Rue Charles-Laganne
Situation | |
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Coordonnées | 43° 35′ 44″ nord, 1° 26′ 09″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 2 - Rive gauche |
Quartier(s) | Saint-Cyprien |
Début | no 10 place du Fer-à-Cheval et cours Dillon |
Fin | no 1 rue du Pont-Vieux |
Morphologie | |
Longueur | 530 m |
Largeur | 8 m |
Transports | |
Tramway | (à proximité) |
Bus | Ville 1366 (à proximité) |
Odonymie | |
Anciens noms | Rue des Ormes (XVIIe – XVIIIe siècle) Rue de la Promenade (XVIIe – XVIIIe siècle) Rue Dillon (fin du XVIIIe siècle-1806) Rue la Victoire (1794) Rue du Cours-Dillon (1806-1842) |
Nom actuel | 1842 |
Nom occitan | Carrièra Carles Lagana |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XVIe siècle |
Protection | Site classé (1944, place Laganne et ses abords) Site patrimonial remarquable (1986) |
Notice | |
Archives | 315553792039 |
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La rue Charles-Laganne (en occitan : carrièra Carles Lagana) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]La rue Charles-Laganne est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Cyprien, dans le secteur 2 - Rive gauche. Elle est longue de 530 mètres.
La chaussée compte une voie de circulation automobile à sens unique, depuis la place du Fer-à-Cheval jusqu'à la place Charles-Laganne. Elle est définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable.
Voies rencontrées
[modifier | modifier le code]La place Charles-Laganne rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
- Place du Fer-à-Cheval (g)
- Cours Dillon (d)
- Rue du Docteur-Louis-Delherm (g)
- Rue Peyrolade (g)
- Rue Marie-Magné (g)
- Rue des Teinturiers (g)
- Rue du Pont-Vieux
Transports
[modifier | modifier le code]La rue Charles-Laganne est parcourue et desservie, entre la rue des Teinturiers et la place Charles-Laganne, par la navette Ville. Elle se trouve également à proximité, à l'ouest, des allées Charles-de-Fitte, parcourues par les lignes de bus 1366. De plus, la ligne de tramway marque l'arrêt au sud, sur la place du Fer-à-Cheval, à la station du même nom.
La station de vélos en libre-service VélôToulouse la plus proche est la station no 72 (23 allées Charles-de-Fitte).
Odonymie
[modifier | modifier le code]La rue est désignée, aux XVIIIe – XVIIIe siècle, comme la rue des Ormes, à cause de la digue, plantée d'ormes, qu'on vient de construire pour protéger le faubourg Saint-Cyprien des crues de la Garonne (actuel cours Dillon). Le lieu devenant un lieu de promenade, on lui donne aussi le nom de rue de la Promenade[1]. À partir de 1783, à la suite de nouveaux travaux d'aménagement qui donnent au quai son aspect actuel, la rue devient la rue Basse-du-Quai ou plus simplement la rue Basse[2]. En 1794, pendant la Révolution française, elle reçoit l'appellation de rue la Victoire, mais devient en 1806 la rue du Cours-Dillon[3].
Enfin, c'est en 1842 qu'elle prend son nom actuel, pour honorer la mémoire de Charles Laganne. Avocat, procureur du roi au parlement, capitoul en 1753, il avait légué à la ville, à sa mort en 1789, la somme de cinquante mille livres afin de « distribuer des eaux de la Garonne, pures, claires et agréables à boire »[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Au cours du XIXe siècle, le côté ouest de la rue s'urbanise progressivement. On y trouve plusieurs manufactures, telle la brasserie Martin, fondée vers 1840 (emplacement de l'actuel no 15)[5]. En 1897, le docteur Maynard, chirurgien en chef à l'hôtel-Dieu, fonde une clinique à l'angle de la rue Peyrolade (actuel no 1). Elle est destinée à recevoir des malades « peu fortunés ». Elle est placée sous la surveillance des religieuses de l'ordre de Notre-Dame-du-Calvaire[6].
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, plusieurs résidences sont élevées le long de la rue, telles la résidence du Cours-Dillon en 1973 (actuel no 29-31)[7], la résidence des Marronniers en 1975 (actuel no 15 bis)[7] et la résidence des Rives du Cours-Dillon en 1987 (actuel no 15)[7].
À partir des années 1990, les opérations immobilières profitent de la disparition des dernières activités de la Charles-Laganne. En 1993, la résidence Le Royal Pont-Neuf est construite à l'angle de la rue des Teinturiers (actuel no 37). Entre 2012 et 2013, à la suite du déménagement en 2011 de la clinique du Cours-Dillon au cœur du nouveau Médipôle Garonne (actuel no 45 rue de Gironis)[8], le site de la rue Charles-Laganne et voué à la démolition. Une nouvelle résidence, À l'Ombre des Jasmins, est construite son emplacement (actuel no 1 rue Peyrolade)[9].
Patrimoine et lieux d'intérêt
[modifier | modifier le code]Personnalité
[modifier | modifier le code]- Adolphe Coll (1912-1945) : né au no 25 rue Charles-Laganne, militant socialiste et résistant français, mort dans le camp de Mauthausen en Allemagne[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Salies 1989, vol. 2, p. 316.
- Salies 1989, vol. 1, p. 118.
- Salies 1989, vol. 1, p. 326.
- Salies 1989, vol. 2, p. 70-71.
- Salies 1989, vol. 1, p. 185.
- Salies 1989, vol. 1, p. 327.
- Salies 1989, vol. 2, p. 146.
- Emmanuelle Rey, « Toulouse. Médipôle Garonne : nouvelle vie après le Cours Dillon », La Dépêche du Midi, 4 février 2011.
- Sylvie Roux, « Une résidence à la place de la clinique du Cours Dillon », La Dépêche du Midi, 15 mars 2012.
- http://www.lesmortsdanslescamps.com/content/1987/JO1987p15150-15153ALL.html
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Notice no 315553792039 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).