Aller au contenu

Régime méditerranéen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Régime crétois)

Régime méditerranéen *
Image illustrative de l’article Régime méditerranéen
Récolte d'olives en Catalogne.
Pays * Drapeau de Chypre Chypre
Drapeau de la Croatie Croatie
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de la Grèce Grèce
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau du Maroc Maroc
Drapeau du Portugal Portugal
Liste Liste représentative
Année d’inscription 2010
* Descriptif officiel UNESCO

Le régime méditerranéen, également appelé régime crétois ou diète méditerranéenne, est un régime inventé dans les années 1960 en s’inspirant des cuisines traditionnelles du Sud de l’Espagne, de la Crète et du Sud de l’Italie. Il est caractérisé par la consommation en abondance de fruits, légumes, légumineuses, céréales, herbes aromatiques et d'huile d'olive, une consommation modérée de produits laitiers d'origine variée (chèvre et brebis essentiellement et issus de la vache dans une moindre mesure), d'œufs et de vin, une consommation limitée de poisson et une consommation occasionnelle de viande[1].

Plusieurs études montrent que le régime méditerranéen permet :

Caractéristiques

[modifier | modifier le code]

Le régime méditerranéen repose sur[2] :

  • une consommation importante et quotidienne d’eau, de fruits — dont les fruits à coque —, de légumes, légumineuses, céréales ;
  • une consommation quotidienne d'huile d'olive et d'herbes aromatiques ;
  • une consommation modérée et diversifiée de produits laitiers (produits issus principalement de laits de brebis et de chèvre et dans une moindre mesure de lait de vache) variant d'une consommation quotidienne à hebdomadaire ;
  • une consommation modérée d'œufs, de vin rouge durant les repas, et d'infusions[3] ;
  • une consommation limitée de poisson environ deux fois par semaine ;
  • une consommation faible de viande, particulièrement en ce qui concerne la viande rouge.

Ces aliments contribuent de manière différente à une baisse de la mortalité constatée lors de différentes études[4],[5].

En 1948, la Fondation Rockefeller a voulu dresser un état des lieux de la santé et des conditions de vie des habitants de la Crète après la Seconde Guerre mondiale. Elle a constaté que leur alimentation traditionnelle, à base de céréales, fruits et légumes, olives permettait aux Crétois d'être en bonne santé, malgré une faible consommation de produits animaux[6].

Dans les années 1950, l’intérêt pour ce régime alimentaire fait l'objet d'études menées auprès d'habitants de la Calabre[7] et du Cilento par le médecin américain Ancel Keys : ses travaux permettent d'établir un lien majeur entre alimentation et maladies cardiovasculaires. Ancel Keys qualifie le repas méditerranéen de « délices partagés[8] ». Indissociable de ses recherches, le manger ensemble est une composante fondamentale du « style de vie » méditerranéen. C’est une qualité séculaire héritée :

« Nous ne nous asseyons pas à la table pour manger mais pour manger ensemble. »

— disait Plutarque au Ier siècle.

Aujourd'hui, cette qualité demeure encore inchangée dans plusieurs régions d'Italie à forte identité. Le type d'alimentation spécifique à l'île de Sardaigne et le mode de vie des habitants des villages de l'intérieur a par exemple contribué à une espérance de vie très élevée dans les communes où passe la transhumance en Sardaigne, qui fait depuis le XXIe siècle l'objet de circuits de randonnée en Sardaigne[réf. nécessaire].

Aspects culturels

[modifier | modifier le code]

La « diète méditerranéenne » a été inscrite le sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO[3]. Elle représente un « ensemble de savoir-faire, connaissances, pratiques et traditions », et non un modèle nutritionnel mettant en avant certains types d’aliments comme plus sains que d’autres[9].

L'inscription concerne quatre communautés reliées par le même patrimoine culturel commun et qui sont : Cilento (Italie), Coron (Grèce), Soria (Espagne) et Chefchaouen (Maroc). En 2013, trois nouveaux pays sont ajoutés par l'UNESCO : Chypre, Croatie et Portugal[10]. Ces trois pays sont représentés respectivement par les communautés emblématiques de Agros, des îles de Hvar et de Brač et de la commune de Tavira[11].

Bénéfices pour la santé

[modifier | modifier le code]

D'une manière générale le régime méditerranéen permettrait une plus grande longévité et une plus longue espérance de vie en bonne santé[12].

Difficultés d'évaluation

[modifier | modifier le code]

Son efficacité est difficile à évaluer puisqu'elle repose essentiellement sur des études observationnelles : contrairement aux études expérimentales, il s'agit de rapport de cas où le lien de cause à effet ne peut être établi en l'absence d'intervention extérieure. Or, ce schéma d'étude est plus approprié pour l'observation de maladies rares ou pour une longue période entre l'exposition et l'issue[13].

En 2019, une revue de 30 essais cliniques randomisés conclut que les effets du régime méditerranéen sur les facteurs de risque cardiovasculaire restent incertains[14].

Seules quelques études sont de type expérimental (l'investigateur modifie volontairement les habitudes alimentaires d'un groupe de patients). Il existe des observations, en particulier, sur des groupes de l'île grecque d'Ikaría[15] et en Sardaigne[16],[17].

Une autre technique consiste à comparer le devenir au sein d'une même population d'un groupe suivant sérieusement ce régime et d'un groupe l'ayant abandonné[12].

Maladies cardiovasculaires

[modifier | modifier le code]
Huile d'olive de Nyons.

En 1970, une étude comparative ayant porté sur sept pays, choisis par l'investigateur, concluait que les hommes crétois avaient un taux exceptionnellement faible de décès par maladies cardiovasculaires, malgré une consommation modérée à forte de matières grasses[18].

Près de 30 ans plus tard, une étude intitulée Lyon Diet Heart Study a testé une sorte de régime crétois pragmatiquement adapté à d'autres cultures et habitudes de vie, après avoir constaté qu'une grande partie des personnes suivies par cette étude, uniquement des patients ayant survécu à une première crise cardiaque, seraient réticentes à remplacer le beurre par de l'huile d'olive[19]. Les patients ont utilisé une margarine à base d'huile de colza, et ont augmenté de 20 % leur consommation de fruits riches en vitamine C et de pain, tout en diminuant les viandes rouges et transformées (charcuteries). Ce régime a conduit à une chute spectaculaire (−70 %) de la mortalité toutes causes confondues. Le succès était tel que le comité d'éthique a décidé d'interrompre l'étude prématurément, afin de mettre ces résultats à disposition du public immédiatement[20].

Pour la perte de poids, il semble équivalent à d'autres types de régime (pauvre en graisse ou pauvre en sucre) et apporte un meilleur contrôle de la glycémie[21],[22].

Mi-2009, une étude faite en Grèce conclut que deux composantes du régime méditerranéen (consommation élevée de légumes et faible consommation de viandes) étaient plus significativement associées à un faible risque de mortalité que les autres composants du régime (régime riche en céréales et en poisson). En outre une forte consommation de fruits et de noix, ainsi que de légumineuses étaient également associées à un moindre risque de mortalité[4].

Ce régime pouvait aider à conserver un cerveau en bonne santé en réduisant la fréquence de mini-accidents cérébraux pouvant contribuer au déclin mental[23].

L'effet le plus positif semble être une diminution de la mortalité globale, surtout cardiovasculaire et par cancer (étude observationnelle[24]). Il semble réduire le risque de survenue de maladies cardiovasculaires (étude interventionnelle[25],[26]) en faisant mieux qu'un régime pauvre en graisse[27]. Cette diminution des maladies cardiovasculaires pouvant être due à l'amélioration des facteurs de risque ainsi que du risque de survenue d'un syndrome métabolique[28] : obésité (étude interventionnelle[29]), hypertension artérielle (étude observationnelle[30]).

Troubles neurologiques

[modifier | modifier le code]

Le régime méditerranéen semble également réduire le risque de survenue de maladie d'Alzheimer et de maladie de Parkinson d'environ un cinquième[12],[5]. De plus, ce régime diminuerait le risque d'apparition de maladie d'Alzheimer (MA), mais aussi freinerait son évolution, avec un effet dose-réponse[31].

Une sous-étude de l'essai PREDIMED montre que les patients choisis aléatoirement pour recevoir un régime méditerranéen enrichi en huile d'olive extra-vierge ou en noix ont une meilleure fonction cognitive que les témoins qui suivent un régime pauvre en graisse[32].

Le déclin cognitif lié à l'âge chez des Espagnols à haut risque cardiovasculaire a été mesuré après six ans de régime alimentaire, soit riche en huile d'olive et de noix mixées, soit de régime de restriction d'aliment gras. Les patients assignés au régime noix plus huile d'olive avaient non seulement des scores cognitifs meilleurs que les patients sous régime pauvre en graisse, mais ils s'étaient améliorés depuis le début de l'étude[33].

Une observance plus stricte du régime serait associée avec une longueur plus importante des télomères, ce qui pourrait favoriser la longévité[34].

Ce régime, suivi durant la grossesse, semble protéger les futurs enfants de l'asthme et des allergies[35].

De plus, il faciliterait enfin également la réussite d'une fécondation assistée ; sur 161 femmes de couples traités pour hypofertilité ou infertilité, les grossesses étaient en effet 40 % plus nombreuses chez les femmes ayant le mieux suivi un régime méditerranéen dans les mois précédant le traitement (fécondation in vitro pour 1/3 d'entre elles, et injection intracytoplasmique de sperme pour les autres). Les femmes ayant suivi un simple « régime santé » (riche en fruits, légumes, céréales, féculents, poissons, pauvre en viande, snack-food, et mayonnaises, mais moins riche en huile d'olive que dans le régime méditerranéen) ont eu un résultat un peu moins bon. Les acides gras oméga-6 des olives sont des précurseurs des prostaglandines, qui influent sur le cycle menstruel, l’ovulation et la conduite à terme d'une grossesse. La vitamine B6 était déjà connue pour améliorer les chances de fécondation chez des femmes hypofertiles. Ce type d'étude nécessite des confirmations plus scientifiques, car des biais ici non contrôlés par les scientifiques peuvent exister, précisent les auteurs[36].

Globalement le régime méditerranéen permet d'augmenter la forme physique[37] telle que peut en témoigner une vitesse de marche plus grande[38].

Menu french paradox

Il est important de distinguer cette pratique alimentaire des « régimes amaigrissants » ou « régimes » du langage courant, dont la plupart se révèlent contre-productifs. Dès la fin de ces régimes restrictifs, les kilos perdus sont vite regagnés, avec un surpoids. Ici il s'agit plus d'un mode de vie, durable, et dont les bénéfices se font sentir à court et moyen terme.

Quelques caractéristiques de ce régime se retrouvent dans certaines régions du sud de la France, et pourraient selon certains auteurs contribuer à expliquer le paradoxe français.

Ces résultats font qu'ils inspirent de nombreuses recommandations nutritionnelles officielles dans le monde[5].

Enfin, le régime méditerranéen répond à la première recommandation du « Programme national nutrition santé » (PNNS) de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) : Manger 5 fruits et légumes par jour[39]. Cependant le PNNS s'éloigne beaucoup du régime méditerranéen en ce qui concerne les recommandations de consommation de viande et de produits laitiers.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Ellen Gooch, « Get your Meds: the Mediterranean Diet and Health », Epikouria Magazine,‎ .
  2. (en) Heidi Godman, « Adopt a Mediterranean diet now for better health later - Harvard Health Publishing », sur Harvard Health Blog, (consulté le )
  3. a et b « La diète méditerranéenne », sur Patrimoine culturel immatériel de l'humanité, Unesco.
  4. a et b (en) A. Trichopoulou, C. Bamia et D. Trichopoulos, « Anatomy of health effects of Mediterranean diet: Greek EPIC prospective cohort study », BMJ, vol. 338, no jun23 2,‎ , b2337–b2337 (ISSN 0959-8138, DOI 10.1136/bmj.b2337)
  5. a b et c (en) F. Sofi, F. Cesari, R. Abbate, G. F. Gensini et A. Casini, « Adherence to Mediterranean diet and health status: meta-analysis », BMJ, vol. 337, no sep11 2,‎ , a1344–a1344 (ISSN 0959-8138, PMID 18786971, PMCID 2533524, DOI 10.1136/bmj.a1344)
  6. António José Marques da Silva, La diète méditerranéenne. Discours et pratiques alimentaires en Méditerranée (vol. 2), L'Harmattan, Paris, 2015 (ISBN 978-2-343-06151-1), pp. 49-51
  7. (en) Sarah Boseley, « What actually is the Mediterranean diet – and does it work? », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Joan Reguant-Aleix, « La diète méditerranéenne : donner un nom au futur », Presses de Sciences Po,‎ , p. 27-51 (lire en ligne).
  9. Isabel González Turmo et François-Xavier Medina, « Défis et responsabilités suite à la déclaration de la diète méditerranéenne comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité (Unesco) », Revue d’ethnoécologie, no 2,‎ (lire en ligne)
  10. « Dix-sept nouveaux éléments sur les listes de la Convention », sur Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, (consulté le )
  11. A. J. M. Silva, Le régime UNESCO (Discours et pratiques alimentaires en Méditerranée vol. III), Charleston, Create Space, , 219 p. (ISBN 1532997116, lire en ligne), pp. 103-130
  12. a b et c (en) Sofi F, Cesari F, Abbate R, Gensini GF, Casini A, « Adherence to Mediterranean diet and health status: meta-analysis » BMJ 2008;337:a1344
  13. Caroline Tournoux-Facon, « Les différents types d'études - Lecture critique d'un article médical », Faculté de Médecine et de Pharmacie de l'Université de Poitiers,‎ , p. 32 (lire en ligne)
  14. (en) « Mediterranean-style diet for the prevention of cardiovascular disease », sur Cochrane (consulté le ).
  15. (en) Andrew Bomford, « The Greek island of old age », sur BBC News, (consulté le ).
  16. (en) Dan Buettner, « The Secrets of Long Life: Residents of Okinawa, Sardinia, and Loma Linda, California, live longer, healthier lives than just about anyone else on Earth » [archive du ], sur National Geographic, (consulté le ).
  17. (en) G.M. Pes, F. Tolu, M. Poulain, A. Errigo, S. Masala, A. Pietrobelli, N.C. Battistini et M. Maioli, « Lifestyle and nutrition related to male longevity in Sardinia: An ecological study », Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases (nl), vol. 23, no 3,‎ , p. 212–219 (ISSN 0939-4753, DOI 10.1016/j.numecd.2011.05.004).
  18. (en) « Coronary heart disease in seven countries. Summary. », Circulation, vol. 41, no 4 Suppl,‎ , I186–95 (ISSN 0009-7322, PMID 5442782).
  19. (en) « Lyon Diet Heart Study », sur American Heart Association (version du sur Internet Archive).
  20. (en) Michel de Lorgeril, Patricia Salen, Jean-Louis Martin, Isabelle Monjaud, Jacques Delaye et Nicole Mamelle, « Mediterranean Diet, Traditional Risk Factors, and the Rate of Cardiovascular Complications After Myocardial Infarction », Circulation, vol. 99, no 6,‎ , p. 779–785 (ISSN 0009-7322, PMID 9989963, DOI 10.1161/01.cir.99.6.779).
  21. (en) Iris Shai, Dan Schwarzfuchs, Yaakov Henkin, Danit R. Shahar, Shula Witkow, Ilana Greenberg, Rachel Golan, Drora Fraser, Arkady Bolotin, Hilel Vardi, Osnat Tangi-Rozental, Rachel Zuk-Ramot, Benjamin Sarusi, Dov Brickner, Ziva Schwartz, Einat Sheiner, Rachel Marko, Esther Katorza, Joachim Thiery, Georg Martin Fiedler, Matthias Blüher, Michael Stumvoll et Meir J. Stampfer, « Weight Loss with a Low-Carbohydrate, Mediterranean, or Low-Fat Diet », The New England Journal of Medicine, vol. 359, no 3,‎ , p. 229–241 (ISSN 0028-4793, DOI 10.1056/nejmoa0708681).
  22. (en) M. Á. Martínez-González, C. de la Fuente-Arrillaga, J. M. Nunez-Cordoba, F. J. Basterra-Gortari, J. J. Beunza, Z. Vazquez, S. Benito, A. Tortosa et M. Bes-Rastrollo, « Adherence to Mediterranean diet and risk of developing diabetes: prospective cohort study », British Medical Journal, vol. 336, no 7657,‎ , p. 1348–1351 (ISSN 0959-8138, DOI 10.1136/bmj.39561.501007.be).
  23. (en) Kathleen Doheny, « Mediterranean Diet May Help Keep You Smarter - Health News » [archive du ], sur health.com, (consulté le ).
  24. (en) Panagiota N. Mitrou, Victor Kipnis, Anne C. M. Thiébaut, Jill Reedy, Amy F. Subar, Elisabet Wirfält, Andrew Flood, Traci Mouw, Albert R. Hollenbeck, Michael F. Leitzmann et Arthur Schatzkin, « Mediterranean Dietary Pattern and Prediction of All-Cause Mortality in a US Population », JAMA Internal Medicine, vol. 167, no 22,‎ , p. 2461–2468 (ISSN 0003-9926, DOI 10.1001/archinte.167.22.2461, lire en ligne, consulté le )
  25. (en) M de Lorgeril, S Renaud, P Salen, I Monjaud, N Mamelle, J.L Martin, J Guidollet, P Touboul et J Delaye, « Mediterranean alpha-linolenic acid-rich diet in secondary prevention of coronary heart disease », The Lancet, Londres, Angleterre, vol. 343, no 8911,‎ , p. 1454–1459 (ISSN 0140-6736, PMID 7911176, DOI 10.1016/s0140-6736(94)92580-1)
  26. (en) Ram B Singh, Gal Dubnov, Mohammad A Niaz, Saraswati Ghosh, Reema Singh, Shanti S Rastogi, Orly Manor, Daniel Pella et Elliot M Berry, « Effect of an Indo-Mediterranean diet on progression of coronary artery disease in high risk patients (Indo-Mediterranean Diet Heart Study): a randomised single-blind trial », The Lancet, vol. 360, no 9344,‎ , p. 1455–1461 (ISSN 0140-6736, PMID 12433513, DOI 10.1016/S0140-6736(02)11472-3, lire en ligne, consulté le )
  27. (en) Javier Delgado-Lista, Juan F. Alcala-Diaz, Jose D. Torres-Peña et al., « Long-term secondary prevention of cardiovascular disease with a Mediterranean diet and a low-fat diet (CORDIOPREV): a randomised controlled trial », The Lancet, vol. 399, no 10338,‎ , p. 1876–1885 (DOI 10.1016/S0140-6736(22)00122-2, lire en ligne).
  28. (en) Kastorini CM, Milionis HJ, Esposito K et al. « The Effect of Mediterranean Diet on Metabolic Syndrome and its Components: A Meta-Analysis of 50 Studies and 534,906 Individuals » J Am Coll Cardiol. 2011 57:1299-1313
  29. (en) Esposito K, Marfella R, Ciotola M, et al. « Effect of a Mediterranean-style diet on endothelial dysfunction and markers of vascular inflammation in the metabolic syndrome: a randomized trial » JAMA 2004;292:1440-6.
  30. (en) Psaltopoulou T, Naska A, Orfanos P, Trichopoulos D, Mountokalakis T, Trichopoulou A. « Olive oil, the Mediterranean diet, and arterial blood pressure: the Greek European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC) study » Am J Clin Nutr. 2004;80:1012-8.
  31. résumé « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) sur Neurology.org
  32. (en) Martínez-Lapiscina EH, Clavero P, Toledo E, Estruch R, Salas-Salvadó J, San Julián B, Sanchez-Tainta A, Ros E, Valls-Pedret C, Martinez-Gonzalez MA, « Mediterranean diet improves cognition: the PREDIMED-NAVARRA randomised trial », Journal of neurology, neurosurgery, and psychiatry, vol. 84, no 12,‎ , p. 1318-25. (PMID 23670794, DOI 10.1136/jnnp-2012-304792, lire en ligne [html], consulté le ) modifier
  33. (en) Cinta Valls-Pedret, Aleix Sala-Vila, Mercè Serra-Mir, Dolores Corella, Rafael de la Torre, Miguel Ángel Martínez-González, Elena H. Martínez-Lapiscina, Montserrat Fitó, Ana Pérez-Heras, Jordi Salas-Salvadó, Ramon Estruch et Emilio Ros, « Mediterranean Diet and Age-Related Cognitive Decline », JAMA Internal Medicine, vol. 175, no 7,‎ , p. 1094 (ISSN 2168-6106, DOI 10.1001/jamainternmed.2015.1668).
  34. (en) Marta Crous-Bou, Teresa T. Fung, Jennifer Prescott, Bettina Julin, Mengmeng Du, Qi Sun, Kathryn M Rexrode, Frank B. Hu et Immaculata De Vivo, « Mediterranean diet and telomere length in Nurses’ Health Study: population based cohort study », British Medical Journal, vol. 349,‎ (ISSN 1756-1833, PMID 25467028, DOI 10.1136/bmj.g6674, lire en ligne, consulté le ).
  35. (en) L. Chatzi, M. Torrent, I. Romieu, R. Garcia-Esteban, C. Ferrer, J. Vioque, M. Kogevinas et J. Sunyer, « Mediterranean diet in pregnancy is protective for wheeze and atopy in childhood », British Medical Journal, vol. 63, no 6,‎ , p. 507–513 (ISSN 0040-6376, DOI 10.1136/thx.2007.081745).
  36. (en) Marijana Vujkovic, Jeanne H. de Vries, Jan Lindemans, Nick S. Macklon, Peter J. van der Spek, Eric A.P. Steegers et Régine P.M. Steegers-Theunissen, « The preconception Mediterranean dietary pattern in couples undergoing in vitro fertilization/intracytoplasmic sperm injection treatment increases the chance of pregnancy », Fertility and Sterility (en), vol. 94, no 6,‎ , p. 2096–2101 (ISSN 0015-0282, DOI 10.1016/j.fertnstert.2009.12.079).
  37. Bruno Bizzozero-Peroni, Javier Brazo-Sayavera, Vicente Martínez-Vizcaíno et Rubén Fernández-Rodríguez, « High Adherence to the Mediterranean Diet is Associated with Higher Physical Fitness in Adults: a Systematic Review and Meta-Analysis », Advances in Nutrition (Bethesda, Md.), vol. 13, no 6,‎ , p. 2195–2206 (ISSN 2156-5376, PMID 36166848, PMCID 9776663, DOI 10.1093/advances/nmac104, lire en ligne, consulté le ).
  38. « Le régime méditerranéen permet de garder la forme ! », sur Futura, (consulté le ).
  39. « Le régime crétois : perdez du poids en soignant votre santé ! », sur Maigrir comment, (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Ancel Keys, « How to eat well and stay well the Mediterranean way », in Doubleday, 1975 - New York. (ISBN 0385009062)
  • Jean-Pierre Willem, Les secrets du régime crétois, Paris, Éd. du Dauphin, 1999, (ISBN 2-7163-1155-2)
  • António José Marques da Silva, Diaita Nostra – Patrimoines alimentaires, identité et gouvernementalité en Méditerranée, UNESCO Chair in intangible heritage and traditional know-how: linking heritage - Évora University, Évora, (ISBN 978-989-99442-2-0), 78 pp. lire version PDF
  • António José Marques da Silva, Le régime Unesco : Discours et pratiques alimentaires en Méditerranée Volume III, Charleston, Create Space, , 219 p. (ISBN 978-1-53299711-2, lire en ligne)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]