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Pierre Paul Bonnefond

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Pierre Paul Bonnefond
dit Paul Bonnefond
Pierre Paul Bonnefond
à Ludwigshafen en juillet 1919

Naissance
Saint-Yrieix
Décès (à 60 ans)
Adriers
Origine Drapeau de la France France
Grade Général de brigade
Années de service 1906 – 1947
Conflits Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale
Distinctions Légion d'honneur
Médaille militaire
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre (Belgique)
Médaille des évadés

Pierre Paul Bonnefond, né le à Saint-Yrieix (Haute-Vienne) et mort le à Adriers (Vienne)[1] est un général de brigade français[2] dont le nom est associé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.

Il est le fils de Jean-Baptiste Bonnefond (1858 -1927), receveur des contributions, et de Marie-Bernardine Durand (1864 -1887).

Après un baccalauréat ès sciences, il s'engage dans l'armée le . Il est incorporé au 50e régiment d'infanterie à Périgueux (Dordogne). Devenu sergent en 1907, il est dirigé vers l'École Spéciale Militaire le .

Durant la Première Guerre mondiale, alors lieutenant, il s'illustre lors du combat d'arrière-garde de Varennes-en-Argonne (Meuse) ce qui lui vaut d'être nommé capitaine à titre provisoire le . Il parvient ensuite à entrer dans le village de Charpentry (Meuse) le à la tête du bataillon qu'il commande.

Blessé au menton par un éclat d'obus, il est fait prisonnier le à Cheppy (Meuse), et est envoyé en Allemagne. Après une tentative d'évasion il sera repris et passera le reste du conflit captif outre-Rhin. Il est rapatrié en France en .

Il épouse Edmée Courcelle (1888-1979) le à Limoges, et il aura deux fils : Gérard (1920-1992) et Max (1922-1997).

Durant la Seconde Guerre mondiale, alors général de brigade, il dirigera la défense terrestre d'Oran (Algérie). Nommé au commandement de la subdivision d'Oran le , il assurera ensuite le commandement provisoire de la division territoriale d'Oran du au . Il prend ensuite le commandement provisoire de la division de Constantine jusqu'au . Il reprendra ensuite le commandement de la subdivision d'Oran jusqu'au .

Il décède d'une crise cardiaque, lors d'un trajet à vélo, entre son domicile et le village d'Adriers (Vienne) le .

Carrière militaire

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Première Guerre mondiale

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En tant que capitaine il s'est « particulièrement distingué au combat d'arrière garde de Varennes (Meuse) le 3 septembre 1914 et les 19, 20 et 21 septembre 1914 aux combats de Charpentry (Meuse). A réussi à la tête du bataillon qu'il commandait à pénétrer dans ce village qui avait résisté pendant 3 jours à tous les assauts. » (Citation à l'ordre de l'armée n° 23122D ).

"ancien instructeur à St Cyr a successivement commandé une section, une compagnie et un bataillon au début des hostilités. A eu une très belle attitude au feu, blessé le n'a pas voulu se laisser évacuer. A été blessé à nouveau le " (Citation à l'ordre de la division no 114 du )

Seconde Guerre mondiale

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Le général Bonnefond (en arrière-plan) en retrait du général de Gaulle lors de sa visite en 1943 à Oran.

"Commandant le 107e RI à la mobilisation, l'a conduit vaillamment au feu au cours des opérations offensives de septembre en Lorraine. Ayant constamment d'exemple, et grâce à son ascendant personnel sur ses cadres et sur sa troupe, a réussi, avec son régiment, à s'emparer de points énergiquement défendus et a pu réaliser une avance importante en territoire ennemi. Affecté le comme officier chef d'EM au groupe d'armées, s'est imposé immédiatement par son clame, son autorité et ses brillantes qualités d'organisateur. A été un collaborateur précieux pendant les opérations actions du 15 au ". (Citation à l'ordre de l'armée, ordre général no 6 du , du général commandant le 2e G.A.)

En tant que général « a dirigé la défense terrestre d'Oran (Algérie) pendant les journées des 8, 9 et 10 novembre 1942 avec une énergique ténacité. Par sa connaissance constante de la situation, la rapidité de ses réactions et son puissant ascendant sur ses subordonnés, a permis de retarder au maximum l'avance d'un adversaire très supérieur en nombre et disposant de moyens puissants, et a assuré ainsi l'intervention efficace des renforts appartenant au secteur ouest algérien. » (Ordre général no 11 du 22.12.1942)

Extrait de son dossier militaire : "Sorti de Saint Cyr no 16 sur 261, est d’abord un lieutenant de chasseurs alpins vigoureux, ardent, sportif. Passé en 1913 à l'école de gymnastique (mention très bien), y est maintenu comme instructeur, puis, passe par la même qualité à St Cyr. Parti en campagne comme chef de section, blessé légèrement dès le sans être évacué, est blessé une 2e fois et fait prisonnier le comme capitaine à titre temporaire, après avoir fait preuve de sang froid et de belle tenue au feu. Rapatrié en , est, après avoir occupé divers emplois, où il réussit bien, dans la troupe et l'état major, reçu à l'école supérieure de guerre en 1921, y est noté comme d'esprit net et méthodique, réussit parfaitement au 2e bureau de l'État-Major de l'Armée, puis à la direction de l'infanterie, grâce à ses qualités d'intelligence et de dévouement. Commande brillamment un bataillon, sert avec distinction dans des états majors, des 9e et 5e régions où il est noté comme sympathique, travailleur, ayant de solides connaissances militaires. Commande de 1938 à le 107e régiment d'infanterie, s'y affirme excellent chef de corps en temps de paix et de guerre".[3]

  •  : soldat de 2e classe
  •  : caporal
  •  : sergent
  •  : sergent (école spéciale militaire (2e groupe) élève)
  •  : sous-lieutenant
  •  : lieutenant
  •  : capitaine
  •  : commandant
  •  : lieutenant-colonel
  •  : colonel[4]
  •  : général de brigade

Affectations successives

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Décorations

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Notes et références

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