Paul Brunbrouck
Paul Brunbrouck | ||
Naissance | Roubaix |
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Décès | (à 27 ans) la bataille de Dien Bien Phu Mort au combat |
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Origine | France | |
Allégeance | Armée française | |
Arme | Artillerie (troupes coloniales) | |
Grade | Lieutenant | |
Années de service | 1948 – 13 avril 1954 | |
Commandement | de la 4e batterie du 2/4e régiment d’artillerie coloniale | |
Conflits | Indochine | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Croix de guerre des TOE |
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Hommages | La promotion Lieutenant Brunbrouck (2004-2007) de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr .Un rond-point de Roubaix, et une rue de Draguignan portent son nom. | |
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Paul Brunbrouck ( à Roubaix – mort au combat le à Dien Bien Phu) est un lieutenant français qui s'est distingué lors de la bataille de Dien Bien Phu en 1954.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né le , orphelin de mère à deux ans, issu d'une famille de onze enfants, Paul Brunbrouck fut scout et 1er C.P. de la Panthère à la 2e Wattrelos près de Lille, jusqu'en 1942. Il entre à Saint-Cyr en 1948 (promotion « Général Frère » 1948-1950)[1].
Après l’École d'application de l'artillerie, il est affecté en Tunisie début . Promu lieutenant en , il part en Indochine fin 1952. Affecté au 2/4e RAC 2e groupe du 4e régiment d’artillerie coloniale, au Tonkin, en janvier 1953, il est très vite distingué par son chef de corps. Il reçoit sa première citation en juin 1953 avec la Croix de guerre Théâtres d'Opérations Extérieures (TOE). Le poste d’officier de tir à la 4e batterie lui est donné en novembre. Sa batterie, restée dans le delta tonkinois quand le 2/4e RAC est aérotransporté à Diên Biên Phu vers Noël, rejoint le groupe en février 1954.
Faits d'armes
[modifier | modifier le code]Le lieutenant Paul Brunbrouck est un des grands soldats de la bataille de Dien Bien Phu. Dans la nuit du , sa batterie d'obusiers de 105, servie par des Africains est en poste sur Dominique 3. Deux régiments Viet-Minh de la division 312 du Bô Dôi (environ 4 000 hommes) montent à l'assaut de la position. À deux reprises, Brunbrouck, refuse de détruire ses canons. Soutenue par la 12e compagnie (lieutenant Filaudeau) du 3e régiment de tirailleurs algériens, et une section de mitrailleuses quadruples de 12,7, sa batterie, tirant à tir direct, fait une effroyable boucherie de ses adversaires[2],[3].
Brunbrouck a aussi obligé Giap à refaire ses plans, à modifier ses attaques. Les assauts viêts du devaient lui apporter une victoire totale. Ils ont coûté si cher que désormais, tout au long du mois d’avril, les Viêts renonceront aux grandes offensives, leur substituant une guerre d’usure et de tranchées qui, finalement, aura raison des défenseurs épuisés.
Le , en matinée, alors que les Viêts pansent leurs blessures, Brunbrouck repliera sur ordre sa batterie sur une position plus centrale (Claudine). Le PC du camp retranché lui fait savoir qu’il est nommé Chevalier de la Légion d’honneur. Le , il est tué au combat d'un éclat d'obus.
Il aurait dit[4] : « Pour moi, France n'est pas un vain mot, et ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort ».
Décorations
[modifier | modifier le code]Chevalier de la Légion d'honneur | |
Croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures avec palme et étoile d'argent | |
Médaille coloniale | |
Médaille commémorative de la campagne d'Indochine |
Hommages posthumes
[modifier | modifier le code]- La promotion 2004-2007 de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr porte son nom.
- Une scène du film Dien Bien Phu de Pierre Schoendoerffer relate sa participation à cette bataille.
- Un rond-point de Roubaix et une allée de Draguignan[5] portent son nom.
Références
[modifier | modifier le code]- Frédéric JORDAN, « L'écho du champ de bataille: Petit focus sur le lieutenant Brunbrouck. », sur L'écho du champ de bataille, (consulté le )
- « dienbienphu.org/francais/heros… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Erwan Bergot Les 170 jours de Dien Bien Phu pages 211 à 216.
- http://www.troupesdemarine.org/federation/ancre_dor/337/dossier.pdf page 20.
- Allée située en face de l'École d'artillerie.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Xavier Boniface, « Noms de promo : le choix des anciens d’Indochine », Inflexions 2011/1 (N° 16), pages 147 à 155
- Erwan Bergot, les 170 jours de Dien Bien Phu, Presses de la Cité, Paris, 1979.
- Henri de Brancion, Diên Biên Phu artilleurs dans la fournaise, Les Presses de la Cité, 1993 - Prix Henri-d'Orléans 1993
- François Cochet, Collectif, Rémy Porte, Ivan Cadeau, Dictionnaire de la guerre d'Indochine, Place des éditeurs, 2021, 1048 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Hommage du Docteur J. GINDREY, chirurgien à Diên Biên Phu - bulletin 1994 de la promotion Général Frère
- Article de Jean-Marie Moreau, « Baptême de la dernière promotion de Saint-Cyr : Lieutenant Brunbrouck » Le Casoar, octobre 2005.
- Lieutenant Paul BRUNBROUCK Héros de Biên Biên Phu - publication de l’Association des amis du musée de l’artillerie de Draguignan
- Musée des troupes de marine de Fréjus
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Lieutenant français
- Chevalier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Artilleur
- Mort pour la France
- Naissance en octobre 1926
- Décès en avril 1954
- Décès à 27 ans
- Parrain de promotion de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Naissance à Roubaix
- Décès au Viêt Nam
- Militaire français mort pendant la guerre d'Indochine