Rue Paul-Vaillant-Couturier (Argenteuil, Val-d'Oise)
Rue Paul-Vaillant-Couturier | |||
Grande-Rue : devanture d'une boucherie à la mi-Carême 1903. | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 56′ 41″ nord, 2° 15′ 06″ est | ||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Ville | Argenteuil | ||
Début | Rue Henri-Barbusse | ||
Fin | Place Pierre-Semard | ||
Morphologie | |||
Type | Rue | ||
Histoire | |||
Anciens noms | Grande-Rue Rue d'Enghien |
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Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
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La rue Paul-Vaillant-Couturier est une voie de communication d'Argenteuil dans le Val-d'Oise.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Cette rue commence son tracé à l'ouest dans l'axe de la rue Henri-Barbusse (anciennement rue de Saint-Germain[1]), au croisement avec la rue du 8-Mai-1945.
Elle rencontre notamment la rue de l'Hôtel-Dieu, passe la rue de la Liberté puis la rue Antonin-Georges-Belin puis croise l'avenue Gabriel-Péri.
Elle se termine place Pierre-Semard, à l'intersection avec le boulevard Karl-Marx et la rue du Docteur-Leray et se prolonge à l'est par la route d'Enghien qui traverse la ligne ferroviaire.
Elle est le principal accès au centre ville depuis la gare d'Argenteuil.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette rue tient son nom de Paul Vaillant-Couturier, (1892-1937), écrivain, journaliste et homme politique français, cofondateur du Parti communiste français.
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie de communication s'appelait autrefois Grande-Rue pour la partie dans le centre-ville, et s'arrêtait au carrefour de la Croix-Blanche. Au XIXe siècle, elle fut prolongée vers l'est sous le nom de rue d'Enghien[2], pour atteindre la voie ferrée[3].
Jusque dans les années 1930, elle était parcourue par la ligne 61 des tramways de la Société des transports en commun de la région parisienne[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- À son extrémité ouest, la Basilique Saint-Denys d'Argenteuil, construite en 1862.
- Au no 83, une fontaine Wallace[5].
- Au no 107, une cave dimière datant du début du XIIIe siècle. Elle fut utilisée au XXe siècle comme local de stockage pour une quincaillerie, et est aujourd'hui transformée en salle de concert.
- À la proximité immédiate de celle-ci se trouvait la maison natale de Georges Braque, aujourd'hui détruite et signalée par une simple plaque.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Elle a été représentée par Alfred Sisley dans une toile appelée La Grand-Rue à Argenteuil (1872)[6], et par Claude Monet dans L'entrée de la Grande-Rue à Argenteuil, l'hiver, (1875)[7].
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La Grande-Rue à Argenteuil, Alfred Sisley.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Commune et ville d'Argenteuil / dressées par A. Pincemaille ; ... dessinées et gravées par A. Giffault, 1898
- A. (18-19 ?) Auteur du texte Pincemaille et Émile (18-19 ) Auteur du texte Giffault, « Commune et ville d'Argenteuil / dressées par A. Pincemaille ; ... dessinées et gravées par A. Giffault, 1898 », sur Gallica, (consulté le )
- Centre ville / rue Paul Vaillant Couturier
- La ligne 61 au fil des cartes postales
- Fontaine Wallace rue P.V. Couturier
- La grande-rue, Argenteuil
- "L'entrée de la Grande-Rue à Argenteuil, l'hiver" (Claude Monet - 1875)