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René François de Beauvau du Rivau

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René François de Beauvau du Rivau
Image illustrative de l’article René François de Beauvau du Rivau
D'après Hyacinthe Rigaud - Musée des Beaux-Arts de Narbonne
Biographie
Naissance
Lémeré
Père Jacques de Beauvau (d)
Décès (à 74 ans)
Narbonne
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Archevêque de Narbonne
(Primat des Narbonnaises)
Archevêque de Toulouse
Évêque de Tournai
Évêque de Bayonne

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

René François de Beauvau du Rivau est un prélat français né au château du Rivau (Poitou) le et mort à Narbonne le .

Issu d'une branche cadette de la maison de Beauvau, il est le neuvième enfant de Jacques de Beauvau, marquis du Riveau, maréchal des camps et armées du roi et colonel des Suisses, de Gaston d'Orléans et de Marie de Campel de Saujon. Il fait ses études à Sorbonne où il obtient sa maitrise en arts en 1687 sa licence de théologie en suivie de son doctorat en année de son ordination. Simple clerc il est chanoine de Sarlat depuis puis official et vicaire général de son oncle Pierre-François de Beauvau du Rivau, évêque de Sarlat [1]

Louis XIV lui donna l'abbaye de Saint-Victor-en-Caux le sur la démission volontaire du comte de Claire[2]. Il eut aussi à une date inconnue l'abbaye de Bonneval[3].

René François de Beauvau fut nommé par le roi à l'évêché de Bayonne le , et sacré le . Il fut appelé à l'évêché de Tournai le  : pendant le siège de cette ville en par le prince Eugène, il entretint à ses dépens toute la garnison française, engageant sa vaisselle d'or et d'argent. Tournai cependant fut prise et le prince Eugène proposa à l'évêque de lui conserver son siège au nom de l'empereur, ce que Beauvau refusa.

En récompense pour sa fidélité, le roi le transféra le à l'archevêché de Toulouse[4]. Il assista en cette qualité à l'Assemblée du clergé de . Il contribua la même année à l'établissement du Bon-Pasteur.

Choisi pour succéder à Charles Le Goux de La Berchère sur le siège de Narbonne en , il ne fut proposé au consistoire que le en qualité d'archevêque élu[5], [3]. À ce titre, il fut aussi président-né des États de Languedoc. Il soutint l'œuvre savante engagée par son prédécesseur[6] qui aboutira à la publication de l'Histoire générale de Languedoc à partir de . Il fit aussi imprimer un nouveau rituel en , qui comporte un certain nombre d'emprunts à d'autres liturgies françaises, renforçant le processus qui mena à l'extinction des particularités de l'église narbonnaise.

Il est fait commandeur lors de la promotion du de l'ordre du Saint-Esprit.

Il meurt à Narbonne, dans le palais des archevêques, le , et est inhumé le dans la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur[3].

Iconographie

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  • Pierre Imbert Drevet, gravure du tableau de Hyacinthe Rigaud, .
  • Hyacinthe Rigaud, René François de Beauvau du Rivau, archevêque de Narbonne, peinture, 1715. Conservé à l'hôpital de la Charité, Narbonne. Classé monument historique.
  • Atelier de Hyacinthe Rigaud, René François de Beauvau du Rivau, archevêque de Narbonne, peinture, XVIIIe s. Conservé dans l'ancienne cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne. Classé monument historique.

Notes et références

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  1. (en) Joseph Bergin Crown, Church, and Episcopate Under Louis XIV Yale University Press 2004 (ISBN 0300103565) p. 378-379
  2. Marquis de Dangeau, Journal, tome I, Firmin-Didot, Paris, 1854-1860, p. 159 ; Germain Mouynès, Ville de Narbonne : inventaire des archives communales antérieures à 1790 : série AA et annexes, E. Caillard, Narbonne, 1871-1879, p. 325.
  3. a b et c Germain Mouynès, Ville de Narbonne : inventaire des archives communales antérieures à 1790 : série AA et annexes, E. Caillard, Narbonne, 1871-1879, p. 325.
  4. Il aurait éprouvé des difficultés à ce siège ([1]).
  5. Le Saint-Siège s'était opposé dans un premier temps aux nominations faites par le Régent.
  6. Dont la bibliothèque lui est revenue, bien qu'elle ait été léguée aux jésuites de Toulouse. Il fera apposer sur les livres non un ex-libris, mais la mention manuscrite « Monseigneur de Beauvau archevêque de Narbonne ». Voir [2].

Sources et bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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