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Rannveig Ólafsdóttir

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Rannveig Ólafsdóttir
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Rannveig Ólafsdóttir, née en , est une géographe islandaise. Professeure de géographie physique à l'université d'Islande, elle est spécialiste des questions de tourisme et d'environnement, en particulier en Islande. Dans un contexte de tourisme de masse, ses travaux sont à l'origine de la cartographie et de l'évaluation de la nature sauvage (naturalité) islandaise à travers l'espace et le temps.

Photo du bâtiment de l'université d'Islande sous la neige
L'université d'Islande

Rannveig Ólafsdóttir naît en 1963 en Islande[1],[2]. Elle commence sa carrière comme guide touristique, métier qu'elle exerce en parallèle de ses études de géographie et de géologie à l'université d'Islande[3]. En 2002, elle soutient son doctorat sur « Land degradation and climate in Iceland : a spatial and temporal assessment (Dégradation des terres et climat en Islande : une évaluation spatiale et temporelle)[4]. » En 2007, elle est nommée maîtresse de conférences, puis en 2014 professeure de géographie à l'université d'Islande[3],[5].

Rannveig Ólafsdóttir est membre du Centre de recherche sur le tourisme en Islande[6].

graphe temporel du nombre de touristes.
Nombre de touristes étrangers ayant visité le pays.

L'Islande accueille 2 millions de visites par an ce qui permet de rapporter près de 800 milliards de couronne islandaise (environ 5 milliards d'euros) au produit intérieur brut annuel du pays[7]. Ces visites, qui représentent six fois la population du pays, conduisent à un tourisme de masse dans un environnement arctique et subarctique connu pour sa fragilité[7],[8]. Les recherches de Rannveig Ólafsdóttir portent sur les transformations du tourisme sur l'environnement, en particulier avec le concept de nature sauvage (naturalité, wilderness)[9],[10]. Elle étudie les impacts environnementaux du tourisme et la mise en place du tourisme durable[9],[11]. Pour ses recherches, elle mobilise les systèmes d'information géographique, la modélisation spatiale et les techniques de participation du public à la recherche[12],[13]. Afin d'estimer la part de la naturalité et ses menaces, comme le tourisme, elle développe avec son équipe une méthode de cartographie et d'évaluation à travers l'espace et le temps[14],[15]. Cette étude permet de montrer qu'avec des critères comme l'apparence, l'état de la nature, les effets du paysage et l'éloignement de structures humaines, 30% de l'Islande n'est pas touchée visuellement par ces impacts[14]. Ses recherches permettent d'organiser le développement du tourisme dans le pays[14]. Cette méthodologie est reprise dans plusieurs autres pays dans le monde[16],[17],[18],[19].

Son expertise est sollicitée par un Náttúrustofa Suðausturlands (centre nature) au travers de plusieurs rapports de recherche[20].

Publications

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Chapitre d'ouvrage

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  • (en) Rannveig Ólafsdóttir, « The Role of Public Participation for Determining Sustainability Indicators for Arctic Tourism », Sustainability, vol. 13, no 1,‎ , p. 295 (ISSN 2071-1050, DOI 10.3390/su13010295, lire en ligne, consulté le )
  • (en) Rannveig Ólafsdóttir et Micael C. Runnström, « A GIS Approach to Evaluating Ecological Sensitivity for Tourism Development in Fragile Environments. A Case Study from SE Iceland », Scandinavian Journal of Hospitality and Tourism, vol. 9, no 1,‎ , p. 22–38 (ISSN 1502-2250 et 1502-2269, DOI 10.1080/15022250902761504)
  • (en) Rannveig Ólafsdóttir et Edita Tverijonaite, « Geotourism: A Systematic Literature Review », Geosciences, vol. 8, no 7,‎ , p. 234 (ISSN 2076-3263, DOI 10.3390/geosciences8070234, lire en ligne, consulté le )
  • Kristín Rut Kristjánsdóttir, Rannveig Ólafsdóttir et Kristín Vala Ragnarsdóttir, « Reviewing integrated sustainability indicators for tourism », Journal of Sustainable Tourism, vol. 26, no 4,‎ , p. 583–599 (ISSN 0966-9582, DOI 10.1080/09669582.2017.1364741)
  • Rannveig Ólafsdóttir, Anna Dóra Sæþórsdóttir, Jorrit Noordhuizen et Wieteke Nijkrake, « Sustainable Leisure Landscapes in Icelandic Rural Communities: A Multidisciplinary Approach », Journal of Management and Sustainability, vol. 8, no 4,‎ , p. 54 (ISSN 1925-4733 et 1925-4725, DOI 10.5539/jms.v8n4p54, lire en ligne, consulté le )
  • (en) P Parker, R Letcher, A Jakeman et M. B Beck, « Progress in integrated assessment and modelling1A Summary of a workshop on Integrated Assessment and Modelling, held at EcoSummit 2000: Integrating the Sciences, Halifax, June 18–22, 2000. See Costanza and Jorgensen (2001) for a further report on Ecosummit.1 », Environmental Modelling & Software, vol. 17, no 3,‎ , p. 209–217 (ISSN 1364-8152, DOI 10.1016/S1364-8152(01)00059-7, lire en ligne, consulté le )
  • (en) Allison Williams et Rannveig Ólafsdóttir, « Nature-based tourism as therapeutic landscape in a COVID era: autoethnographic learnings from a visitor’s experience in Iceland », GeoJournal,‎ (ISSN 0343-2521 et 1572-9893, PMID 35911588, PMCID PMC9326961, DOI 10.1007/s10708-022-10713-5)

Références

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  1. (en) « Rannveig Ólafsdóttir », sur VIAF (consulté le )
  2. (sv) « Rannveig Ơlafsdơttir, 1963- », sur Libris (consulté le )
  3. a et b « Rannveig Ólafsdóttir - Professor | University of Iceland », sur english.hi.is (consulté le )
  4. (is) Landsbókasafn Íslands- Háskólabókasafn, « Doktorsritgerðaskrá - Skrá um doktorsritgerðir Íslendinga », sur doktor.landsbokasafn.is (consulté le )
  5. (en) « Iceland Speaker Series: Sustainable Adaptations », US Official News,‎
  6. (en) Icelandic Tourism Research Centre, « Board members », sur Icelandic Tourism Research Centre (consulté le )
  7. a et b « Le tourisme dans l’Arctique à l’ère d’Instagram », sur Regard sur l'Arctique, (consulté le )
  8. Yousra Hallem, Jean-Michel Sahut et Lubica Hikkerova, « Le « Slow tourisme » comme voie pour améliorer le sentiment de bien-être », Gestion 2000, vol. Volume 37, no 3,‎ , p. 129–147 (ISSN 0773-0543, DOI 10.3917/g2000.373.0129, lire en ligne, consulté le )
  9. a et b « Rannveig Ólafsdóttir – The Wildland Research Institute », sur wildlandresearch.org (consulté le )
  10. Lionel Laslaz et Camille Girault, « Nature et environnement en Europe du Nord. Introduction aux pratiques et imaginaires des naturalités nordiques: », Annales de géographie, vol. N° 736, no 6,‎ , p. 5–30 (ISSN 0003-4010, DOI 10.3917/ag.736.0005, lire en ligne, consulté le )
  11. Yasmine Benbelaid, « Tourisme alternatif à Djanet et à Taghit : quelles contributions des touristes nationaux ? », Téoros. Revue de recherche en tourisme, vol. 41, no 1,‎ (ISSN 0712-8657, lire en ligne, consulté le )
  12. Steve Carver et Steffen Fritz, Mapping wilderness : concepts, techniques and applications, (ISBN 978-94-017-7399-7, 94-017-7399-8 et 94-017-7397-1, OCLC 938557482, lire en ligne), « A propos des auteurs », p. XVI
  13. (en) John McDonagh, Rannveig Ólafsdóttir, Louise Weir et Marie Mahon, « Theres no transfer of knowledge, its all one way – the importance of integrating local knowledge and fostering knowledge sharing practices in natural resource utilisation », dans Sharing Knowledge for Land Use Management, Edward Elgar Publishing, (ISBN 978-1-78990-189-4, DOI 10.4337/9781789901894.00016, lire en ligne), p. 116–129
  14. a b et c (is) « Kortleggur víðerni á Íslandi » [« Cartographier la nature sauvage en Islande »], sur Háskóli Íslands (consulté le )
  15. Felix Riede et Payson D. Sheets, Going forward by looking back : archaeological perspectives on socio-ecological crisis, response, and collapse, (ISBN 978-1-78920-865-8 et 1-78920-865-3, OCLC 1155483178, lire en ligne), « Continuity in the face of a slowly unfolding catastrophe: The persistence of icelandic settlement despite Large-Scale soil erosion », p. 162 - 199
  16. (en) Jian Peng, An Wang, Lingwei Luo et Yanxu Liu, « Spatial identification of conservation priority areas for urban ecological land: An approach based on water ecosystem services », Land Degradation & Development, vol. 30, no 6,‎ , p. 683–694 (ISSN 1085-3278 et 1099-145X, DOI 10.1002/ldr.3257, lire en ligne, consulté le )
  17. (en) Walle Jemberu, Jantiene E.M. Baartman, Luuk Fleskens et Coen J. Ritsema, « Participatory assessment of soil erosion severity and performance of mitigation measures using stakeholder workshops in Koga catchment, Ethiopia », Journal of Environmental Management, vol. 207,‎ , p. 230–242 (DOI 10.1016/j.jenvman.2017.11.044, lire en ligne, consulté le )
  18. (en) Ricci P.H. Yue, Harry F. Lee et Melissa A. Hart, « Perceptions of visibility degradation in Hong Kong », Journal of Environmental Planning and Management, vol. 60, no 6,‎ , p. 1073–1091 (ISSN 0964-0568 et 1360-0559, DOI 10.1080/09640568.2016.1197826, lire en ligne, consulté le )
  19. Massimo Battaglia, Elisa Meloni et Anna Cautillo, « Technical assessment and public perception of environmental issues: the case of the Municipality of Pisa », Local Environment, vol. 19, no 7,‎ , p. 786–802 (ISSN 1354-9839, DOI 10.1080/13549839.2013.792049, lire en ligne, consulté le )
  20. (is) « Útgefið efni », sur Nattsa.is (consulté le )
  • Aliya Beysenova (1932-) géographe kazakh de l'environnement et du tourisme.

Liens externes

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