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Polizzello

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Polizzello
Image illustrative de l’article Polizzello
Plan de la colline de Polizzello
Localisation
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Sicile
Province Caltanissetta
Commune Mussomeli
Coordonnées 37° 35′ 00″ nord, 13° 45′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Sicile
(Voir situation sur carte : Sicile)
Polizzello
Polizzello
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Polizzello
Polizzello
Histoire
Époque Âge du bronze
Âge du fer
Casque de Polizzello
Guerrier de Polizzello

Polizzello est un site préhistorique sicane daté de l'Âge du bronze et de l'Âge du fer, situé à Mussomeli, dans la province de Caltanissetta, en Sicile (Italie).

Les premières fouilles de Polizzello furent conduites par E. Gabriel en 1925, et par Paolo Orsi et R. Carta en 1926[1].

Le site de Polizzello est situé sur une colline dominant la vallée du Platani, à 877 m au-dessus du niveau de la mer, près de Mussomeli, dans la province de Caltanissetta[2].

Le site se prête bien à une implantation car il est facilement défendable et possède des sources d’eau. Il se compose de deux étages, dont le plus petit et le plus élevé abrite l’acropole et l'implantation la plus ancienne. Le site a une orientation est-ouest avec un seul accès depuis l’est[3].

Chronologie

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On distingue trois périodes d'occupation principales[3] :

De l'Âge du fer datent une enceinte monumentale qui longe le bord de la terrasse de la colline, et une série de bâtiments circulaires : sanctuaires ou lieux de culte.

L'édifice nord, daté du VIIIe siècle av. J.-C., enceinte à ciel ouvert de 15 m x 6,70 m, accessible de deux côtés, avait une fonction religieuse mais aussi sociale, puisqu'on y prenait des repas en commun[2].

Vers le milieu du VIIe siècle av. J.-C., un mur et deux édifices ronds de 15 mètres de diamètre sont construits, complétés par la suite par deux autres chapelles circulaires tangentes entre elles de 8 et 10 mètres de diamètre[2], avec portique trapézoïdal.

L'acropole est érigée sur le plateau supérieur du site vers le milieu du VIIe siècle av. J.-C., au-dessus de bâtiments plus anciens[2].

Une nécropole se trouve le long des falaises avec des sépultures du VIIe au VIe siècle av. J.-C.[1].

Les restes de la maison du Téménos datent du Ve siècle av. J.-C.

C'est dans la grande enceinte qu'ont été trouvés les principaux vestiges archéologiques, dont le casque de Polizzello, de fabrication crétoise, et une figurine phallique de guerrier (guerrier de Polizzello).

La présence de matières précieuses comme l'ambre, l'ivoire et l’argent, importées par les Grecs et les Phéniciens, prouve la richesse de la communauté et de ses voisines, auxquelles le sanctuaire était ouvert[2].

On a trouvé, parmi le riche dépôt votif de la seconde chapelle, un casque en bronze avec cimier de type crétois[2].

La communauté de Polizzello était florissante au vu des riches découvertes archéologiques. Elle vouait un culte à des déesses féminines chargées de lui assurer fertilité et fécondité.

Aux cultes chthoniens des Sicanes se superposa ensuite, comme dans toute la Sicile, le culte grec de Déméter et Koré, puis s'ajouta celui d'Ulysse[2].

Notes et références

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  1. a et b (it) « Polizzello, in "Enciclopedia dell' Arte Antica" », sur www.treccani.it (consulté le )
  2. a b c d e f et g Rosalba Panvini, « Le rayonnement des sanctuaires grecs de Géla sur l’arrière-pays sicane », Publications de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 21, no 1,‎ , p. 39–63 (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (it) Dario Palermo, « L'Acropoli di Polizzello fra l'Età del Bronzo e il VI secolo a.C. : problemi e prospettive », sur Academia.edu (consulté le )

Bibliographie

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  • (it) Dario Palermo, « L'Acropoli di Polizzello fra l'Età del Bronzo e il VI secolo a.C. : problemi e prospettive », sur Academia.edu (consulté le )
  • M. Frasca, D. Palermo, « Contributi alla conoscenza dell'età del Ferro in Sicilia. Monte Finocchito e Polizzello », CronAStorArt, XX, 1981, pp. 9-150.
  • Ernesto De Miro, « Polizzello, centro della Sicania », Quaderni dell'Istituto di Archeologia dell'Università di Messina, III, 1988, pp. 25-44.
  • Ernesto De Miro, « Gli «indigeni» della Sicilia centromeridionale », in Kokalos, XXXIV-XXXV, 1988-1989, pp. 19-43.