Aller au contenu

Rouy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rouy
Rouy
Église Saint-Germain-d'Auxerre de Rouy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais
Maire
Mandat
Thierry Gauthier
2020-2026
Code postal 58110
Code commune 58223
Démographie
Population
municipale
638 hab. (2021 en évolution de +4,76 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 01′ 34″ nord, 3° 32′ 04″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 336 m
Superficie 35,88 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guérigny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Rouy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Rouy
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Voir sur la carte topographique de la Nièvre
Rouy
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Rouy

Rouy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle se situe à la limite de trois régions naturelles : le Bazois, le massif de Saint-Saulge et les Amognes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Rouy est située au centre de la Nièvre, à 30 kilomètres environ de Nevers via la D 978, et à une dizaine de kilomètres de Saint-Saulge. Elle est entourée : au nord par les communes de Saint-Saulge et de Montapas ; à l'est par Alluy ; au sud par Tintury, Frasnay-Reugny et Billy-Chevannes ; et à l'ouest par Saxi-Bourdon.

Son sous-sol est principalement composé d'argile et de calcaire, sauf la grande partie nord-ouest qui est le prolongement du massif granitique de Saint-Saulge, à l'est de ce massif, et où l'on trouve grès, arkoses, argiles et marnes. Dans la vallée du ruisseau de Trougny, on trouve alluvions et argiles limoneuses. À l'est, au sud et au centre de la partie ouest de la commune, on trouve marnes et calcaires argileux[1].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Cours d'eau

[modifier | modifier le code]

La rivière Canne traverse la commune du nord au sud. Elle prend sa source à Giverdy, au finage de Sainte-Marie, et se jette au sud dans l'Aron, à Cercy-la-Tour. Elle reçoit à l'ouest deux affluents : le ruisseau de Humes et, plus au sud, le ruisseau de Trougny. Elle reçoit également le Mussier, Les Fourmis et le Tramboulin.

  • Étang des Anguilles
  • Étang des Humes (voie romaine à proximité)
  • Étang de Rouy

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

[modifier | modifier le code]

(liste non exhaustive)

Abrigny, la Barre, la Petite Barre, la Bobe ou la Boube, le Boulet, le Buchon, le Petit Châtenay, les Chagnes, la Chapelle, le Vieux Château, Conseuille, Cordas, Cras, les Creuilles, le Creuzet, le Crot du Lac, le Domaine Neuf, la Ducroterie, le Fromageot, la Garenne, Grandchamp, Gros Châtenay, le Bois des Humes, Joye, Machuré, Malnay, Méas, la Montagne, Moulin des Prés, Mussier, Narloup, Ouche Jean, Osseux, Perranges, Petit Jean, le Pont Rapine, Prémoisson, Rouy, Moulin de Rouy, Étang de Rouy, Saint-Clair, Servandet, le Petit Taillis, Taillis, Trougny, Vesvres…

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 919 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Rouy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,8 %), prairies (39 %), forêts (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones urbanisées (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Roy en 1209 et Royacum en 1287[14].

Il s'agit d'un toponyme gallo-romain formé du nom d'homme latin Roius (porté par un autochtone), suivi du suffixe de propriété -acum[15], d'origine gauloise.

L’occupation de la commune à l’époque gallo-romaine est attestée par la présence de vestiges et d’objets. De 1884 à 1886, G. Luquet conduit des fouilles archéologiques à Châtenay, au lieu-dit Petit Jean. Elles mettent au jour une demi-colonne figurée représentant des amours nus et ailés et des victoires ailées, des monnaies romaines et d'autres objets. C'est à proximité de l'étang de Humes qu'est découverte une voie romaine. Les traces de deux enceintes quadrangulaires apparaissent sur les photos aériennes, l'une à Prémoisson, l'autre à Méas (tumulus arasé). Les petits seigneurs locaux habitaient ces grandes villas[réf. souhaitée].

L'une d'elles se trouvait sur la voie romaine allant d'Alluy à Nevers, à proximité du hameau de Gros Châtenay. L'existence d'un temple à cet endroit est plus que probable, car ce lieu fut transformé en chapelle une fois le pays christianisé. On en a conservé le souvenir par l'appellation du lieu-dit la Chapelle. Une portion de voie romaine d'une centaine de mètres est encore visible, enfouie sous un peu de terre.[réf. souhaitée]

Dès sa fondation au Ve siècle, Rouy est placée sous l'autorité de l'évêque de Nevers. Elle est du royaume des Burgondes jusqu'en 493, année où elle passe — par le mariage de Clotilde, fille du roi burgonde, avec Clovis — dans le royaume des Francs. Agglomération la plus importante de la région, Rouy n'est cependant pas une paroisse[16][réf. incomplète].

Selon la Vie de saint Germain de Paris de Venance Fortunat[réf. nécessaire], Rouy dépend alors du domaine de la famille de saint Germain. Celui-ci, à sa mort en 576, lègue sa terre de Rouy à son église Notre-Dame de Paris. Il est fort probable que c'est lui qui a fait construire la première église de Rouy.

Il est fait mention de la fondation de la paroisse en 679 sous le vocable de Saint-Germain-d'Auxerre, ce qui en fait une des plus anciennes paroisses du Nivernais[17][réf. incomplète]. Venance Fortunat en parle pour la première fois sous le nom de Rottogiacum (terre rouge). Puis les comtes prennent le pas sur les évêques.

Les seigneuries

[modifier | modifier le code]

La Bobe, ou La Boube

[modifier | modifier le code]

La maison forte est située au lieu-dit le Vieux Château, au hameau de Taillis. Son seigneur est chargé de surveiller et de taxer les voyageurs empruntant l'ancienne voie romaine, près de l'étang de Humes. Déjà, en 1842, on ne distingue plus que l'emplacement des douves sur le cadastre. Ce fief est divisé par moitié : l'une revient à la maison de Pracomtal, l'autre est rattachée à la seigneurie d'Espeuilles.

Vesvres est la plus importante seigneurie de Rouy. Les seigneurs ont le droit de justice à la Barre, Cordas, les Creuilles, le Creuzet, la Garenne, le Bois des Humes, Joye, Narloup, Rouy, Moulin et Étang de Rouy, Vesvres. Quelques grandes familles vont s'y succéder. Au XIVe siècle, elle est la propriété de Jean de Billy. Confisquée par Louis XI en 1474, elle n'est restituée à son propriétaire, Jean de Rochefort, qu'après la mort en 1477 de Charles le Téméraire.

Il ne reste plus rien du château du Creuzet qu'une vieille tour tronquée, flanquée aujourd'hui de souille à cochons. Cette seigneurie était l'apanage de la maison Le Breton au XVIe siècle et, à partir de 1706, de la maison de Champs.

Les limites de la seigneurie de Trougny sont mouvantes. On les trouve pour partie et alternativement sur les paroisses de Rouy et de Saxi-Bourdon. La seigneurie est aux mains de la maison Des Ulmes, qui y possède une maison forte, aujourd'hui disparue.

Servandet est une seigneurie très ancienne, mais dont on ne trouve la trace qu'en 1476. Elle est possession de la maison Des Ulmes à partir de 1640. Par suite de soucis financiers, celle-ci la revend en 1746 à Pierre, seigneur de Saincy, dans la paroisse de Fertrève. Le fils de ce seigneur fortuné, Jacques Pierre, qui lui succède comme trésorier de France à Moulins, est guillotiné à Lyon en 1793[18], avec 32 autres personnes arrêtées dans l'Allier.

La Révolution

[modifier | modifier le code]

Au début de la Révolution, Rouy compte un millier d'habitants, principalement des agriculteurs. Le cahier de doléances est constitué en quelques heures par une soixantaine de personnes. Rouy relève désormais du district de Nevers, et devient chef-lieu de canton. Les premières élections municipales, en février 1790, portent Jean-Baptiste Bonde à la tête de la municipalité. Il est confronté à l'insurrection qui éclate dans tout le Nivernais central, faute de la mise en application de l'abolition des droits féodaux — notamment, pour ce qui concerne Rouy, de l'abolition de l'usage des bois (ramassage, coupe). Bonde meurt en novembre 1790, âgé de 62 ans.

Le comte Antoine Charles de Pracomtal, qui ne réside pas à Rouy, sera guillotiné à Paris en , quatre jours avant la chute de Robespierre. C'est à Simon Perreault, nouveau maire élu en 1791 que revient la charge de planter le premier Arbre de la Liberté. L'abbé Cornibert ayant refusé de prêter le serment de la Constitution civile du clergé, il est destitué et remplacé par l'abbé Jean Coutant, en octobre 1791, qui prend possession de la cure sans que l'abbé Cornibert soit privé d'officier. Mais, le , l'abbé Cornibert qui vient pour sonner sa messe de 8 heures en est empêché manu militari par 10 jeunes gens. La municipalité prendra la décision d'interdire à Cornibert de sonner sa messe qu'il devra célébrer dans la chapelle Saint-Aubin (à droite dans l'église, le long de la sacristie) et non plus au maître-autel. L'abbé porte l'affaire au Conseil du district qui confirme l'interdiction de sonner les cloches, mais oblige la municipalité à lui fournir les vêtements sacerdotaux, ainsi que les vases sacrés. Bientôt les prêtres non assermentés ont 15 jours pour quitter le territoire, ce que va faire l'abbé Cornibert qui ne rentrera en France que lors du Concordat en 1802.

La Garde révolutionnaire va procéder à des perquisitions et autres réquisitions pour les besoins de la guerre, mais en profitera pour se livrer au pillage. L'un d'eux, un dénommé Paumier, originaire de Rouy, se livrera à plusieurs actes de malveillance. C'est en décembre 1793 que décéda, âgé de 55 ans Claude Mathieu, un introducteur et développeur de la race charolaise en Nivernais.

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

La guerre de 1914-1918 prend la vie de 65 habitants du village.

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Le dimanche , l'armée allemande fait son entrée à Rouy, et l'occupe. Elle réquisitionne plusieurs maisons pour loger ses officiers. L'école des garçons voit ses classes transformées en dortoir. La kommandantur prend possession de la villa Goujat, face à l'école des filles. L'instituteur préparant 5 enfants au CEP, le maire, François Billoué, veut réquisitionner l'ancien couvent pour y assurer les cours. Mais les Allemands s'y opposent. Les classes ne rouvrent qu'en septembre 1941.

Plusieurs maquis s'installent entre Moussy et Crux-la-Ville, venant s'approvisionner à Rouy. Le STO pousse un certain nombre de jeunes à rejoindre les maquis ou simplement à se cacher, pour y échapper. L'instituteur et secrétaire de mairie Raymond Frébault est un relais et un pourvoyeur de tickets d'alimentation et de faux papiers.

Un grand nombre de réfugiés arrivent à Rouy. Le maire doit procéder à des réquisitions pour loger cet afflux de population. Il ouvre une nouvelle classe d'école, prise en charge par un couple d'instituteurs réfugiés, venant de Boulogne-sur-Mer.

Les maquis intensifient leurs coups de main à partir de juin 1944, attaquant les troupes allemandes qui se replient par la route nationale 78. Le maquis Julien tend plusieurs embuscades entre Billy-Chevannes et Rouy, ainsi qu'entre Rouy et Châtillon-en-Bazois.

Les plus jeunes, inconscients du danger, organisent en 1942 et 1943 des bals dans la nature ou dans une grange, au Moulin des Prés, à la Garenne, dans une maison appartenant à François Souverain[19].

L'embuscade d'une section du maquis Julien le , aux abords de la Ducroterie, permet de détruire sept voitures et trois camions. On déplore de nombreux morts, dont le jeune FFI Émile Dagonneau, de Saint-Révérien.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration religieuse

[modifier | modifier le code]

(liste non exhaustive)

Administration civile

[modifier | modifier le code]

La fonction de maire fut créée par l'Assemblée Constituante, en 1789. Le mode d'élection et la durée du mandat changèrent avec les régimes politiques. Élus sous la Révolution, ils furent nommés sous l'Empire. Les conseillers seront élus à partir de 1830, mais c'est le préfet qui désigne le maire, qu'il peut choisir en dehors des conseillers. Le mode de scrutin actuel sera l'œuvre de la Troisième République, mais la durée du mandat était de quatre ans.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
février 1790 novembre 1790 Jean-Baptiste Bonde ... Médecin
novembre 1790 novembre 1791 Joseph Bonde ... Médecin
novembre 1791 décembre 1792 Simon Perreault dit Simon Laforet ... Juge de paix
décembre 1792 décembre 1794 Charles Merland ... Marchand
décembre 1794 novembre 1801 Charles Merland ... Notaire
novembre 1801 1803 Timothée Raige Empereur Notaire
1803 mai 1815 Emiland Roux Empereur Éleveur
début juin 1815 mi-juillet 1815 Simon Perreault Bonapartiste Juge de paix
juillet 1815 1824 Emiland Roux ... Éleveur
1824 1838 Jean-François Meulle-Desjardins ... Régisseur
1838 1848 François Lelong ... ancien militaire - Aubergiste
1848 1852 Jean-Marie Poulet ... Agriculteur
1852 1855 François Lelong ... ancien militaire - Aubergiste
1855 1856 Joseph Giraudet ... ancien notaire
1856 1857 Jean Colas ... Agriculteur
1857 1876 Joseph Grandjean ... ...
1876 1882 François Poulet ... Fermier
1882 1892 Louis-Didier Vérat ... Marchand d'étoffes et lingerie
1892 1896 Jean-Baptiste Labonde ... Fermier
1896 1908 Louis-Didier Vérat ... marchand d'étoffes et de lingerie
1908 1919 Louis-Stanilas Vérat ... ...
1919 1921 François Labonde ... ...
1921 1925 Marie Comte ... Agriculteur
mai 1925 août 1925 Louis-Stanislas Vérat ... ...
1925 1929 Etienne Rouby ... ...
1929 1938 Régis Comte ... ...
1938 1945 François Billoué ... ...
1945 1953 Edouard Novembre ... ...
1953 1977 Henri Billoué ... ...
1977 1995 Louis Billard ... ...
1995 2014 Jean-Noël Guillaumot ... Vétérinaire retraité
2014 En cours Thierry Gauthier ... ...
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 638 habitants[Note 3], en évolution de +4,76 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2431 1201 2421 4041 4971 4881 4471 5801 542
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5401 5741 6501 7041 6761 6101 6391 6041 562
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5171 4071 2861 066970910780818767
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
704644548532552585598595620
2014 2019 2021 - - - - - -
616630638------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Équipements

[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Germain de Rouy : l'église romane a été édifiée au XIIe siècle. Elle fut prieurale avant de devenir paroissiale. Frappée par la foudre le , elle conserve son aspect d’origine malgré des détériorations causées par des rénovations, notamment celle entreprise en 1861[24]. Elle a été classée monument historique par arrêté du [25]. Logo monument historique Classé MH (1884). Fresque du Christ en majesté. Très beau portail roman. Ouverte tous les jours de 9 h à 18 h[26].
  • La croix du Creuzet.

Patrimoine civil

[modifier | modifier le code]
  • Le château de Vesvres, inscrit monument historique par arrêté du [27].
  • Ancien four à chaux
  • Vieux puits du bourg
  • Puits encastré au centre bourg
  • Puits à margelles
  • Ferme de Prémoisson
  • Ferme Billoué au hameau du Creuzet
  • Pompes à chapelet
  • Linteaux de portes dans la grande rue

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Carte géologique de la Nièvre, source BRGM septembre 2011, cartographie Yasmine Abdelahak & Michel Lablé.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Rouy et Vaux d'Amognes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Ourouer », sur la commune de Vaux d'Amognes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Rouy ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 577b.
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  16. « Rouy au cœur du Nivernais », Les Annales du Pays Nivernais, no 149, association La Camosine, automne 2012, p. 5.
  17. Panneau d’information du conseil général.
  18. « Victimes Révolution - », sur ledinde.free.fr.
  19. « Rouy, les bals clandestins », témoignage de Louis Billar, Les Annales du Pays Nivernais, no 149, La Camosine, p. 16.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Historique de l'église de Rouy par J-M Deguilloux.
  25. Notice no PA00112996, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
  27. Notice no PA00112995, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Abbé Autissier: Histoire de la paroisse de Rouy
  • Raymond Colas : Le Guide des Châteaux de France, Nièvre, éd.Hermé,1986, 102. p., ill, plan.
  • Collectif,préface de Jean-Noël Guillaumot (maire): Rouy au cœur du Nivernais, dans La Camosine, Les Annales du Pays Nivernais, no 149 Automne 2012, 52.p. ill & plans.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :