Aller au contenu

Montbellet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Montbellet
Montbellet
L'église en partie romane de Montbellet, placée sous le vocable de saint Didier.
Blason de Montbellet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Mâconnais-Tournugeois
Maire
Mandat
Marie-Thérèse Drevet
2020-2026
Code postal 71260
Code commune 71305
Démographie
Gentilé Montbellois
Population
municipale
845 hab. (2021 en évolution de +5,49 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 28′ 34″ nord, 4° 52′ 22″ est
Altitude Min. 169 m
Max. 340 m
Superficie 19,78 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hurigny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montbellet
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montbellet
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Saône-et-Loire
Montbellet
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Montbellet
Liens
Site web montbellet.fr

Montbellet est une commune française située en Haut-Mâconnais dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Elle fait désormais partie du canton d'Hurigny, après avoir appartenu au canton de Lugny de 1790 à 2015.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Montbellet est une commune du Haut-Mâconnais traversée par la Bourbonne et divisée en hameaux. Elle s'étend des premières collines du Mâconnais à la Saône.

Avec 1 978 hectares (soit 19,78 km²), Montbellet est, par la superficie, la deuxième plus vaste commune de la communauté de communes du Mâconnais-Tournugeois (derrière Tournus et devant Boyer et Lugny).

Bien que portant le nom de Fleurville, le pont éponyme se situe dans la commune (ainsi que dans celle de Pont-de-Vaux côté Ain).

Montbellet dispose de vignes dont la vendange est majoritairement vinifiée à la cave coopérative de Lugny. La commune dispose toutefois d'un vigneron indépendant : le Domaine Geoffroy-Talmot[1].

À noter : à la limite des communes de Lugny et de Montbellet, sur le territoire de Lugny, à proximité immédiate du moulin Chevalier (Lugny) et en contrebas du hameau de Thurissey, sont encore visibles, de nos jours, deux bornes de pierre armoriées solidement fichées en terre[2] et remontant au Moyen Âge, sculptées d'un côté (ouest) des billettes et quintefeuilles du blason des seigneurs de Lugny et, de l'autre (est), des trois tours crénelées composant le blason des seigneurs de Montbellet (famille de La Tour de Montbellet)[3]. Ces bornes ont vraisemblablement été taillées et placées entre 1367 et 1464[4].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Rose des vents Uchizy Rose des vents
Lugny
Burgy
N Saint-Bénigne (Ain)
O    Montbellet    E
S
Viré, Fleurville Pont-de-Vaux (Ain)

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Plusieurs cours d'eau traversent le territoire de Montbellet, le principal d'entre eux étant la Bourbonne, affluent de la rive droite de la Saône.

Prenant sa source à Lugny, au pied de la montagne du Château, la Bourbonne coule d'ouest en est, traversant successivement le territoire des communes de Lugny et de Montbellet avant de se jeter dans la Saône, près du hameau de Saint-Oyen.

L'eau de la Bourbonne actionnait autrefois une douzaine de moulins, ce qui fait de cette rivière l'un des premiers cours d'eau de Saône-et-Loire par la densité de ses moulins[5]. Citons, parmi les principaux, le moulin Burdeau, le moulin Vallerot, le moulin Brûlé[6] et le moulin Guillet (devenu moulin Chevalier dans la seconde moitié du XXe siècle) sur le territoire de la commune de Lugny, le moulin des Essarts, le moulin Jouvent et le moulin Bourbon sur celui de Montbellet.

La source de cette rivière – dite « source des Eaux bleues » – alimentait autrefois en eau les fossés du château de Lugny.

 : fondation du Syndicat intercommunal des eaux du Haut-Mâconnais, auquel appartiennent Montbellet et neuf autres communes (Lugny, Burgy, Clessé, Viré, Saint-Maurice-de-Satonnay, Vérizet, Bissy-la-Mâconnaise, Péronne et Cruzille), rejointes le par Plottes, Chardonnay et Uchizy (puis par Farges et Grevilly en 1938 et par Saint-Gengoux-de-Scissé, Azé et Igé après-guerre).

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 876 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romenay », sur la commune de Romenay à 15 km à vol d'oiseau[9], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 983,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Au , Montbellet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,6 %), prairies (22,1 %), forêts (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), cultures permanentes (5,9 %), eaux continentales[Note 3] (4,6 %), zones urbanisées (1,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Plan local d'urbanisme

[modifier | modifier le code]

L'urbanisme sur le territoire de Montbellet est régi par un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi), document d’urbanisme dont le territoire d’effet n'est plus la commune mais l’intercommunalité du Mâconnais-Tournugeois, soit vingt-quatre communes membres[19].

Ce document stratégique traduit les principes d’aménagement du territoire et constitue un outil réglementaire fixant les règles de construction et d’occupation des sols applicables sur le territoire, d'où son contenu : un rapport de présentation retraçant le diagnostic du territoire, un projet d’aménagement et de développement durable (PADD) exposant la stratégie intercommunale, des orientations d’aménagement et de programmation (OAP) définissant les conditions d’aménagements de certains quartiers/ilots (cas particuliers), un règlement fixant les règles d’utilisation et de droit des sols ainsi que des annexes (plan de zonage, liste des servitudes, etc.).

Le PLUi du Mâconnais-Tournugeois, fruit d'un processus lancé par la communauté de communes en 2016, a été définitivement adopté par le conseil communautaire le 21 décembre 2023[20]. Il est entré en vigueur le 12 mars 2024.

Armes de la maison de Montbellet.

Époque gallo-romaine

[modifier | modifier le code]

Au lieu-dit les Plantes se trouvait une grande villa[21].

Un gisement de poterie se trouve à 1,5 km à l'est de cette villa, au lieu-dit les Grandes Varennes (au sud du hameau de Saint-Oyen), à l'est de la N6 et à 1,5 km de la Saône à hauteur du gué de Jean-de-Saône[21]. Il a été daté du Ier au IIe siècle[22].

En 1975, des instruments d'oculiste ont été retrouvés dans une tombe de la même époque, près du lit de la Saône. Ces instruments ont été interprétés comme des aiguilles à cataracte, ce qui a permis de mieux évaluer les opérations antiques de la cataracte[23],[24].

Berceau des seigneurs de la maison de Montbellet.

Révolution

[modifier | modifier le code]

Fin juillet 1789 : épisode de la Grande Peur en Mâconnais. Le château de Marfontaine, propriété de Giraud de Montbellet, seigneur du lieu, est dévasté par les Brigands, de même que celui de Mercey, propriété d'Émilien Noly, syndic trésorier des États du Mâconnais. Parmi d'autres brigands arrêtés, le Montbellois Bénigne Poizat, tonnelier au hameau de Buffières, âgé de 51 ans, est pendu à Tournus le 14 août[25].

1790 : à la création des cantons, la commune de Montbellet est rattachée au canton de Tournus. Quelques années plus tard, tout comme Grevilly et Chardonnay, Montbellet sera rattachée au canton de Lugny.

XXe siècle

[modifier | modifier le code]

A Saint-Oyen a longtemps fonctionné une école de hameau (construite en 1902)[26].

À compter du , Montbellet (via son hameau de Thurissey), fut desservi par le train, à la suite de l'inauguration ce jour-là de la ligne de chemin de fer à voie étroite Mâcon-Fleurville via Lugny (ligne qui fonctionna, pour le trafic quotidien des voyageurs, jusqu'en 1931[27],[28].

1972 : création du Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Lugny (siège en mairie de Lugny), auquel adhèrent Montbellet et treize autres communes du Haut-Mâconnais, avec pour objet : la couverture des dépenses d'investissement et de fonctionnement du collège de Lugny, la réalisation d'une maison de retraite, la création et le fonctionnement de tous services sociaux (tels que dispensaire, aide à domicile par exemple), la réalisation de travaux d'assainissement, le ramassage d'ordures ménagères et l'entretien de la voirie communale[29]. L'un des premiers gros chantiers de ce syndicat, outre la construction du collège public de Lugny (entré en service en janvier 1977), sera d'entreprendre la mise en œuvre, dès 1974, d'un réseau intercommunal d'assainissement équipé d'une station d'épuration, ceci au profit de six communes (Montbellet, Lugny, Burgy, Cruzille, Bissy-la-Mâconnaise et Saint-Gengoux-de-Scissé), grâce au transport sur 6,5 kilomètres environ, de Lugny au hameau de Saint-Oyen, des eaux usées collectées.

1975 : entrée en service, sous l'égide du Sivom du canton de Lugny, de la station d'épuration de Montbellet, chargée de recueillir les effluents des communes de Bissy-la-Mâconnaise, Burgy, Cruzille, Lugny, Montbellet et Saint-Gengoux-de-Scissé (1292 clients au début des années 2000, pour 119288 mètres cubes d'eaux usées et 60,5 kilomètres de canalisations).

1993 : fondation de la communauté de communes du Mâconnais-Val de Saône (avec Fleurville et Viré), ayant Viré pour siège. À cette première communauté de communes a succédé, le 1er janvier 2003, la Communauté de communes du Mâconnais - Val de Saône (siège à Lugny), résultant de la fusion de trois intercommunalités (celles du Haut-Mâconnais, de la Haute-Mouge et du Mâconnais-Val de Saône) et totalisant une population de 7 336 habitants.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989   Raymond Bonavent    
mars 2001 mars 2008 Marie-Thérèse Laguette    
mars 2008 en cours Marie-Thérèse Drevet    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité et canton

[modifier | modifier le code]

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Montbellet, après avoir appartenu à la communauté de communes du Mâconnais-Val-de-Saône (siège à Lugny), relève depuis le 1er janvier 2017 de la communauté de communes du Mâconnais-Tournugeois (siège à Tournus), à la suite de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (cette nouvelle communauté résulte de la fusion de deux communautés de communes : la communauté de communes du Tournugeois qui regroupait douze communes du Tournugeois et la Communauté de communes du Mâconnais-Val-de-Saône qui regroupait douze communes du Haut-Mâconnais).

Cette communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de quarante et un membres représentant chacune des communes adhérentes (et élus pour une durée de six ans), conseil au sein duquel Montbellet, à l'instar de Clessé, Lugny, Uchizy et Viré, est représenté par deux délégués (les autres communes de l'intercommunalité disposant d'un seul représentant, exception faite de la ville de Tournus qui en totalise treize).

Depuis 2020 (et jusqu'en 2026), les délégués représentant Montbellet au sein de ce conseil communautaire sont :

  • Marie-Thérèse Drevet (maire) ;
  • Marie-Claire Husson (adjointe au maire).

Montbellet, commune qui relevait du canton de Lugny depuis 1790, appartient depuis 2015 au canton d'Hurigny, à la suite du nouveau découpage territorial de Saône-et-Loire entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015 (découpage défini par le décret du 18 février 2014[30], en application des lois du 17 mai 2013).

Le canton d'Hurigny, tel qu'il se présente depuis cette réforme, est constitué de communes qui appartenaient auparavant à trois anciens cantons : le canton de Lugny (14 communes), le canton de Mâcon-Nord (12 communes) et le canton de Mâcon-Sud (2 communes).

L'unité de gendarmerie à laquelle la commune de Montbellet est rattachée est la brigade de Lugny.

La commune de Montbellet relève du secteur d'intervention des sapeurs-pompiers du centre d'incendie et de secours de Tournus et, pour partie depuis juin 2023, de celui de Lugny.

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants de Montbellet s'appellent les Montbellois.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 845 habitants[Note 4], en évolution de +5,49 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3321 3931 4641 3681 4221 5321 5391 5371 479
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4991 3701 3411 2691 2021 1961 2101 0781 024
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0251 0311 020923935882821841784
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
692612545615621654756771784
2015 2020 2021 - - - - - -
801841845------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Pour l'enseignement secondaire, Montbellet, avec dix-huit autres communes, relève de la carte scolaire du collège « Victor Hugo » de Lugny.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
La chapelle de la commanderie Sainte-Catherine, au hameau de Mercey.
  • L'église Saint-Didier de Montbellet (en partie romane). Cette église faisait partie, initialement, d’un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Claude dans le Jura et qui avait pour annexe la chapelle de Saint-Oyen, saint jurassien. On peut observer, à l’intérieur de cette priorale, trois étapes successives de construction. De l'époque romane (XIIe siècle), il reste la travée sous clocher avec coupole octogonale sur trompes, portée sur deux arcs latéraux qui permettent le passage du plan rectangulaire au plan carré. De l'époque gothique date le chœur, qui est de la fin du XIIIe siècle ou début XIVe, à chevet plat, qui est profond de deux travées ; il est voûté d’ogives chanfreinées, que sépare un fort arc doubleau au cintre légèrement brisé. Enfin, du début du XVIIIe siècle, date la nef rectangulaire, agrandie en 1702. Bâtie sur un sol en pente, elle présente une particularité remarquable : une assez forte déclivité d’ouest en est.
  • Au hameau de Mercey : une chapelle templière du XIIIe siècle, vestige de la commanderie du Temple de Sainte-Catherine. Elle comporte « trois travées de nef épaulées par des contreforts, chevet plat et structures d'ogives, comme à Islands. Mais, tapissant les parois intérieures du vaisseau [devenu simple remise], court une galerie de figures peintes de saints et de saintes, (...) inexplicablement inachevées et marquées encore de leurs lignes de construction. (...) L'imagination rêve ...» une série de peintures murales dont l'exécution pourrait avoir été interrompue au moment de la suppression de cet Ordre par Philippe-le-Bel. Pour le moment rien n'infirme ni ne confirme cette supposition[35].
L'entrée du pont de Fleurville.
  • Le pont de Fleurville (qui, en dépit de son nom, débouche sur le territoire de la commune de Montbellet[36]), construit pour la première fois en 1835 pour succéder à un bac et faciliter les communications entre les communes du canton de Lugny et celles du canton de Pont-de-Vaux[37].
  • Au hameau de Saint-Oyen : l'ancienne chapelle d'un prieuré qui dépendait de l'abbaye de Saint-Claude (Jura), bâtie au XIIe siècle dans le style roman et remaniée ultérieurement[38]. Elle est composée d'une nef unique charpentée, d'un clocher carré à deux niveaux édifié sur une travée voûtée en berceau brisé suivie d'une travée de chœur et d'une abside, toutes deux plafonnées.
  • Le château de Buffières.
  • Le château de Mercey, acquis en 1808 par le baron Étienne Le Grand de Mercey, général d'Empire[39].

En vertu de son hameau Saint-Oyen, Montbellet est jumelée depuis 2002 avec les communes suivantes :

Montbellet appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.

C'est en 1939 que la paroisse de Montbellet fut rattachée à celle de Lugny pour le culte (à la suite de la création de la communauté pastorale de Lugny, fondée à l'initiative de Joseph Robert)[40]. Ce rattachement faisait suite au départ de l'abbé Élie Bachelet (1900-1973), dernier curé de Montbellet, nommé cette année-là par l'évêque d'Autun à la cure de Saint-Vallier[41].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française : ouvrage traitant de la révolte des Brigands en Haut-Mâconnais en 1789

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Vins de Bourgogne », Les pages consacrées aux producteurs de vin, sur le site internet du bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB).
  2. « Des deux bornes [...], l'une est à sa place d'origine, en plein pré, à une trentaine de mètres de l'angle du bâtiment le plus proche, l'autre côtoie la clôture nord, séparée de la première de 73 mètres. La deuxième a été déplacée de quelques mètres, pour une raison de commodité, par le propriétaire actuel du terrain, dans l'alignement approximatif avec la troisième borne. » Source : Gam Info, bulletin périodique du Groupement archéologique du Mâconnais, article « Bornes armoriées en Mâconnais », 1993 (page 9 et suivantes).
  3. Jean Combier, « Les bornes armoriées dans l'histoire du Mâconnais », Images de Saône-et-Loire, no 176,‎ , p. 19-22.
  4. Source : Armorial des communes, données consultables sur le site internet des Archives départementales de Saône-et-Loire.
  5. Source : Pierre Ponsot, « Cartographie des moulins de Saône-et-Loire au 19e siècle », Images de Saône-et-Loire, no 63,‎ , p. 5-7.
  6. Également dénommé moulin de la Maigrette, et dont il ne reste pas la moindre trace.
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Montbellet et Romenay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Romenay », sur la commune de Romenay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Romenay », sur la commune de Romenay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Montbellet ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. L'urbanisme sur le territoire de la commune était précédemment régi par un plan local d'urbanisme, entré en vigueur au début des années 2000 et ayant lui-même succédé à un plan d'occupation des sols (approuvé en juin 1990, et modifié à deux reprises, en mars 1993 et mars 1999). Source : bulletin municipal de Lugny pour l'année 2002.
  20. « Après sept ans de travail, le Plan d'urbanisme a été adopté », article signé Florent Muller paru dans Le Journal de Saône-et-Loire daté du 23 décembre 2023.
  21. a et b [Bourguignon & Barthélemy 2012] Jean-Paul Bourguignon et Daniel Barthélemy, « La céramique commune sombre gallo-romaine en val de Saône. Entre grise et rouge » (Actes de la table ronde organisée à Lyon les 2 et 3 février 2009 à la Maison de l'Orient et de la Méditerranée), MOM Éditions, no 60 « Les céramiques communes dans leur contexte régional : faciès de consommation et mode d'approvisionnement »,‎ , p. 221-234 (lire en ligne [sur persee]), p. 224.
  22. Bourguignon & Barthélemy 2012, p. 225.
  23. Vivian Nutton (trad. Alexandre Hasnaoui, préf. Jacques Jouanna), La médecine antique, Paris, Les Belles Lettres, , 562 p. (ISBN 978-2-251-38135-0), p. 35.
  24. Hélène Walter, « Médecine antique : la cataracte : M. Feugère, E. Kunzl, U. Weisser, Les aiguilles à cataracte de Montbellet (S. et L.). Contribution à l'étude de l'ophtalmologie antique et islamique. », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 15, no 2,‎ , p. 553–554 (lire en ligne, consulté le )
  25. « La ronde des « Brigands » en Haut-Mâconnais », Vive 89, 1990. Ouvrage collectif de cent quarante-cinq pages édité par l'association ayant organisé en 1989 dans le canton de Lugny les festivités du bicentenaire de la Révolution française.
  26. Alain Dessertenne, Les écoles de hameaux en Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 145 de mars 2006, pages 14 à 18.
  27. Source : « Les petits tacots sont morts... Que vivent les petits tacots ! », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 20 de décembre 1973 (pages 29 et 30).
  28. Cette ligne s’imposa progressivement comme un moyen de transport commode des voyageurs et des marchandises et son petit train, vite adopté sous le nom de « Tacot de Fleurville », connut un succès ininterrompu jusqu’à sa disparition dans les années 1930, effectuant plusieurs allers-retours quotidiens. Outre des voyageurs, le Tacot transportait du vin, du charbon, du bétail, du bois ou de la pierre de taille. Il se composait de deux ou trois voitures de voyageurs, d’un fourgon à bagages et d’un wagon de marchandises. Au sujet de cette ligne, lire : « Le Tacot de Fleurville », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 92 (hiver 1992-1993), pp. 9-15.
  29. Par arrêté préfectoral du 19 mai 1972.
  30. Décret no 2014-182 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de Saône-et-Loire.
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Raymond Oursel dans « Un conflit de tendances ; les églises des templiers » de la revue Archeologia no 27, mars-avril 1969, p. 35.
  36. Source : « Itinérances en Bourgogne-du-Sud : 10 circuits-découverte des ponts sur les rivières Grosne, Guye, Saône, Seille », livret de 104 pages édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), 2020 (ISBN 978-2-9556826-2-3).
  37. L’ouvrage actuel succéda à un pont suspendu en « fil de fer » construit en 1835 (trois travées et platelage de bois sur des piles de maçonnerie), qui avait lui-même succédé à un bac, comme l’atteste cette délibération enthousiaste du 18 décembre 1831 du conseil municipal de Lugny, chef-lieu de canton, demandant à ce que le projet de construction soit autorisé : « Ce pont serait d’une grande utilité pour le canton dont les vins se transportent en majeure partie à Pont-de-Vaux et dont les habitants s’approvisionnent en céréales et autres objets qui ne se trouvent pas dans le canton. Les crues fréquentes de la Saône rendent ces communications tantôt dangereuses, tantôt impossibles et font, par ce fait, grands torts aux habitants du canton qui voient leurs récoltes totalement suspendues. De plus le conseil trouve que les tarifs pratiqués sont acceptables, et même moins chers que ceux perçus par les conducteurs du bac de Fleurville. » (source : archives municipales de Lugny).
  38. Chapelle qui, par acte du signé Noirot, notaire à Lugny, fut donnée à la commune de Montbellet par ses propriétaires, consistant en trente-sept propriétaires indivis (vendue comme bien national, elle avait été achetée à l'État le , pour la somme de 2 196 francs). Au sujet de cette chapelle, lire : « La chapelle prieurale de Saint-Oyen, hameau de Montbellet », article de Jacques David paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 160 de décembre 2009 (pages 8 à 11).
  39. « Le château de Mercey, demeure d'un général d'Empire et de sa descendance », article de René Rémond paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 183 de septembre 2015, pages 5 à 7.
  40. Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).
  41. « Le clergé de Lugny […] est dans la peine d’avoir perdu un si bon voisin, et aussi dans celle de ne pouvoir dignement le remplacer ! Car toutes ses paroisses : Montbellet, Farges, Uchizy, Vérizet-Fleurville, Viré, leur sont échues, comme s’ils en manquaient déjà ! ». Source : L'Écho paroissial de Lugny-en-Mâconnais, février 1939, page 1. Il sera plus tard curé-archiprêtre de Beaurepaire-en-Bresse et vicaire-économe de Saillenard.
  42. René Rémond, Le château de Mercey, demeure d'un général d'Empire et de sa descendance, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 183, septembre 2015, pages 5 à 7.