Rue Saint-Sauveur (Paris)
2e arrt Rue Saint-Sauveur
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Situation | |||
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Arrondissement | 2e | ||
Quartier | Bonne-Nouvelle | ||
Début | 181, rue Saint-Denis | ||
Fin | 102, rue Montorgueil 2, rue des Petits-Carreaux |
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Morphologie | |||
Longueur | 250 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8976 | ||
DGI | 8752 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Saint-Sauveur est une rue du 2e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue Saint-Sauveur est située dans le 2e arrondissement de Paris, dans le quartier de Bonne-Nouvelle.
Elle est globalement orientée est-ouest, parallèlement à la rue Réaumur et au sud de cette dernière. Elle commence entre les nos 181 et 183 de la rue Saint-Denis, coupe la rue Dussoubs et aboutit au carrefour des rues des Petits-Carreaux, Montorgueil et Léopold-Bellan.
Elle est située dans la zone piétonne du quartier Montorgueil.
Ce site est desservi par les stations de métro Réaumur - Sébastopol, Étienne Marcel et Sentier.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]La rue Saint-Sauveur doit son nom à l'église Saint-Sauveur, église aujourd'hui disparue, et dont l'emplacement se situerait de nos jours à l'angle nord-est de la rue, c'est-à-dire aux nos 2 et 2 bis de la voie actuelle. Pour mémoire, cette église n’était pas orientée, son chevet étant tourné vers l'occident. Cet ancien édifice, qui apparait avec de nombreux détails sur le plan de Turgot de 1739, possédait une unique tour sise à l'angle des rues Saint-Sauveur et Saint-Denis.
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie était déjà dénommée rue Saint-Sauveur en 1285. La partie qui était comprise entre les rues Montorgueil et Montmartre s'appelait autrefois « rue du Bout-du-Monde », puis est renommée « rue du Cadran » au début du XIXe siècle en l'honneur de l'établissement Wagner (l'horloger du Roi, situé au no 39 jusqu'en 1821) et enfin, en 1937, elle a pris le nom de « rue Léopold-Bellan ». Cette même partie avait été réunie à la rue Saint-Sauveur en 1851.
Elle est citée sous le nom, pour une partie, de « rue Saint Sauveur » et pour une autre partie « rue du Bout du monde » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « orde, boueuse, avec plusieurs taz d'immundices ».
Le 30 janvier 1918, durant la Première Guerre mondiale, les nos 22, 28 et 47 rue Saint-Sauveur sont touchés lors d'un raid effectué par des avions allemands[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]La rue comporte plusieurs monuments historiques :
- No 2 et 2 bis : emplacement de l'ancienne église Saint-Sauveur, aujourd'hui disparue ; un panneau Histoire de Paris en rappelle l'histoire ;
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Panneau Histoire de Paris. -
Statue d'une Vierge à l'Enfant dans une niche murale.
- No 12 : ancien hôtel d'Osmont, immeuble de rapport reconstruit par Jean-Jacques Osmont, secrétaire du roi, en 1749 suivant un plan en L, inscrit monument historique[2] ; sur l'hôtel Famini, au no 12, se trouve un cadran solaire (méridienne verticale déclinante)[3] ;
- No 14 : immeuble du XVIIIe siècle reconstruit en 1738 par l'entrepreneur Buron sur une cave médiévale, inscrit monument historique[4] ;
- No 16 : maison de rapport reconstruite en 1738 par l'entrepreneur Buron, inscrite monument historique[5] ;
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Porte d'entrée.
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Mascaron au-dessus de la porte.
- No 17 : immeuble inscrit monument historique[6] ;
- No 18 : immeuble de rapport aménagé en 1738-1739 sous la direction du maître-maçon Jacquemar, inscrit monument historique[7] ;
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Porte d'entrée.
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Mascaron au-dessus de la porte.
- No 20 : immeuble de rapport du XVIIIe siècle avec une façade étroite et un escalier de style Louis XIV, inscrit monument historique[8] ;
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Porte d'entrée.
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Mascaron au-dessus de la porte.
- No 22 : immeuble de rapport sur rue et un hôtel entre cour et jardin, inscrit monument historique[9].
La rue comporte également une installation murale de Pierre Comte, Mur des vents, à l'angle de la rue Dussoubs, le premier mur peint de Paris[réf. nécessaire].
Au croisement avec la rue Montorgueil se trouvait dans les années 2000 une plaque commémorative fantaisiste : « Karima BENTIFFA / Fonctionnaire / A VECU DANS CET IMMEUBLE / de 1984 à 1989 »[10].
Le groupe de rock alternatif La Souris Déglinguée lui consacre un titre dans l'album la Cité des Anges paru chez Celluloïd en 1984[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- Notice no PA75020002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Voir la Liste de cadrans solaires de Paris.
- Notice no PA00135363, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA75020003, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00086054, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA75020004, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA75020005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00133007, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Epigraphie immobilière parisienne » (consulté le ).
- (fr-fr) La Souris Déglinguée - Saint Sauveur, consulté le
Annexes
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Rue Saint-Sauveur », OpenStreetMap.
- « Rue Saint-Sauveur », www.insecula.com.