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Reetika Vazirani

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Reetika Vazirani
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 40 ans)
Chevy Chase (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation

Bachelor of Science (Wellesley College)

Master of Fine arts (Université de Virginie)
Activité
écrivaine, poète, traductrice
Conjoint
Yusef Komunyakaa,
Enfant
Jehan Vazirani Komunyakaa
Autres informations
A travaillé pour
Maître
Influencée par
Distinction
Œuvres principales

White Elephants,

World Hotel

Reetika Gina Vazirani (née le à Patiala en Inde et morte le à Chevy Chase dans le Maryland) est une poète et universitaire américaine d'origine indienne au destin tragique : le elle se suicide après avoir assassiné son fils.

Jeunesse et formation

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Reetika Vazirani est née au Pendjab, état de l'Inde, sa famille et elle s'installent aux États-Unis en 1968[1]. Elle est la fille de Sunder Vazirani un chirurgien dentiste d'origine sindhi et de Heea Vazirani, une diplomate d'origine bengali[2]. Son père obtient un poste d'enseignant à l'université afro-américaine la Howard University[3]. Son père se suicide en 1974[2].

Elle grandit à Silver Spring dans le Maryland[4], [3].

Après ses études secondaires à la Springbrook High School (en)[2], elle est admise au Wellesley College de Boston, avec l’intention de devenir médecin, où elle obtient son Bachelor of Science (licence) en 1984.

Pendant ses études elle suit des conférences de l’écrivain et poète Derek Walcott[5] qui lui donne le gout de la littérature[2].

Elle obtient un bourse de la Watson Foundation (en)[6] qui lui permet de faire un voyage culturel en Inde, Thaïlande, Japon et Chine.

De retour elle reprend contact avec Derek Walcott[5] qui l'amène à écrire et faire des études en littérature.

Grâce une bourse Hoyns Fellow[7] attribuée par l'université de Virginie, elle fait ses études en littérature et soutient avec succès son Master of Fine Arts (mastère 2) en 1997[8].

À l'université de Virginie, elle bénéficie des cours de Rita Dove, qui devient son mentor[3].

Elle écrit son premier recueil White Elephants qui est récompensé en 1996, par le Barnard Women Poets Prize (en)[9] décerné par le Barnard College. après avoir publié des artilces dans divers journaux et magazine, elle devient répétitrice à l'université de Virginie en 1996, puis assistante à l'Université de l'Oregon en 1997, puis, en 1998, elle devient professeure résidente au Sweet Briar College (en) en Virginie, puis de 2001 jusqu'à son décès, elle est professeure résidente au Collège de William et Mary de Williamsburg en Virginie[8].

Vie privée

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En 1989, elle épouse le musicien John Jordan, ils divorcent en 1997[2].

À la fin des années 1990 elle entreprend une relation difficile avec le poète Yusef Komunyakaa, le , ils ont un fils Jehan Vazirani Komunyakaa[10].

La tragédie

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Le mercredi , alors qu'elle séjourne dans la maison de l'écrivain Howard Norman (en) et de son épouse Jane Shore (en), à Chevy Chase, dans un accès, probablement, de mélancolie majeure ou psychotique, elle tue son fils Jehan en le poignardant à plusieurs reprises puis se donne la mort[1]. Selon des papiers trouvés sur le lieu, son suicide était intentionnel et préparé depuis plusieurs jours[2].

Ses funérailles ont lieu le , devant un parterre de proches déroutés et affligés, se posant la question comment une poète talentueuse, généreuse et brillante, a-t-elle pu se tuer et assassiner son enfant, la personne qu'elle aimait le plus au monde ?[11]

Elle repose au Gate of Heaven Cemetery de Silver Spring dans le Maryland aux côtés de son fils Jehan Vazirani Komunyakaa[12].

Les archives de Reetika Vazirani sont déposées à la bibliothèque Swem du Collège William et Mary[8].

Recueils de poésie

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  • White Elephants, Boston, Beacon Press, , 108 p. (ISBN 978-0-8070-6833-5),
  • World Hotel, Port Townsend, Etat de Washington, Copper Canyon Press, , 112 p. (ISBN 978-1-55659-183-9),
  • Radha Says : Last Poems, Stonington, Connecticut, Drunken Boat Media, , 86 p. (ISBN 978-0-578-01465-4),

Poèmes parus dans des revues (sélection)

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  • « Mrs. Biswas Banishes a Female Relative », Callaloo, vol. 16, no 3,‎ , p. 508 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Love Cycles », Columbia: A Journal of Literature and Art, no 28,‎ , p. 87-88 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « A Quiet Death in a Small Red Closet », Agni, no 50,‎ , p. 112 (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Divorce », The Virginia Quarterly Review, vol. 75, no 3,‎ , p. 520 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Letter to Jaipur, 1989 », Callaloo, vol. 22, no 1,‎ , p. 82-83 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « The Art of Breathing », Prairie Schooner, vol. 75, no 3,‎ , p. 63-74 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Her Final Word to Vishnu », Meridians, vol. 2, no 1,‎ , p. 156 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Widows: A Section of the Law Books », Ploughshares, vol. 28, no 1,‎ , p. 156 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « One Week in the Village », Callaloo, vol. 25, no 2,‎ , p. 442 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « Aerogram Punjab », Callaloo, vol. 25, no 2,‎ , p. 443 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Prix et distinctions

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Notes et références

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  1. a et b (en-US) « Reetika Vazirani | Murderpedia, the encyclopedia of murderers », sur murderpedia.org (consulté le )
  2. a b c d e et f (en-US) Paula Span, « The Failing Light: Why did a rising young poet plunge into despair, taking her own life and the life of her 2-year-old son? », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c (en-US) « Jane Alberdeston on Reetika Vazirani », sur washingtonart.com (consulté le )
  4. (en-US) Academy of American Poets, « About Reetika Vazirani | Academy of American Poets », sur poets.org (consulté le )
  5. a et b (en-US) « AWP: The Writer's Notebook », sur www.awpwriter.org (consulté le )
  6. (en-US) https://watson.foundation/fellowships/tj, « Thomas J. Watson Fellowship | Watson Foundation », sur Watson Foundation (consulté le )
  7. (en-US) « Graduate Record, Chapter 5: Graduate School of Arts and Sciences », sur www2.virginia.edu (consulté le )
  8. a b et c « Inventory of the Reetika Vazirani Papers 1967-2008 Vazirani, Reetika Mss. Acc. 2008.122 », sur ead.lib.virginia.edu (consulté le )
  9. (en-US) « Immigrant Poet Kills Son, Self, Police Say », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  10. (en-US) « Jehan Vazirani Komunyakaa », sur Find a Grave
  11. (en-US) « The Inscrutable Tragedy of Reetika Vazirani », sur Longreads, (consulté le )
  12. (en-US) « Reetika Gina Vazirani », sur Find a Grave
  13. a et b (en-US) « In Memoriam: Reetika Vazirani, Jehan Vazirani Komunyakaa » (consulté le )
  14. (en-US) Kristina Fiore, « A loss for words: Reetika Vazirani, poet and professor, commits suicide at 40 », sur The Signal, (consulté le )
  15. (en-US) Academy of American Poets, « Daughter-Mother-Maya-Seeta by Reetika Vazirani - Poems | Academy of American Poets », sur poets.org (consulté le )
  16. « "My Flu" [by Reetika Vazirani] », sur The Best American Poetry (consulté le )

Pour en savoir plus

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Bibliographie

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Notices encyclopédiques

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  • Sudeep Sen, « Recent Indian English Poetry », World Literature Today, vol. 74, no 4,‎ , p. 783-787 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Paula Span, « Reetika Vazirani: 1962-2003 », Callaloo, vol. 27, no 2,‎ , p. 375-376 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Rita Dove, « Remebering Reetika Vazirani: National Press Club, Washington, DC, July 26, 2003 », Callaloo, vol. 27, no 2,‎ , p. 368-369 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Renee Shea, « Appreciating Reetika », Callaloo, vol. 27, no 2,‎ , p. 373-374 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Hilda Raz & Judith Slater, « In Memoriam », Prairie Schooner, vol. 78, no 1,‎ , p. 192 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Liens externes

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