Rue de Trévise (Lille)
Rue de Trévise | |
Vue de la rue de la porte de Valenciennes (ancienne usine Le Blan à droite) | |
Situation | |
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Coordonnées | 50° 37′ 16″ nord, 3° 04′ 25″ est |
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Ville | Lille |
Quartier(s) | Lille-Moulins |
Début | Place Déliot |
Fin | place Guy-de-Dampierre |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 700 m |
Largeur | 10 m |
Histoire | |
Création | 1837 |
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La rue de Trévise est une rue de Lille.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située dans le quartier de Lille-Moulins, l'avenue relie la place Déliot à la porte de Valenciennes.
Elle croise la rue de Fontenoy, rejoint la rue Montesquieu à sa gauche, croise les rues de Douai et Jean-Jaurès.
La rue est une voie à assez faible circulation à sens unique comportant très peu de commerces.
Elle est desservie par la station de métro Porte de Valenciennes.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette voie est nommée en référence au maréchal Mortier, tué dans un attentat en 1835, qui portait le titre de duc de Trévise. Elle porte le nom de « rue Napoléon » sous le Second-Empire et reprend son premier nom à la chute du régime en 1870.
Historique
[modifier | modifier le code]La rue est ouverte en 1837 pour former un axe est-ouest au départ de la place Déliot, centre de l'ancienne commune de Moulins avec son église, sa mairie et son marché, au début de sa période d’industrialisation, à une époque où la plupart des rues existantes étaient orientées nord-sud (rues d’Arras, rue de Douai, rue de Ronchin (actuelle rue Jean Jaurès), rue des Canonniers (actuelle rue de Fontenoy). Sa création a été permise par l’abandon de terrains appartenant à Wallaert frères du chemin de Thumesnil (actuelle rue de Thumesnil) à la rue de Fontenoy, par Madame Veuve Bériot propriétaire d’une sucrerie à proximité, de la rue de Fontenoy à la rue de Douai. Elle fut ensuite prolongée jusqu’à la place de Valenciennes[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]La rue au XXIe siècle
[modifier | modifier le code]La rue est bordée d’usines du XIXe siècle ou du début XXe siècle fermées au cours de la deuxième moitié du XXe siècle à l’exception de l'usine de produits pharmaceutiques LFB, seule activité industrielle importante du quartier dans les locaux de l'entreprise fondée à Moulins en 1825 par Théodore Lefèbvre ensuite usine Theolaur peinture jusqu'au début du XXIe siècle. Quelques-unes ont été détruites et remplacées par des logements, notamment celles de l'entreprise "Filatures et Filteries de France" qui s’étendaient jusqu’à la rue de Valenciennes. L’ancienne manufacture Duplouy à l’angle de la rue Jean-Jaurès devrait être également être remplacée par des logements[2]. D'autres ont été réaménagées, ainsi l’ancienne usine de retorderie Le Blan du n° 84 pour l’Institut d’études politiques de Lille ensuite transféré dans les anciens locaux de la faculté de lettres rue Auguste-Angellier dans le quartier Saint-Michel puis utilisée par divers services administratifs[3], celles à l’angle de la rue de Fontenoy, fermées en 1994 puis réaménagées en 1995 accueillent la faculté de droit (Université de Lille)[4].
La rue était bordée de plusieurs courées la plupart supprimées, d’autres réhabilitées, telle la cour Moderne.
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Université Lille II dans l’ancienne filature Le Blan à l'angle des rues de Trévise et de Fontenoy
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« Au calice » angle rue de Trévise-rue Jean-Jaurès
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- A. Bertrand, rues de Lille, Lille, imprimerie Castiaux, , p. 102
- « Qui veut acheter cette ancienne usine dans le quartier de Moulins à Lille ? / Lille Actu », sur actu.fr, (consulté le ).
- Jean Marie Leuwers, Promenades moulinoises, HPC Adlis avec le soutien du Conseil général du Nord et de la Ville de Lille, , 74 p. (lire en ligne), p. 17
- .Jean Marie Leuwers, Promenades moulinoises, HPC Adlis avec le soutien du Conseil général du Nord et de la Ville de Lille, , 74 p. (lire en ligne), p. 8-9