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Pyhäjoki

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Pyhäjoki
Blason de Pyhäjoki
Armoiries
Drapeau de Pyhäjoki
Drapeau
Pyhäjoki
Le grand pont de Etelänkylä
Administration
Pays Drapeau de la Finlande Finlande
Région Ostrobotnie du Nord
Langue(s) parlée(s) unilingue finnois
Démographie
Population 3 342 hab.[1] (31 août 2012)
Densité 2,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 64° 27′ 43″ nord, 24° 15′ 25″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 98 m
Superficie 136 531 ha = 1 365,31 km2 [2]
· dont terre 542,06 km2 (39,7 %)
· dont eau 823,25 km2 (60,3 %)
Rang superficie (79e / 336)
Rang population (236e / 336)
Histoire
Province historique Ostrobotnie
Province Province d'Oulu
Fondation 1573
Droits de Cité depuis non
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Finlande
Voir sur la carte topographique de Finlande
Pyhäjoki
Géolocalisation sur la carte : Finlande
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Pyhäjoki
Géolocalisation sur la carte : Ostrobotnie du Nord
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Pyhäjoki

Pyhäjoki (/pyhæjoki/) est une municipalité de l'Ouest de la Finlande, dans la province d'Oulu et la région d'Ostrobotnie du Nord.

Géographie

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La commune est bordée par le golfe de Botnie. Elle compte environ 60 kilomètres de côte basse avec très peu d'îles. Le village-centre se situe à l'embouchure du fleuve Pyhäjoki (la rivière sacrée en finnois) qui a donné son nom à la commune.

La municipalité a 3 342 habitants (31 août 2012)[3] pour une superficie de 1 365,31 km2 dont 6,53 km2 d'eau douce[4].

Le centre administratif regroupe 60 % de la population totale. Les deux autres villages principaux, Parhalahti et Yppäri, reliés par la nationale 8 (le grand axe de l'ouest du pays), regroupent à eux deux 25 % de la population, le reste de la commune étant pratiquement vide.

Les zones agricoles sont limitées à la proximité immédiate de la côte et des villages, le reste de la commune est largement forestier.

La capitale provinciale Oulu est à 100 km environ. Les communes voisines sont Raahe au nord (25 km de centre à centre), Vihanti à l'est, Oulainen au sud-est, Merijärvi au sud et Kalajoki au sud-ouest.

La gigantesque paroisse de Saloinen est fondée en 1329. À cette époque, Pyhäjoki n'est qu'un petit village, qui va croître et devenir sur décision du roi Jean III de Suède une paroisse indépendante de Saloinen en 1573. À la suite de la loi de séparation des paroisses et des communes de 1865, la municipalité est fondée en 1870 et a conservé depuis les mêmes frontières.

La commune peine aujourd'hui à stabiliser sa population et perd environ 40 habitants par an depuis 10 ans[5].

La municipalité est encore largement agricole. On y produit notamment des pommes de terre. La commune compte également quelques PME produisant des équipements utilisés dans la production de papier. Environ 1 300 emplois sont pourvus dans la commune, près de 50 % dans le secteur des services.

Projet de centrale nucléaire d'Hanhikivi

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En 2007 est fondé l'entreprise nucléaire finnoise Fennovoima. Cette même année, une association - Pro Hanhikivi - est fondée à Pyhäjoki, dans le but de s'opposer au projet de centrale nucléaire de Fennovoima.

Le , le gouvernement finlandais a donné son accord pour la construction d'une centrale nucléaire sur le territoire de Pyhäjoki ou sur la commune de Simo, sur la péninsule d'Hanhikivi. Le parlement a donné son accord sur ce projet le . Le , Fennovoima a choisi le site de Pyhäjoki pour construire sa centrale nucléaire dont la mise en service est prévue en 2020.

En , la société E.ON se retire du projet, ce qui amène le consortium à rechercher un nouvel investisseur[6].

Maquette du projet en 2013

Le , Fennovoima a annoncé qu'il écartait le réacteur EPR du français Areva pour la construction de cette centrale nucléaire, au profit du projet du japonais Toshiba pour un réacteur à eau bouillante.

En , Fennovoima a annoncé qu'il signait un accord de construction d'un nouveau réacteur de 1200 mégawatts dérivé du réacteur VVER. Le fournisseur serait le russe Rosatom, qui pourrait aussi prendre 34 % dans le projet[7].

Site du projet de centrale nucléaire
Forêt abattue pour le projet de centrale nucléaire

La société Fennovoima a abattu 95 hectares d'une vieille forêt côtière préservée au mois d', sans avoir attendu l'autorisation légale, au grand dépit des organisations écologistes finlandaise. Cette forêt abrite pourtant des espèces rares telles que le Pic à dos blanc[8].

En , l'ONG WWF a commandé un sondage à Taloustutkimus selon lequel 29 % des Finlandais sont en faveur de ce projet de centrale nucléaire, 51 % s'y opposent et 20 % sont sans opinion[9].

Le , deux camps d’opposants ont été expulsés par la police, équipée de plusieurs camionnettes de police, d'un hélicoptère de la police aux frontières, des sections de deux équipes nationales d’élite, des brigades cynophiles et des camionnettes anti-émeute. Il y a eu 35 arrestations en deux jours[10],[11],[12].

Fennovoima annonce en que la mise en service n'interviendrait pas avant 2028, du fait de difficultés pour obtenir l'aval de l'autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection STUK[13].

En février 2022, à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, La Première ministre Sanna Marin a annoncé une "réévaluation des risques" du projet de réacteur nucléaire de conception russe à Pyhäjoki[14].

En mai 2022, le contrat avec Rosatom est annulé « en raison des « risques » supplémentaires liés à l'invasion de l'Ukraine »[15].

Notes et références

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  1. (fi) « Väestötietojärjestelmä Rekisteritilanne 31.08.2012 », Centre finlandais du registre de la population (consulté le )
  2. (fi) « Superficie par municipalité au 1er janvier 2011 », Maanmittauslaitos (consulté le )
  3. (fi) « Väestötietojärjestelmä Rekisteritilanne » [archive du ], Centre finlandais du registre de la population, (consulté le ).
  4. (fi) « Superficie par municipalité au 1 janvier 2012 », Maanmittauslaitos (consulté le ).
  5. Données démographiques et économiques
  6. (de) « Eon zieht sich aus Atomkraft-Projekt zurück », sur Handelsblatt, (consulté le ).
  7. « La Finlande choisit Rosatom pour une centrale nucléaire », sur Les Echos, (consulté le ).
  8. (en) « Finland: Treesits, Blockades and Sabotage to Defend Forest from Construction of Nuclear Power Plant », sur earthfirstjournal.org, (consulté le ).
  9. (fi) « Alle kolmannes antaa tukensa Fennovoiman ydinvoimalalle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur yle.fi, (consulté le ).
  10. « La police réprime violemment un campement anti-nucléaire en Finlande », sur reporterre.net, (consulté le ).
  11. (en) « Police clear anti-nuclear plant protest camp », sur yle.fi, (consulté le ).
  12. (fi) « Nio miljöaktivister anhålls i Pyhäjoki », sur hbl.fi, (consulté le ).
  13. Le concurrent de l'EPR en Finlande lui aussi confronté à des retards, Les Échos, 26 décembre 2018.
  14. P.L., « Crise en Ukraine : la Finlande va réévaluer un projet de réacteur nucléaire russe », sur bfmtv.com, BFM Business, (consulté le ).
  15. Nucléaire : Rosatom perd un contrat en Finlande, mais continue ses livraisons en Europe, latribune, 2 mai 2022

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Articles connexes

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Liens externes

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