Rue Dobrée
Rue Dobrée | ||||
Rue Dobrée, vue de la place René Bouhier | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 39″ nord, 1° 34′ 09″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-Ville | |||
Début | Place Eugène-Livet | |||
Fin | Place René-Bouhier | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Forme | rectiligne | |||
Histoire | ||||
Création | 1824 | |||
Monuments | Hôtel Garreau | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : France
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La rue Dobrée est une rue de Nantes, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située dans le centre-ville de Nantes, la rue Dobrée est une voie publique bitumée, ouverte à la circulation automobile. Elle est composée de deux tronçons rectilignes formant un léger angle en son milieu. Elle part de la place Eugène-Livet, et prolonge la rue Voltaire en direction de l'ouest de la ville. Elle aboutit à la place René-Bouhier. Elle rencontre successivement, d'est en ouest, les rues Mascara, Arsène-Leloup, Damrémont et l'impasse Lemercier.
La voie marque la limite nord-ouest du secteur sauvegardé de Nantes. La partie nord de la rue (numéros pairs) ne fait pas partie du secteur protégé[1].
Le long du côté sud, au sud-ouest de la rue, à partir de l'angle avec la rue Damrémont, la Chézine passe dans un canal souterrain qui la conduit vers la Loire.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]La dénomination de la rue est un hommage rendu à Thomas Dobrée, armateur. Cette appellation est également considérée par la suite comme un hommage au fils, mécène et collectionneur à l'origine du musée Dobrée, portant les mêmes prénom et nom que son père[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Le percement de la rue commence en 1824[2] et sa dénomination actuelle date de 1837.
En 1839, un bâtiment, appelé maison Lemercier, est construit par les architectes Étienne Blon et Louis Amouroux à l'extrémité ouest de la rue, sur une partie de l'entrepôt des cafés, resté dans l'histoire pour son utilisation comme prison lors de la Révolution française[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]L'hôtel Garreau est un hôtel particulier de style néo-classique bâti en 1845 par l'architecte Joseph-Fleury Chenantais[4]. Il est situé à l'angle de la rue Dobrée et de la rue Damrémont. Les façades et toitures sur rue sont inscrites au titre des monuments historiques en 1975[5].
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Rue Dobrée, ancien panneau
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Rue Dobrée, nouveau panneau
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Hôtel Garreau, à l'angle des rues Dobrée et Damrémont
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Hôtel Garreau, représentation de la place Saint-Pierre de Rome
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Rue Dobrée, en direction de la place René Bouhier
Rues latérales secondaires
[modifier | modifier le code]Impasse Lemercier
[modifier | modifier le code]- Localisation : 47° 12′ 39″ N, 1° 34′ 10″ O
Cette impasse se situe côté nord de la rue Dobrée, dans le prolongement de la rue Damrémont. Cette artère pavée est une voie privée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- [PDF] « Plan de Sauvegarde et de Mise en valeur »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur plu.nantesmetropole.fr, Nantes Métropole, .
- Pied 1906, p. 93.
- Mellinet 1840, p. 363.
- Olart 2009, p. 40.
- « Inscription de l'hôtel Garreau », notice no PA00108664, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 mai 2013.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Camille Mellinet, La Commune et la milice de Nantes, vol. 1, , 453 p. (BNF 30923038, lire en ligne).
- Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 93.