Pénia
Apparence
Pénia | |
Mythologie grecque | |
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Caractéristiques | |
Nom grec ancien | Πενία (Penía) |
Fonction principale | Déesse de la pauvreté |
Lieu d'origine | Grèce antique |
Période d'origine | Antiquité grecque |
Culte | |
Mentionné dans | Le Banquet de Platon |
Famille | |
Conjoint | Poros |
• Enfant(s) | Éros |
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Pénia (en grec ancien Πενία / Penía) est une déesse de la mythologie grecque qui représente « la pauvreté ».
Elle est décrite par Platon dans Le Banquet comme étant dénuée de ressources tant matérielles qu'immatérielles. Elle est la « mère » d'Éros qu'elle conçoit avec le dieu Poros (l'opulence) le jour de naissance d'Aphrodite[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Platon, Le Banquet [détail des éditions] [lire en ligne], 203b.
Le mythe raconté par Aubigné
[modifier | modifier le code]Théodore Agrippa d'Aubigné, dans les Stances du Printemps (XVII, 60-111) a raconté l'histoire de Poros et Pénia en s'inspirant de la traduction de Marsile Ficin par Guy Lefèvre de La Boderie (Discours de l’honneste amour sur la banquet de Platon, Paris, Jean Macé, 1578.)
- Sur ce point arriva la pauvrette Penie,
- Qui durant le banquet prés de l’huis mandioit
- Des miettes du Ciel, et pour neant avoit
- Pour un chiche secours tant mandié sa vie.
- Elle voit sur les fleurs le beau Pore endormy,
- Elle change sa faim en desir de sa race,
- Elle approche, se couche et le serre et l’embrasse
- Tant qu’il l’eut pour amie et elle pour ami.
- De là naquit l’Amour, et la nature humaine
- Du conseil des grands Dieux conceut l’autre Androgeine (vv. 71-80)
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Platon, Le Banquet (lire en ligne), p. 203 b-e[source insuffisante].
- Julius Evola, « L'appétence sexuelle. Le mythe de Poros et Pénia », dans Métaphysique du sexe, L'Âge d'homme, (lire en ligne), pp. 81 et suivantes.
- Jean Pépin, « Mythe et Allégorie : Les Origines grecques et les contestations judéo-chrétiennes », Études Augustiniennes, , p. 196 (lire en ligne).