Pont de Rangiport
Pont de Rangiport | |
Pont sud (entre la rive gauche - Épône, et l'île de Rangiport). | |
Géographie | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Commune | Épône et Gargenville |
Coordonnées géographiques | 48° 58′ 22″ N, 1° 48′ 29″ E |
Fonction | |
Franchit | Seine |
Fonction | Pont routier D 130 |
Caractéristiques techniques | |
Type | Pont en treillis |
Matériau(x) | Métal |
Construction | |
Mise en service | 1965 |
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Les ponts de Rangiport sont deux ponts routiers successifs qui franchissent deux bras de la Seine séparés par l'île de Rangiport, entre les communes d'Épône et Gargenville (département français des Yvelines). Ils sont empruntés par la route départementale D 130.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Les ponts de Rangiport sont des ponts métalliques à poutres en treillis de Warren, constitués d'un assemblage de poutres disposées en triangles destinées à limiter les risques de déformation de la structure. Le pont traversant le bras d'Épône (au sud de l'île de Rangiport) comprend deux travées supportées par une pile immergée dans le fleuve, tandis que celui traversant le bras de Gargenville (au nord) est un pont plus court, à travée unique[1].
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Le pont sur le bras de Gargenville (vue d'amont rive droite).
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Le pont sur le bras d'Épône (vue d'amont rive gauche).
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Vue inférieure du tablier (bras d'Épône).
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Vue de la Chaussée (bras de Gargenville).
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Treillis type Warren.
Historique
[modifier | modifier le code]Les premiers ponts reliant Épône à Gargenville en prenant appui sur l'île de Rangiport sont construits en 1883. Ce sont des ponts en arc à tablier porté par des poutres métalliques reposant sur des culées et piles en maçonnerie. Ils présentaient une chaussée de largeur réduite, à voie unique, qui posait dès les années 1930 de gros problèmes d'écoulement du trafic automobile. En 1934, la circulation automobile est strictement règlementée, les véhicules les plus lourds devant faire un détour pour traverser la Seine par les ponts de Mantes-la-Jolie ou de Meulan. Le projet d'élargissement de la chaussée envisagé à cette époque est remis à plus tard[1].
En 1940, ces deux ponts sont détruits par le génie militaire français pour ralentir l'avancée des troupes allemandes. En 1941, ils sont remplacés par des passerelles provisoires en bois soutenues par des haubans. Au début des années 1960, le maire de Gargenville interdit toute circulation sur les passerelles, compte tenu de leur mauvais état[1].
En 1965, les anciens ponts sont remplacés par de nouveaux ponts métalliques à poutres en treillis de Warren [2],[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Roselyne Bussière, Hélène Coulaud, Claire Valléry, « Pont routier sur la Seine dit Pont de Rangiport », sur Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel, .
- Claude Vacant, Routes et ponts en Yvelines : du XIXe au XXe siècle, Paris, Presses de l'école nationale des Ponts et chaussées, , 298 p. (ISBN 2-85978-251-6), p. 245-249.
- Bussière Roselyne, Coulaud, Hélène, Valléry, Claire, « Pont routier sur la Seine dit Pont de Rangiport », sur Inventaire général du patrimoine culturel d'Île-de-France, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Vacant, Routes et ponts en Yvelines : du XVIIe au XIXe siècle, Presses de l'école nationale des Ponts et chaussées, , 262 p. (ISBN 2-85978-120-X).
- Claude Vacant, Routes et ponts en Yvelines : du XIXe au XXe siècle, Paris, Presses de l'école nationale des Ponts et chaussées, , 298 p. (ISBN 2-85978-251-6).
- Bricon Daniel, Épône raconté aux Épônois, histoire d'une petite ville de l'ouest parisien, Édition ville d'Épône, , 2e éd. (ISBN 2-904417-01-X).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le pont de Rangiport sur Structurae
- « Pont routier sur la Seine dit Pont de Rangiport », sur Inventaire général du patrimoine culturel d'Île-de-France (consulté le ).