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Opération Vengeance

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Opération Vengeance
Description de cette image, également commentée ci-après
L'épave de l'appareil de Yamamoto.
Informations générales
Date
Lieu près de Panguna, Bougainville
Casus belli Attaque de Pearl Harbor
Issue Victoire américaine
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau de l'Empire du Japon Empire du Japon
Commandants
William F. Halsey
John W. Mitchell (en)
Isoroku Yamamoto
Matome Ugaki  (b)
Forces en présence
18 hommes
18 avions
plusieurs dizaines d'hommes
8 avions
Pertes
1 mort
1 avion
19 morts
3 blessés
3 avions

Seconde Guerre mondialeGuerre du Pacifique

Coordonnées 6° 23′ 10″ sud, 155° 22′ 08″ est
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
(Voir situation sur carte : océan Pacifique)
Opération Vengeance
Géolocalisation sur la carte : Océanie
(Voir situation sur carte : Océanie)
Opération Vengeance
Géolocalisation sur la carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée
(Voir situation sur carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Opération Vengeance

L'opération Vengeance (en anglais : Operation Vengeance) est le nom de code donné par l'armée américaine à un assassinat ciblé visant le célèbre amiral japonais Isoroku Yamamoto, qui avait dirigé l'attaque de Pearl Harbor.

Déroulement

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L'amiral Isoroku Yamamoto à Rabaul, quelques heures avant sa mort.

Isoroku Yamamoto, commandant de la flotte combinée de la marine impériale japonaise, est tué sur l'île Bougainville lorsque son avion de transport est abattu par des avions de chasse américains opérant depuis Guadalcanal, alors qu'il se rend à Balalae (en) depuis Rabaul. Yamamoto et son état-major volaient sur deux bombardiers moyens (des Mitsubishi G4M), escortés par six chasseurs de la marine (des Mitsubishi A6M), quand ils sont interceptés par une escadrille de seize chasseurs américains (des Lockheed P-38 Lightning) spécialement préparés pour cette opération avec des réservoirs largables supplémentaires, menés par le capitaine Thomas George Lanphier, Jr. (en).

La mission est rendue possible par l'obtention de renseignements sur l'itinéraire de Yamamoto dans la région des îles Salomon via le projet Magic. Yamamoto juge en effet utile de faire lui-même une inspection des troupes à la suite de la désastreuse bataille de Guadalcanal et du lancement d'une contre-offensive, l'opération I-Go. La mort de Yamamoto, hautement symbolique, a été décidée par les Américains dans le but d'entamer le moral de l’adversaire, tout en ravivant le moral des forces alliées. C'est aussi une revanche des dirigeants américains sur Yamamoto, organisateur de l'attaque de Pearl Harbor, à l'origine de la guerre entre le Japon et les États-Unis.

Un des pilotes de la formation commandée par le capitaine Lanphier repère la formation accompagnant l'amiral Yamamoto, huit avions dont six zéros. Lanphier et sa formation plongent sur les deux avions principaux et selon son témoignage, en voulant essayer ses canons, il déclenche involontairement un tir qui atteint le moteur gauche de l'avion de Yamamoto immatriculé T1-323 qui s'embrase et s'écrase dans la jungle. Quelques dizaines d'années plus tard, l'armée américaine co-attribuera la victoire à l'ailier Rex T. Barber (en) qui a ouvert le feu en même temps que son chef d'escadrille[1]. De l'escorte de Yamamoto, seul l'as Kenji Yanagiya (en) survivra à la guerre, gravement mutilé.

Le site du crash est découvert le lendemain de l'attaque et le corps de Yamamoto est autopsié, avant d'être incinéré. Ses cendres sont ramenées au Japon à bord du cuirassé Musashi le mois suivant. Au Japon, cet incident porte un nom : 海軍甲事件. L'épave du bombardier est toujours visible dans la jungle[2].

Dans la culture populaire

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Le premier as français de la Seconde Guerre mondiale Pierre Clostermann, auteur du Best seller Le Grand Cirque, consacre le chapitre 4 de Feux du ciel à l'opération.

Le roman L'Enfer du ciel de James Gant, paru en 1965 dans la série de livres de guerre et d'aventures Marabout Junior (n° 313), relate la préparation et l'exécution de l'opération.

L'épisode 3 de la saison 2 du feuilleton Les Têtes Brûlées est inspiré librement de cette opération.

Notes et références

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  1. Daniel Costelle et Témoignage de Thomas Lamphier, « Film documentaire "Histoire de l'aviation 2018" », Chaine TOUTE L'HISTOIRE,‎ .
  2. (en) « Yamamoto’s Aircraft Wreck », sur Tony Wheeler's Travels (consulté le ).

Bibliographie

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  • (en) Burke Davis, Get Yamamoto, New York, Random House,
  • (en) Donald A. Davis, Lightning Strike : The Secret Mission to Kill Admiral Yamamoto and Avenge Pearl Harbor, New York, St. Martin's Press, (ISBN 0-312-30906-6)
  • (en) Carroll V. Glines, Attack on Yamamoto, New York, Crown, , 240 p. (ISBN 0-517-57728-3)

Liens externes

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