.apajh.org.
  5. Notice no PA00086346, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. a et b Renaud Gagneux, Denis Prouvost et Emmanuel Gaffard, Sur les traces des enceintes de Paris: promenades au long des murs disparus, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-322-6).

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