Aller au contenu

Paimbœuf

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Paimbœuf
Paimbœuf
La mairie de Paimbœuf.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Estuaire
Maire
Mandat
Raymond Charbonnier
2020-2026
Code postal 44560
Code commune 44116
Démographie
Gentilé Paimblotins
Population
municipale
3 015 hab. (2021 en évolution de −5,69 % par rapport à 2015)
Densité 1 508 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 13″ nord, 2° 01′ 47″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 11 m
Superficie km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Paimbœuf
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Nazaire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Brevin-les-Pins
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Paimbœuf
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Paimbœuf
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Voir sur la carte topographique de la Loire-Atlantique
Paimbœuf
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Paimbœuf
Liens
Site web http://www.paimboeuf.fr/

Paimbœuf ([pɛ̃.bœf]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Les habitants de la commune s'appellent les Paimblotins et les Paimblotines.

Paimbœuf comptait 3 254 habitants au dernier recensement de 2014.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Paimbœuf est située sur la rive sud de l'estuaire de la Loire, à 45 km à l'ouest de Nantes et 25 km à l'est de Saint-Nazaire.

Les communes limitrophes sont Corsept, Saint-Père-en-Retz et Saint-Viaud.

Par sa superficie, la commune est la deuxième plus petite de la Loire-Atlantique.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Paimbœuf est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paimbœuf[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

La commune, bordée par l'estuaire de la Loire, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (25,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (22,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (60 %), zones urbanisées (22 %), zones humides intérieures (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), prairies (1,5 %), zones humides côtières (0,9 %), terres arables (0,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Penbo[15], Pencebos et Pencebochi au XIIe siècle[16], Penboef en 1216[17]. En breton Pembro[15].

Paimbœuf pourrait être un toponyme composé de deux termes d’origine bretonne, c'est-à-dire brittonique. La forme la plus ancienne suggère le vieux breton pen bu (« la pointe du bovin ») ou encore pen buch (« la pointe de la vache »). Le nom actuel résulterait de la traduction en français de l’élément bu, par phénomène d'attraction paronymique. Cette traduction aurait eu lieu dès le XIIIe siècle d’après la forme ancienne Penboef en 1216[18][réf. incomplète],[19].

Le fait est que ce toponyme est formé, d'après la forme la plus ancienne, de deux éléments que sont Pen- et -bo. L'élément Pen- représenterait le brittonique pen(no) > vieux breton pen « pointe, tête, extrémité » > breton penn « tête, bout, cap, chef ». On le reconnaît avec davantage de certitude dans Paimpol (Côte-d'Armor, Penpol 1184, Penpul 1198) et Paimpont (Ille-et-Vilaine, Caput Pontis 832 - 850, traduction latine ; Penpont 870)[15]. Dans le cas de Paimbœuf, l'existence de formes anciennes divergentes en Pince- et en Pence- affaiblit pourtant cette hypothèse. Cependant Paimbœuf étant effectivement située sur une sorte d'avancée dans l'estuaire de la Loire. La commune de Paimbœuf est selon l'office de la langue bretonne, une des rares villes du sud Loire où la langue bretonne est attestée.

Albert Dauzat et Charles Rostaing ont considéré avec réserve que l'élément -bœuf, pouvait représenter le vieux saxon both seul capable, selon eux, de rendre compte de l'évolution en *-beuf, tout à fait régulière en langue d’oïl, orthographié ensuite -bœuf d'après l'animal[15]. L'hypothèse saxonne étant confortée par un autre toponyme possiblement saxon selon eux : Carquefou[15]. À l'époque du bas Empire romain, l'embouchure de la Loire fait en effet partie du litus Saxonicum. Pour expliquer la forme bretonne Pembro, ils supposent une attraction du mot breton bro « pays ». Auguste Longnon fait remarquer à propos de Pornic que la forme moderne en -ic « a été très probablement influencée par la colonie saxonne qui se fixa dans ces parages au cours du Ve siècle »[20].

La commune possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Pimbeu selon l'écriture ABCD[21]; Penboe selon l'écriture ELG[22], ou Pinbeû selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [pɛ̃bø][23].

En breton, son nom actuel est Pembo[24].

Préhistoire

[modifier | modifier le code]

On retrouve des traces préhistoriques à Paimbœuf, notamment par la présence d'un menhir.

En l'an 851, la cité comme le reste du pays de Retz, le Pays nantais et le pays rennais sont définitivement intégrés au royaume de Bretagne, après le traité d'Angers signé entre Charles le Chauve, roi de Francie occidentale, et Erispoé, roi de Bretagne.

Pendant le Moyen Âge, Paimbœuf était un village-îlot de la Loire peuplé par des pêcheurs. "Pimbeuf" est cité comme port au XIVe siècle par Amans-Alexis Monteil dans son "Histoire des Français", livre publié en 1843.

XVIIe et XVIIIe siècles

[modifier | modifier le code]

En février 1682 le roi Louis XIV érigea en marquisat au profit de René de Bruc, seigneur de Montplaisir, sa terre de La Guerche [en Saint-Brévin] « considérable par sa châtellenie, son étendue, son ancienneté » et dont dépendaient les paroisses de Saint-Brevin, Corsept , Saint-Père, Sainte-Opportune [une ancienne paroisse qui fait désormais partie de Saint-Père-en-Retz][25], Saint-Michel et Paimbœuf. L'acte d'érection précise : « À laquelle grâce nous ajoutons la permission de faire tenir audience de la jurisdiction de ladite châtellenie de la Guerche dans le bourg ou île de Paimbœuf qui en fait partie, à l'endroit qu'il jugera le plus propre, et qu'au lieu du lundi que ladite audience se tenait à Saint-Père, elle se tienne dorénavant tous les samedis de chaque semaine au bourg de Paimbœuf peuplé du plus grand nombre d'habitants et plus commode pour eux et pour l'abord de tous les vaisseaux qui entrent sans la rivière de la Loire et qui s'y arrêtent »[26]. C'est peu après que le marquis de Bruc de Montplaisir commença à édifier le château de la Verrie (en Saint-Père-en-Retz)[27], mais il mourut peu après.

René de Bruc de Montplaisir, puis son fils Charles-François de Bruc[Note 3], puis son petit-fils Louis-François de Bruc[Note 4], eux aussi possesseurs des droits d'entrée en Loire et des droits féodaux du marquisat de la Guerche, contribuèrent à développer le port et la ville de Paimbœuf comme succursale du commerce colonial de Nantes[26].

À partir du milieu du XVIIe siècle, Paimbœuf devient un des principaux avant-ports du grand port colonial atlantique qu'est alors le port de Nantes. Les navires maritimes de fort tonnage ne pouvant emprunter la Loire jusqu'au fond de l'estuaire, des déchargements-rechargements sont organisés à Paimboeuf avant de gagner Nantes sur des bateaux de plus petites tailles. Le village croît grâce à la prospérité du commerce atlantique (dont le commerce triangulaire : objets européens contre esclaves africains contre sucre américain) et devient peu à peu une ville entièrement tournée vers le commerce maritime.

Des chantiers navals se développent en bord de Loire. La frégate La Méduse a été construite par les ateliers Crucy à Paimbœuf et mise à l'eau le . Géricault a peint le Radeau de la Méduse qui représente les naufragés de la frégate coulée le [28].

De par son essor rapide autour du port, la ville de Paimbœuf est composée de maisons hautes et étroites serrées les unes sur les autres dans un parcellaire en lanières.

Au cours de la Révolution française, Paimboeuf est l'un des rares bastions républicains de la rive sud de l'estuaire de la Loire. Le , les Paimblotins repoussent lors d'une journée de siège, une attaque menée par les Vendéens.

XIXe siècle

[modifier | modifier le code]

Paimbœuf était l'une des quatre villes principales de la Loire-Inférieure au XIXe siècle et obtient en 1801 le statut de sous-préfecture, après avoir été chef-lieu de district depuis 1790. Sous le second empire, le choix d'aménager le site du port de Saint-Nazaire sonna le glas de son économie maritime qui petit à petit va décliner. La cité perd même son statut de chef-lieu d'arrondissement en 1926, pour dépendre administrativement de l'arrondissement de Saint-Nazaire.

Cependant, ce déclin n'empêcha pas l'arrivée du train dans la ville en 1875, à la suite de la construction de la Ligne Nantes - Saint-Hilaire-de-Chaléons - Paimbœuf et à l'inauguration de la gare. Mais la ligne fut fermée au trafic voyageur en 1939 d'abord, et au fret en 1998. En 1906, la création de la ligne Pornic - Paimbœuf (voie métrique) desservit aussi les lieux de villégiature de la Côte de Jade, ce service pris également fin en 1939.

XXe siècle

[modifier | modifier le code]

Du fait de sa présence sur l'estuaire de la Loire et de sa localisation à l'ouest du pays loin de la menace allemande, une usine chimique de production de chlore, acide sulfurique, acide nitrique et dinitrophénol, s'implante à Paimboeuf en 1915, afin de produire des gaz et armes chimiques dans le contexte de la Première Guerre mondiale[29]. La Compagnie Nationale des Matières Colorantes s'implante dans une sucrerie abandonnée[30]. Des soldats mobilisés y travaillent pendant la durée du conflit (à la fin de la guerre, on propose à ceux qui le souhaitent d'y rester travailler). Pour assurer la protection de la navigation maritime, menacée par les sous-marins allemands depuis septembre 1916, et du fait de la présence d'usines de produits chimiques, l'implantation du Centre d'aérostation maritime (CAM) de 25 ha à Paimboeuf est décidée en février 1917 par le chef d'état-major de la Marine. Le Génie français construit une base d'aérostats en un trimestre. Les baraquements sont réalisés en bois. Le site comporte la maison de commandement, le quartier des officiers, celui des soldats, le bureau de paye bureau, une cuisine, cantine, boulangerie, hôpital, annexe clinique pharmacie, prison, magasin, dépôt d'armement entrepôt, caserne pompiers, salle de loisirs, garage local à bombe, usine électrique, usine à gaz, pigeonnier local radio et trois hangars. Le premier hangar est aménagé en avril 1917 et reçoit le ballon dirigeable Capitaine-Caussin le 30 juin 1917. Le CAM de Paimboeuf est cédé à la marine des États-Unis le 1er janvier 1918. Un deuxième hangar est construit en juillet 1918 pour accueillir l'AT-13, I'AT-4, I'AT-1, la VZ-3 et la VZ-7. En Septembre 1918, la construction d'un troisième hangar est entreprise mais n'est pas achevée. Le CAM de Paimboeuf est désarmé à l'été 1919[31].


En 1924, la Compagnie Nationale des Matières Colorantes fusionne avec les établissements Kuhlmann et l'usine en prend le nom. Pierre Chevry dirige l'établissement pendant la Seconde Guerre mondiale[32]. Au milieu du siècle, l'usine Kuhlman de Paimbœuf ajoute à sa production celle du plomb pour l'essence, secteur alors en fort développement. En 1950, l'établissement compte 500 salariés, 700 en 1970. L'entreprise organisa des lotissements qui marquent aujourd'hui encore l'urbanisme paimblotin, un stade, une équipe de football, une piste d'athlétisme, des courts de tennis et un club de voile pour les cadres... En 1981, l'usine est vendue au groupe Elf-Aquitaine. Peu à peu les différents services ferment et en 1996 l'usine cesse toute activité[33].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à Paimbœuf comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d' au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
D'azur à un navire d'or, voguant sur une mer d'argent.
Commentaires : Sous l'Empire, le navire était de gueules habillé d'or et le blason portait le quartier de la ville de troisième classe : un quartier senestre de gueules chargé d'un N d'argent surmonté d'un étoile rayonnantes du même ; ce quartier fut supprimé à la Restauration. Lettre patentes du (reçues le ).

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Albert Chassagne[Note 10],[Note 11] RI Industriel, maire honoraire
Conseiller général de Paimbœuf (1952 → 1972)
Ferréol Prézelin[Note 12] CDS Agent général d'assurances, ancien adjoint
Jean Louison[Note 13] PS Expert comptable, maire honoraire
Philippe Caillaud[34],[35],[Note 14] UDF-FD Journaliste puis rédacteur en chef du Courrier de Paimbœuf
Michel Bahurel[36],[37],[Note 15],[Note 16] PS Technicien administratif et technique
Vice-président de la CC Sud Estuaire
Thierry Brutus DVG Directeur et professeur des écoles
[38] En cours Raymond Charbonnier DVG Chargé d'affaires retraité, ancien adjoint
Vice-président de la CC Sud Estuaire[39]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Paimbœuf est une ville isolée multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de Saint-Père-en-Retz[40]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 100 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses »[41].

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 3 015 habitants[Note 17], en évolution de −5,69 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 5094 2203 4403 3763 6483 8723 9003 8784 231
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 3563 5093 1942 8492 6122 6642 3992 1802 134
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1962 3802 3142 4542 6242 5182 3402 5672 929
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 5803 8023 5653 3212 8422 7623 0543 0933 228
2017 2021 - - - - - - -
3 0903 015-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 489 hommes pour 1 567 femmes, soit un taux de 51,28 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
4,4 
7,3 
75-89 ans
12,2 
16,1 
60-74 ans
16,6 
20,7 
45-59 ans
18,0 
19,9 
30-44 ans
18,1 
15,9 
15-29 ans
13,5 
19,3 
0-14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Paimboeuf était desservie par la ligne de chemin de fer de Saint-Hilaire-de-Chaléons à Paimbœuf. Elle n'est plus exploitée depuis 1998.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Saint-Louis : édifice néo-byzantin conçu par les architectes Lucien Douillard et Ludovic Douillard pour la reconstruction de l'église originale. Les travaux ont été réalisés de 1877 à 1879, puis de 1895 à 1913. L’église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [48].
  • Le phare de Paimbœuf : situé dans l'estuaire de la Loire, à plus de 10 km de la côte, il est le seul phare construit dans les terres. Il est en activité depuis 1855, haut de 7,15 m, sa portée est d'environ 20 km.
  • Le Jardin Étoilé de Paimbœuf a été réalisé par l'architecte-artiste-paysagiste Kinya Maruyama pour Estuaire 2007, à partir de la constellation de la Grande Ourse et des quatre points cardinaux[49].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Charles François de Bruc, marié en 1691 avec Hélène-Jeanne de Bruc, gouverneur de Morlaix, décédé le à Morlaix
  4. Louis-François de Bruc, né le à Nantes, décédé le à Saint-Père-en-Retz, marié en 1721 avec Marie-Louise de Sesmaisons.
  5. Mathurin Gautreau, né le 7 février 1759 aux Sables-d'Olonne, décédé le 4 janvier 1832. [1]
  6. Jacques Lucien Guichet, né le 4 novembre 1827 à Machecoul, décédé le 21 janvier 1892 à Paimbœuf. [2]
  7. Eugène Marie Savinien Buzy, né le 10 avril 1860 à Sens, décédé le 11 novembre 1931 à Paimboeuf. [3]
  8. Charles Gautier, né le 1er novembre 1879 à Paimbœuf, décédé le 5 février 1965 à Saint-Brevin-les-Pins.
  9. Réélu en 1945, 1947 et 1953.
  10. Albert Paul Augustin Chassagne, né le 16 décembre 1891 à Forgès, décédé le 9 mars 1972 à Paimbœuf. [4]
  11. Réélu en 1965.
  12. Ferréol Marie Joseph Prézelin, né le 18 décembre 1919 à Tiercé, décédé le 28 octobre 1986 à Saint-Herblain. [5]
  13. Réélu en 1983 et 1989.
  14. Philippe Georges Marie Fernand Caillaud, né le 7 février 1942 à Paris 14e, décédé le 15 août 2021 à Pornic.
  15. Michel Bahurel, né le 1er juillet 1952 à Paimbœuf, décédé le 23 octobre 2021 à Paimbœuf.
  16. Réélu en 2008.
  17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Paimbœuf et Montoir-de-Bretagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Paimbœuf », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Paimbœuf ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Nazaire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b c d et e Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 515b - 516a.
  16. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez, an Here, (ISBN 978-2-86843-153-0), p. 130
  17. Jean-Yves LeMoing et Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 978-2-903708-04-7), p. 377
  18. François Renouard, Toponymie bretonne du Pays de Retz.
  19. Bertrand Luçon, Noms de lieux bretons du pays nantais, Yoran embanner, (ISBN 978-2-916579-95-5), p. 363
  20. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929 (rééd. Champion, Paris, 1979), p. 180, n. 1.
  21. « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo
  22. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  23. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  24. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  25. https://www.saint-brevin.com/la-butte-de-sainte-opportune.html.
  26. a et b Pitre-Chevalier, La Bretagne ancienne et moderne, Paris, W. Coquebert, , pages 118-119.
  27. http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-loire-atlantique-chateau-a-st-pere-chateau-la-verrie.html.
  28. Parcours d'interprétation du patrimoine de Paimbœuf
  29. « L'industrie chimique française et la grande guerre », sur L'industrie Française, non indiqué (consulté le ).
  30. « L'usine dite usine Kuhlman »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Région Pays de la Loire - patrimoine, (consulté le ).
  31. Le Centre d'aérostation maritime (CAM) Paimboeuf 1917-1919, panneau de présentation exposé en mairie de Saint-Viaud, consulté sur site le 18 mai 2024
  32. « Kuhlmann, l'usine résistante de Paimboeuf », sur Ouest-France, (consulté le ).
  33. « L'histoire inoubliable de l'usine Kulhmann de Paimboeuf », sur Ouest-France, (consulté le ).
  34. « Paimboeuf. Décès de l’ancien maire Philippe Caillaud », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  35. « Ancien rédacteur en chef du Courrier de Paimbœuf et ancien maire, Philippe Caillaud est décédé », Le Courrier du Pays de Retz,‎ (lire en ligne)
  36. « Paimboeuf. Décès de Michel Bahurel, un maire visionnaire », Presse Océan,‎ (lire en ligne)
  37. « Paimbœuf : l'ancien maire Michel Bahurel est décédé », Le Courrier du Pays de Retz,‎ (lire en ligne)
  38. « Paimboeuf. Raymond Charbonnier devient le nouveau maire », Presse Océan,‎ (lire en ligne)
  39. Le bureau communautaire, sur cc-sudestuaire.fr
  40. « Commune de Paimboeuf (44116) », Insee (consulté le ).
  41. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Paimbœuf (44116) », (consulté le ).
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  48. Notice no PA44000037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. estuaire.info.