Aller au contenu

Phare d'Antifer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Phare d'Antifer
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Construction
1949 à 1955
Automatisation
Oui
Patrimonialité
Gardienné
Non
Visiteurs
Non
Architecture
Hauteur
37,90 m
Élévation
102 m
Équipement
Lanterne
Halogène 650 W
Optique
Tournante à 4 panneaux,
focale 0,70 m
Portée
29 milles
Feux
Feu blanc à 1 éclat toutes les 20 secondes
Identifiants
ARLHS
Amirauté
A1250Voir et modifier les données sur Wikidata
NGA
Localisation sur la carte de la Seine-Maritime
voir sur la carte de la Seine-Maritime
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Le phare d'Antifer est situé sur le cap d'Antifer près d'Étretat, en Seine-Maritime, sur la commune de La Poterie-Cap-d'Antifer.

Description

[modifier | modifier le code]

La phare d'Antifer est une tour octogonale à faces incurvées de 37,90 mètres de hauteur au-dessus du sol et culminant à 140 mètres au-dessus du niveau de la mer[1]. Le phare fait office de signal lumineux, de radiophare et de signal sonore.

Reconstitution du phare d'Antifer. Élévation par Raymond GLEIZE

La construction du phare d'Antifer est décidée par la Commission des phares en 1890 dans le but de signaler le cap éponyme et de faciliter l'accès au port du Havre, situé à une vingtaine de kilomètres plus au sud.

Un premier édifice est construit en 1894[2]. Il s'agit d'une tour en pierre de taille haute de 22,20 mètres et accueillant une optique hyper-radiante, qui n'équipe alors que dix phares dans le monde dont un seul en France. La portée du phare est de 31 miles (50 km) après son électrification en 1926[3].

Durant la Seconde Guerre mondiale, le phare est occupé par l'armée allemande qui le détruit en septembre 1944 lors de l'offensive alliée qui suit le débarquement en Normandie[1].

L'édifice actuel est construit de 1949 à 1955 pour remplacer l'ancien phare. Pour anticiper le recul de la falaise dû à l'érosion, il est érigé à 30 mètres au sud-est de l'ancien[4] ; l'emplacement de l'ancien phare n'est aujourd'hui plus qu'un gouffre d'éboulis.

Automatisé et non gardienné, il se visite pendant l'été dans le cadre de promenades découvertes paysage organisées par la commune de la Poterie d'Antifer.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Notice no IA76002724, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Les Archives nationales conservent sous la cote CP/F/14/17526/4 vingt-cinq plans de ce premier phare, élaborés de 1833 à 1948.
  3. « lehavreseine-patrimoine.fr - phare de la poterie »
  4. L'histoire de tous les phares de France, Rennes, Ouest-France, , 316 p. (ISBN 978-2-7373-3704-8 et 2-7373-3704-6), p. 75

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]