Mauron
Mauron | |||||
L'église Saint-Pierre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Pontivy | ||||
Intercommunalité | Ploërmel Communauté | ||||
Maire Mandat |
Yves Chasles 2020-2026 |
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Code postal | 56430 | ||||
Code commune | 56127 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mauronnais, Mauronnaises | ||||
Population municipale |
3 169 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
5 592 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 04′ 59″ nord, 2° 17′ 05″ ouest | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 130 m |
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Superficie | 67,23 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Ploërmel | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Mauron [mɔʁɔ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
La commune de Mauron fait partie de Ploërmel Communauté, du canton de Ploërmel (avant la réforme administrative de 2014 Mauron était le chef-lieu du canton de Mauron) et de l'arrondissement de Pontivy.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Cette commune du nord-est du Morbihan est limitrophe des départements des Côtes-d'Armor et d'Ille-et-Vilaine. Rennes (Ille-et-Vilaine) est à 57 km à l'est. Vannes, la préfecture, est à 71 km au sud (S-S-E) ; Lorient à 100 km au sud-ouest ; et Quimper à 161 km à l'ouest par Lorient. Au nord, Dinan est à 50 km et Saint-Malo à 81 km[1].
Mauron est aussi à proximité de la forêt de Paimpont, parfois considérée comme la mythique Brocéliande.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La petite commune de Saint-Léry forme presque une enclave au sein de la partie nord-est de la commune.
Relief et hydrographie
[modifier | modifier le code]Le finage de Mauron présente un dénivelé de 83 mètres entre son point le plus haut (130 mètres dans la "Landes de la Chapelle", à la pointe sud-est de la commune, à la limite avec Paimpont et Néant-sur-Yvel) et son point le plus bas (47 mètres, à la limite ouest de la commune, à l'endroit où l'Yvel quitte le territoire communal, au niveau du hameau du Bois-de-la-Roche). La pointe nord de la commune, là où sont implantées les éoliennes, est également élevée, atteignant 111 mètres d'altitude. Le bourg de Mauron est vers 75 à 80 mètres.
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Carte du réseau hydrographique de la commune de Mauron.
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Le Doueff à Mauron.
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Lavoir au bord du Doueff à Mauron.
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Lavoir au bord du Doueff à Mauron.
L'ensemble de la commune fait partie du bassin hydrographique de l'Yvel, affluent de l'Aff et sous-affluent de la Vilaine. L'Yvel, qui sert un temps de limite avec Saint-Brieuc-de-Mauron et aussi pius en aval avec Néant-sur-Yvel, alimente ensuite le Lac au Duc, reçoit sur le territoire de Mauron plusieurs affluents : le principal est le Doueff, qui traverse la partie centrale de la commune et passe jute au sud-est du bourg, alimentant l'étang de la Folie (un plan d'eau de 3 hectares, propriété communale, créé dans la décennie 1970 à proximité du centre-ville puis agrandi en 1992-1993)[2] ; cette rivière reçoit les eaux de plusieurs affluents : le Ruisseau de Brambily, le Ruisseau de Barenton et le Vaurois (qui alimente les étangs des Landes et de la Chapelle) étant les principaux. L'Yvel reçoit plusieurs autres affluents : le Ruisseau de Camet et l'affluent de celui-ci le Ruisseau de Rezo sur sa rive droite, le Ruisseau de Pivolet sur sa rive gauche.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La D 766 traverse la commune, reliant Dinan (50 km) et Saint-Malo (81 km) au nord à Vannes (71 km au sud-ouest).
Mauron était autrefois située à un carrefour où se croisaient l'axe conduisant de Dinan (50 km au nord) et Saint-Malo (81 km au nord) à Vannes (Route nationale 166), et celui de Rennes à Lorient (ancien tracé de la Route nationale n°24). De nos jours, la route de Rennes à Quimper est la N24, aménagée en voie express jusqu'à Lorient puis la N165 Nantes-Brest, mais cette route ne passe plus par Mauron.
Transports scolaires : un service est assuré pour les élèves scolarisés à Mauron, Ploërmel et Coëtquidan[3].
La ligne ferroviaire de La Brohinière à Ploërmel (à voie unique, mais à écartement standard), mise en service en 1884, a fermé pour le trafic voyageurs en 1971 et pour les marchandises en 1998. Mauron est devenu la gare extrême de la section conservée mais désaffectée[4].
L'ancien tronçon ferroviaire entre Questembert et Mauron a été aménagé en voie verte.
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1969 à 2019 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2,1 | 3,7 | 4,8 | 8,2 | 10,7 | 12,7 | 12,5 | 10,3 | 8,3 | 4,9 | 2,9 | 7 |
Température moyenne (°C) | 5,5 | 5,7 | 8 | 9,8 | 13,3 | 16,3 | 18,3 | 18,3 | 15,8 | 12,5 | 8,4 | 5,9 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,5 | 9,3 | 12,4 | 14,8 | 18,4 | 21,8 | 24 | 24 | 21,3 | 16,6 | 12 | 8,9 | 16 |
Record de froid (°C) date du record |
−15 17.01.1985 |
−13,7 25.02.1986 |
−8 01.03.05 |
−3,6 11.04.03 |
−2,9 07.05.1979 |
1 04.06.1975 |
4,5 16.07.1970 |
2,8 31.08.1986 |
−0,2 12.09.1972 |
−4,8 30.10.1997 |
−9,1 29.11.10 |
−10,4 29.12.05 |
−15 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,8 27.01.03 |
21,8 27.02.19 |
22,5 25.03.12 |
27,5 15.04.15 |
31 12.05.1969 |
36,5 25.06.1976 |
38,7 23.07.19 |
39,5 05.08.03 |
33 04.09.13 |
29,9 02.10.11 |
21,4 01.11.15 |
16,6 19.12.15 |
39,5 2003 |
Précipitations (mm) | 81,6 | 59,3 | 56,8 | 56,6 | 68,3 | 49,8 | 46,8 | 36,7 | 61,6 | 81,4 | 78,2 | 84,3 | 761,4 |
Paysages et habitat
[modifier | modifier le code]Mauron présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées. Le bourg est en position relativement centrale, un peu décalé vers l'Est toutefois, au sein du territoire communal.
Une partie périphérique de la forêt de Paimpont, dénommée "Les Landes de la Chapelle", se trouve dans le sud-est de la commune, qui contient par ailleurs plusieurs bois (le principal étant aux alentours du château du Plessis, mais aussi le Bois du Ferron, la Haie de Gaël, etc..) et des zones de landes assez étendues.
Le bourg de Mauron a beaucoup grossi depuis la Seconde Guerre mondiale avec une création de nombreux lotissements entraînant une forte périurbanisation. Le parc d'activités économiques de Brocéliande a été créé au sud du bourg, en bordure de la D 766. Par contre le reste de la commune a conservé son caractère rural.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mauron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 2,9 % | 196 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,3 % | 84 |
Extraction de matériaux | 0,7 % | 46 |
Équipements sportifs et de loisirs | 0,4 % | 26 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 63,1 % | 4231 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 6,1 % | 408 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 13,3 % | 890 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 3,8 % | 253 |
Forêts de feuillus | 1,6 % | 109 |
Forêts de conifères | 5,1 % | 339 |
Forêts mélangées | 1,8 % | 122 |
Source : Corine Land Cover[16] |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom du territoire est attesté sous les formes Mauron en 1152, puis Morron villam fortem en 1371 rappelant que le site était fortifié[17].
Le nom de la commune semble être d'origine romane et dérivé de Maurus[18],[19].
Le nom de la localité en gallo, la langue d'oïl locale, est Maouron[20]. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Maoron[21].
Une hypothèse qui semble douteuse attribue l'origine du nom Mauron à une compagnie maure de Jules César qui aurait fondé la localité[22].
Une autre hypothèse attribue le nom à saint Mauron, un jeune pâtre du VIIe siècle[Note 4], honoré en Ille-et-Vilaine, notamment à Livré-sur-Changeon[23].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Un dolmen ruiné, nommé les Pierres Gouffier, est situé près de la Saudraie[24]. Il a été déplacé à Mauron en 1974 (afin d'être utilisées pour ériger un monument commémoratif de la Bataille de Mauron) avant d'être remis en place dans la lande en 1997[25].
Antiquité
[modifier | modifier le code]L'archéologie aérienne dévoile une multitude de fermes gauloises qui attestent la richesse agricole du territoire, traversé par la voie romaine Rennes-Quimper.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Saint Judicaël y bâtit un monastère au lieu-dit Saint-Léry.
La première citation historique de Mauron date de 1152[18].
Bataille de Mauron (1352)
[modifier | modifier le code]Le , pendant la Guerre de succession de Bretagne, six cents Franco-Bretons, dont Jean IV de Beaumanoir, Tanguy Ier du Chastel, Raoul IX de Montfort-Gaël (seigneur suzerain de Mauron), accompagné de son fils et de ses beaux-frères, Jean Ier du Plessis, son capitaine pour Mauron, et Renaud II de Montauban, fils du seigneur du Bois-de-La Roche (en Néant-sur-Yvel), (soutenant le roi de France Jean II le Bon, protecteur de Charles de Blois), sous la conduite du maréchal d'Offemont, Guy II de Nesle ; ils s'opposent à la troupe anglo-bretonne (soutenant le parti de Jean de Montfort) commandée par Gaultier de Genteley (ou Venteley ou Benteley), secondé par Tanguy du Chastel, Garnier de Cadoudal et Yves de Trésiguidy[Note 5], qui occupaient le château de Mauron (lequel a, depuis, totalement disparu). L'endroit où se livre la bataille de Mauron semble être près du village du Bois-de-la-Roche. Le parti du roi perd la bataille le , laissant sur le terrain du combat de nombreux morts dont le maréchal d'Offemont, le comte de la Marche[Note 6], les seigneurs de Briquebec[Note 7] et de Beauvais[Note 8], Alain VII (11e vicomte de Rohan), Jean de Tinténiac[Note 9] et un nombre considérable de chevaliers (près de 140)[26].
Les pierres des Champs-Morgan sont un ancien monument mégalithique utilisé pour l'érection d'un monument commémorant la bataille de Mauron[27]. Ce monument mégalithique qui avait servi à l'ancien monument de la commémoration de la bataille de Mauron ont été remplacés en 1997 par une sculpture de Dominique Le Tarnec[28].
Les seigneuries
[modifier | modifier le code]La seigneurie du Plessix-Mauron est connue depuis au moins 1190, année où Guillaume Ier du Plessix, chevalier banneret, fut l'un des quarante barons et chevaliers bretons portant bannière qui combattirent en 1214 à la bataille de Bouvines pour le compte du roi Philippe-Auguste. Son petit-fils Geoffroi du Plessix participa à la Première Croisade de saint Louis en 1249. Cette seigneurie resta dans la famille du Plessis de Grenédan jusqu'en 1572, année où Jeanne du Plessix-Mauron, devenue héritière, la porta en raison de son mariage avec Jean de Bréhan, dans la famille de Bréhan[29].
Leur fils, Louis de Bréhan, né le , capitaine de 290 hommes d'armes, fut blessé à la bataille de Craon en 1592, puis soutint duc de Mercœur pendant les Guerres de religion.
La seigneurie du Bois de la Roche (en Néant) étendait sa juridiction sur les paroisses de Néant, Campénéac, Guilliers, Mauron, Saint-Brieuc-de-Mauron et Tréhorenteuc, dont les châtelains du Bois de la Roche étaient fondateurs et prééminenciers. Elle avait droit de haute justice, avec auditoire, prisons, cep et collier, fourches patibulaires à 4 piliers, four à ban et halles, de quintaine ou de soule, qui se couraient chaque année dans la grande cour du château et aux bourgs de Néant, de Saint-Brieuc-de-Mauron et de Tréhorenteuc[30].
L'abbaye de Paimpont eut aussi des droits seigneuriaux importants à Mauron.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Jean de Bréhan (1605-1681), fils de Louis de Bréhan, châtelain du Plessis [Plessix], fut conseiller au Parlement de Bretagne et obtint en 1655 l'érection de la terre de Mauron en baronnie. Son fils Maurille de Bréhant (1631-1682), seigneur de Mauron et conseiller au Parlement de Bretagne, époux de Louise de Quelen, obtint l'érection de la baronnie en vicomté. Leur petit-fils Louis-Robert-Hippolyte de Bréhan, né en 1699 à Rennes, ambassadeur de France en 1729, fut tué le par l'armée russe à Dantzig lors de la Guerre de Succession de Pologne[31].
Jeanne Marguerite de Bréhant de Mauron, fille de Maurille de Bréhant et Louise de Quelen[Note 10], épousa en 1684 Charles de Sévigné, devenant ainsi la bru de Madame de Sévigné.
En 1778 le château de Mauron appartenait à Dandigné de la Chasse[Note 11], seigneur de l'endroit[32].
Au XVIIIe siècle, une foire avait lieu le 28 octobre, jour de la saint Simon.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Mauron en 1778 :
« Mauron ; gros bourg, sur la route de Ploërmel à Saint-Méen pour Dinan ; à 14 lieues un quart au Sud-Sud-Ouest de Saint-Malo, son évêché ; à 9 lieues de Rennes ; et à 4 lieues de Ploërmel, sa subdélégation et son ressort. Il s'y exerce une haute justice, et il s'y tient un marché le lundi, et deux foires par an. M. Dandigné de la Chasse est seigneur de la paroisse dont la cure est à l'Ordinaire. Le nombre des habitants est de 3 900. Le territoire, qui est plat et couvert [de bocage], renferme des terres en labeur [labour] , des prairies arrosées des eaux de la Rivière au Duc, et des landes ; on y fait du cidre[33]. »
Révolution française
[modifier | modifier le code]Le Moine, recteur de Mauron, ainsi que Gérard et Bernard, tous deux curés de Mauron, font partie des signataires d'un texte publié le par le journal L'Ami du roi annonçant l'opposition des signataires à la Constitution civile du clergé[34].
La commune de Mauron devient en 1793 chef-lieu du canton de Mauron et est rattachée au district de Ploërmel, puis en 1801 à l'arrondissement de Ploërmel.
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Mauron en 1853 :
« Mauron (sous l'invocation de saint Pierre) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de 2e classe ; bureau d'enregistrement; brigade de gendarmerie à cheval. (..) Principaux villages : la Bodinais, le Fumar, la Touche-ès-Chantouse, Guihiac, le Ros, les Fossés, l'Abbaye, la Ville-Février, le Validé, le Terron, la Touche-Legout, Monterblot, le Désert, le Grand Valet, Kerguily, le Boyer, la Haye Bellouan, le Coudray, Penfaut, Lediemec, les Portes, le Plessix, la Ville-Jehan, la Ville-ès Melais, la Saudraie, Lagrée, Ménéhy, Cataha, Lefeu, le Bois-de-la-Roche, le Tertre, la Touchette. Superficie totale 6 684 hectares 65 ares, dont (..) terres labourables 3 348 ha, prés 680 ha, bois 152 ha, vergers et jardins 96 ha, landes et incultes 2 083 ha, étangs 14 ha, châtaigneraies 3 ha (..). Maisons principales : le Boyer, la Ville-Dacy, Ferron. Moulins de la Chapelle, de la Nation, de Penfant, de Grelos, du Plessix, du Bouvier, du Boger, Servand, du Cardinal, à vent ; de Launay, du Ros, du Cellier, Carhaillan, Plégué, des Vaux, des Nouettes, de la Chapelle, à eau. Il y a foire le premier vendredi de janvier ; au Bois-de-la-Roche les quatrièmes jeudis de février, mars et novembre ; à Mauron les premiers vendredis d'avril, de juillet, d'octobre et le quatrième jeudi d'août. Marché le vendredi. La route royale n° 166, dite de Vannes à Dinan, passe sur cette commune de l'ouest à l'est. Géologie : schiste talqueux ; ardoisières exploitées. On parle le français [en fait le gallo][29]. »
En 1854 la commune de Mauron, ainsi que de nombreuses communes des alentours, est ravagée par une épidémie de dysenterie[35].
Le monument aux morts du canton de Mauron porte les noms de 26 soldats morts pour la France pendant la Guerre de 1870[36].
En 1883 une épidémie de variole frappe environ 500 personnes et fait 60 morts[37]. Mauron est aussi touché en mai et juin 1900 par une épidémie de fièvre typhoïde[38].
Le la ligne ferroviaire (Ligne de Ploërmel à La Brohinière, gérée par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest) est mise en service. Cette ligne ferroviaire, à écartement standard et à voie unique, longue de 41 km, comprenait entre Ploërmel et La Brohinière ; 5 gares étaient situées à Loyat, Néant-Bois de la Roche, Mauron, Gaël et Saint-Méen ; la ligne fut gérée par la suite par le réseau Ouest-État, puis par la SNCF, ferma en 1972 pour le trafic voyageurs et totalement en 1998[39].
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]La Belle Époque
[modifier | modifier le code]Il existait six coiffes différentes dans le canton de Mauron vers 1900 : la "Marie-Louise", la "Coiffure" (en tulle brodé, portée principalement par les jeunes filles), la "Coiffe double" ( en mousseline, portée par les femmes), la "Catiole", le "Bonnet" et la "Polka"[40].
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Costume traditionnel d'une femme de Mauron au début du XXe siècle (carte postale).
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Le travail du lin à Mauron au début du XXe siècle.
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Paysans bretons dans une rue de Mauron au début du XXe siècle.
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Mauron ː la Rue du Champ-de-Foire et l'Hôtel Grand Maison Lhopital au début du XXe siècle (carte postale).
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Mauron : la Nouvelle Halle vers 1905 (carte postale).
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Mauron: la Rue Frénais vers 1910 (carte postale).
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Mauron : la Rue de la Poste au début du XXe siècle (carte postale).
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Mauron ː l'arrivée par la route de Guilliers au début du XXe siècle (carte postale).
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Mauron : la Rue Prévaye au début du XXe siècle (carte postale).
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Mauron : la Place de la Gare au début du XXe siècle.
Le soir du , jour de fête locale avec retraite aux flambeaux, feu d'artifice et fanfare de l'Harmonie Saint-Armel (de Néant), un important incendie détruisit plusieurs maisons et fermes dans le bourg de Mauron[41].
Le Joseph Monin, industriel, est autorisé à construire un chemin de fer à voie étroite et à traction électrique « pour transporter les produits de la mine de Paimpont (du minerai de fer extrait au niveau de l'actuel "Étang bleu" en Paimpont) à la gare de Mauron »[42]. Mais cette ligne n'eût qu'une existence éphémère, la mine de fer étant déjà fermée en 1907.
L'école privée des filles de Mauron, tenue par les Sœurs de Saint-Gildas-des-Bois, est fermée en juillet 1902 en vertu de la loi sur les congrégations[43].
En 1903 Mauron n'avait encore aucun éclairage public : « nous ferons remarquer à M. le Maire que deux ou trois lanternes dans le bourg ne feraient pas mal pour celui qui est étranger au pays et qui arrive le soir en ce moment-ci. Cela ne porterait pas beaucoup préjudice au budget, et les habitants de Mauron verraient à se conduire le soir »[44].
Les funérailles de Mgr Guillois, ancien évêque du Puy-en-Velay, sont célébrées le dans l'église de Mauron ; son corps est inhumé dans l'église[45].
L'ancienne chapelle de Saint-Utel, construite au XVIIIe siècle par Jean du Boyer, seigneur du Launay, est détruite vers 1910 et remplacée par une nouvelle chapelle, de style néoroman[46], dont la construction a été décidée en janvier 1910 et commence en novembre 1911 ; la nouvelle chapelle est inaugurée le [47].
Le un meeting aérien rassembla plus de 10 000 personnes sur la lande de Mauron[48].
La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts du canton de Mauron porte les noms de 452 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[36]. Le Livre d'or du ministère des pensions en comptabilise 180 originaires de la commune de Mauron dont 7 morts en Belgique (Ange Marion à Ham-sur-Sambre, Léon Eustache, Pierre Coudé, Pierre Porcher et Joseph Rolland à Maissin, tous les cinq dès le ainsi que Mathurin Dardaine et Jean Mignot en 1915) ; Eugène Jan a disparu le lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr en Turquie ; Ange Pambouc, marsouin, a été tué à l'ennemi le en Grèce ; Ange Leray est mort de maladie le en Albanie ; Constant Foloreille le , Ernest Gendrot le et Eugène Lucas le , soit 10 jours après l'armistice, sont morts tous les trois alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne ; tous les autres sont morts sur le sol français (parmi eux Pierre Agaësse, Mathurin Corbin, Ange Delourme, Jean Gaidier, Pierre Guilloux, Jean Leglatin et Joseph Morice ont toius les sept été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Pierre Délugeard, Eugène Guillon et Joseph Salmon tous les trois de la Croix de guerre et Jean Agaësse de la Médaille militaire)[49].
L'Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts de Mauron est un monument cantonal qui porte les noms des morts de la Guerre de 1870, de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale, de la Guerre d'Indochine et de la Guerre d'Algérie ; il est érigé près de l'église de Mauron et a la forme d'un pilier commémoratif surmonté d'un pot à feu à son sommet et est orné d'une palme végétale[50]
Des courses hippiques étaient organisées sur l'hippodrome des Bruyères entre les deux guerres mondiales (la "Société des Courses de Mauron" a été créée en 1912), par exemple en 1920[51], ou encore en 1936 (le journal L'Ouest-Éclair écrit alors que « situé sur les confins de trois départements, Mauron se trouve particulièrement bien placé pour attirer les turfistes »[52]) ; même celles du furent organisées en dépit de la guerre imminente[53]. Un club de football L'Indépendante mauronnaise existait dans la décennie 1930[54] (une équipe dénommée Stade mauronnais jouait déjà des matches en 1909[55]).
Dans la nuit du 21 au un grave incendie faillit détruire tout un quartier de Mauron et détruisit des immeubles à l'angle de la Grande Rue et de la Rue de la Gare[56].
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le un soldat allemand est tué et son corps est découvert dans une rue de Guilliers ; le , une grande rafle est organisée en représailles par l'occupant allemand à Guilliers et dans les communes voisines : 500 personnes sont rassemblées dans la cour de l'école publique de Guilliers et 43 hommes sont retenus, enfermés pendant 5 jours dans l'école puis emmenés à la gare de Mauron et envoyés au camp de Royallieu, puis déportés par le convoi du 22 mars 1944 au camp de concentration de Mauthausen ; parmi eux 6 sont morts en déportation : Raymond Doublet (mort le ), Joseph Groseil (mort le ), Jean Jegorel (mort le ), Prosper Vacher (mort le ), Ernest Quesnel (mort le ), Eugène Jagoury (mort le )[57]. Une stèle commémorative a été érigée en 2009 près de l'ancienne gare de Mauron[58].
Le monument aux morts du canton de Mauron porte les noms de 27 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Pierre Dupont, Lucien Fichet, André Guyomard, Georges Leduc, Constant Lorand, Louis Pidou, Louis Pierre, Eugène Porché, Marcel Quernée et François Quéau sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France ; Joseph Pépion est mort en déportation en Allemagne le ; Emmanuel Morla le et Christian Rolland du Noday le sont morts en captivité en Allemagne, Anne Goré (sœur Marguerite Marie) est une victime civile de la guerre tuée à Rennes le lors d'un bombardement[36].
Le , les chars de Patton pénètrent en Bretagne en libérateurs pour gagner Brest. La 6e division blindée américaine, aidée par la résistance locale, fait sauter le verrou allemand installé dans l'agglomération, après trois heures de combat ; Vital Percebois, résistant, et trois soldats américains (Andrew Brugger, James Coleman et Charles Roodman)[59], sont tués ce jour-là par les Allemands[60].
L'après Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Entre 1946 et 1960 plusieurs dizaines de jeunes de Plumaugat, Éréac, Lanrelas, Mauron, Saint-Méen, etc.. sont partis faire la récolte des betteraves à sucre dans le nord de la France pour gagner leur vie et améliorer l’ordinaire de leur famille restée au pays[61].
Le monument aux mort du canton de Mauron porte les noms du lieutenant Jean Dessus et du caporal-chef Pierre Deniel, morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine. Deux soldats (Ange Berthelot et André Martin) de Mauron sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie[36].
Le XXIe siècle
[modifier | modifier le code]Un parc éolien constitué de 5 éoliennes d'une puissance installée de 2 000 KW chacune, est exploité par EDF énergies nouvelles ; il est situé près de la limite nord-ouest de la commune avec celle d'Illifaut. Un nouveau projet d'installation en 2022 d'un parc de 4 à 6 éoliennes (à 2 km du bourg d'Illifaut et à 5 km de celui de Mauron) est prévu par la société Windvision, ce qui a provoqué la réactivation de l'association "Treize vents" qui s'y oppose, arguant de la présence de 80 éoliennes dans la région avoisinante[62].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]Faisant partie depuis en 1801 de l'arrondissement de Ploërmel, lequel est supprimé en 1926, la commune passe alors dans l'arrondissement de Vannes, avant de rejoindre en 2017 l'arrondissement de Pontivy lors de la création de la communauté de communes de Ploërmel Communauté.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Finances communales
[modifier | modifier le code]En 2014, la commune était endettée pour 3 484 495 €, soit 1 015 € par habitant (3 433 habitants au ), une hause de 5,40 % sur les 3 dernières années, pour une moyenne française de 710 € par habitant en 2014 (la moyenne française étant en baisse de 0,84 % sur les 3 dernières années)[73]. La capacité de désendettement voisine autour de 7.0 années[74].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[76].
En 2022, la commune comptait 3 169 habitants[Note 28], en évolution de +2,49 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Langue bretonne
[modifier | modifier le code]À la rentrée 2017, 32 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique[79].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église paroissiale Saint-Pierre ; l'église actuelle date de 1886-1887, son aménagement intérieur de 1893 ; sa tour carrée et massive se remarque de loin. Son portail provient de l'ancienne église, date de 1525 et présente des portes géminées avec des vantaux sculptés et des voussures décorées de dix scènes inspirées de légendes du XIIe siècle, inscrites aux monuments historiques. Elles se trouvent désormais à l'intérieur. Différentes parties ont donc été apportées au fil du temps, la sacristie a des menuiseries de style Louis XIII, la tour date de 1713, la charpente de 1726. L'église possède d'anciens vitraux visibles dans l'abside.
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Mauron ː l'église paroissiale et son portail au début du XXe siècle (carte postale).
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Mauron ː la façade de l'église paroissiale au début du XXe siècle (carte postale).
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Église Saint-Pierre de Mauron ; vue extérieure d'ensemble.
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Église Saint-Pierre de Mauron.
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Inscription sur le portail de l'église Saint-Pierre à Mauron.
- Monastère de l'Action de Grâces, fondé par Virginie Danion[Note 29], native de Mauron, en 1869. Peinture de Alphonse Le Hénaff dans l'abside de la chapelle: le Christ pantocrator, en 1870[80].
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Mauron ː le monastère de l'Action de Grâces au début du XXe siècle (carte postale).
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Le cloître du monastère de l'Action de Grâces vers 1920 (carte postale).
- Chapelle Sainte-Anne du XVIIe siècle, sur le village de Beuve, à proximité d'un château détruit en 1676.
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Mauron ː la chapelle Sainte-Anne au début du XXe siècle (carte postale).
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Chapelle Sainte-Anne.
- Chapelle Sainte-Suzanne ; située au Coudray-Baillet, elle date du XVIIIe siècle.
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Mauron ː la chapelle Sainte-Suzanne au début du XXe siècle (carte postale).
- Chapelle Saint-Utel : située à Pont-Ruelland, la chapelle actuelle, de style néoroman, dédiée à Notre-Dame-de-Toute-Aide, a été construite entre 1911 et 1913. Elle est dédiée à un saint par ailleurs inconnu, mais plusieurs légendes le concernent[46]. Deux statues en grès datant du IIe siècle et du Ier siècle avant J.C., retrouvées par des paysans dans des champs proches, font penser qu'un lieu de culte ancien existait déjà à cet endroit à ces époques[81].
Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Château de Boyer (XIV-XV-XVI-XVIIème siècles) : il a été la propriété successive des familles Loret, Huchet, Haouissée de La Villéan et Monneraye ; sa chapelle privative est dédiée à saint Uniac et date du XVIIe siècle.
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Le château du Boyer au début du XXe siècle (carte postale).
- Château de La Ville-Davy (XVIIIe siècle) : il a été la propriété successive des familles Loret, La Jouyère, La Haye et du Noday.
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Le château de la Ville-Davy au début du XXe siècle (carte postale).
- Château du Ferron : datant de 1747, il a été rasé en 1937[24].
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Le château du Ferrpn au début du XXe siècle (carte postale).
Divers
[modifier | modifier le code]- L'hippodrome des Vélizées ; géré par la "Société des Corses de Mauron" créée en 1912, il remplace depuis 1986 les anciens hippodromes des Bruyères (pendant l'Entre-deux-guerres) et de la Ville-Davy (après 1945) : ses pistes sont en gazon[82].
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Aucune surface de la commune n'a été retenue dans l'inventaire national du patrimoine naturel[83]. Mais l'environnement naturel de Mauron ne manque pas d'attraits pour autant.
Mauron est un point de départ de la voie verte Mauron Questembert, réalisée par le conseil général du Morbihan et ouverte en 2002, qui emprunte l'ancienne emprise de la voie de chemin de fer de la ligne de Ploërmel à La Brohinière puis le parcours de la ligne de Questembert à Ploërmel.
Un « chemin nature » de 5 km a été aménagé du côté sud de Mauron, répertoriant la flore rencontrée à l'aide de 130 petits panneaux d'information le long du parcours. Il débute au lavoir et emprunte le chemin du Coucou pour revenir par la voie verte. Il a été inauguré le , journée du patrimoine. La tonte y est effectuée tardivement (mesure de protection de l'écosystème local)[84].
Mauron présente aussi un chemin géologique, le verger de l'École Buissonnière et un plan d'eau aménagé. La Maison du Morbihan participe également au développement du tourisme local[84],[85].
Culture
[modifier | modifier le code]Mots et Tempo est organisé tous les ans en période estivale par la commune sur le thème culturel et dure environ 5 semaines[86].
Balade dans le passé au Pays de Mauron est une exposition permanente dans les rues de Mauron de 21 reproductions en grand format (3 × 2 m) de cartes postales des années 1900 illustrant divers lieux locaux ; la plupart de ces cartes postales sont l'œuvre de Constant Mignot, né à Néant-sur-Yvel en 1875. Depuis 2013 un dépliant propose un parcours de ces images du passé, avec commentaires sur chaque photo[87].
Mauron est située à proximité de la forêt de Paimpont souvent associée à la mythologique forêt de Brocéliande.
La commune accueillait le festival Ils ne mauron pas, au cours duquel de nombreux musiciens écossais du label Chemikal Underground se sont produits, c'est le sujet d'un film documentaire britannique baptisé Lost In France sorti en 2017[88],[89].
Héraldique
[modifier | modifier le code]« De gueules, à un léopard d'argent ». Devise : « Foi de Bréhand vaut mieux qu'argent »[90]. |
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Famille du Plessis-Mauron de Grenédan.
- Mgr Guillois, né le à Mauron, décédé le à Rennes, évêque du Puy-en-Velay entre 1894 et 1907
- Romain Weingarten (1926-2006), dramaturge, inhumé à Mauron où il s'était retiré sur la fin de sa vie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
- Devant surveiller une récolte de blé menacée d'être mangée par des oiseaux et qui aurait enfermé ceux-ci dans une grange afin de pouvoir aller à la messe ; il serait devenu par la suite abbé de Saint-Florent de Saumur.
- Yves de Trésiguidy, capitaine d'Auray
- Guillaume II de le Marche, seigneur de la Marche en Bédée et sénéchal du Limousin.
- Guillaume Bertran, vicomte de Rocheville.
- En fait il s'agit de Raoul Caours, seigneur de Beauvoir-sur-Mer.
- Jean de Tinténiac, seigneur de Tinténiac, de Bécherel, de Romillé et, par sa femme, de Combourg.
- Jeanne Marguerite de Bréhant de Mauron, née le à Rennes, décédée le à Paris.
- François René d'Andigné, né le à Rennes, décédé le à Mauron.
- Jean-Baptiste Allayre, né le à Saint-Jouan-de-L'Isle, décédé.
- Jean-Baptiste Pacheu, né le au village de la Touche au Bouvier en Mauron, décédé le à Mauron.
- Cyrille Marie Hyppolite Rolland du Noday, né le à Mauron, décédé le au château de la Ville-Davy en Mauron.
- Alexandre François Joseph Rolland du Noday, né le à Mauron, décédé le au château de Penhouët en La Croix-Helléan.
- Michel Ange Chesnot, né le à Ploërmel; décédé le à Mauron.
- Frédéric Joseph Le Bret, né le , décédé le à Guer
- Jean Louis Mouraud, né le 13 nivôse an III () à Mauron, décédé le à Mauron.
- Jean-François Moisan, né le à Josselin, décédé le à Mauron.
- Félix Moisan, né le à Mauron, décédé le à Mauron.
- Godefroy de Ferron du Guengo, né le à Rennes, décédé le .
- Jean Guillois, né le à Mauron, décédé le à Mauron.
- Désiré Lucas, né le à Mauron, décédé le à Mauron.
- Eugène Saillard, né le à Paimpont, décédé le à Mauron.
- Jean Allain, né le à Mauron, décédé le à Mauron.
- Désiré Delalande, né le à Mauron, décédé.
- Eugène Grasland, né en 1943 à Mauron, décédé le .
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Virginie Danion, née le à Mauron, décédée le à Mauron, Mère supérieure fondatrice de la Communauté de l'Action de Grâce de Mauron.
Références
[modifier | modifier le code]- Carte de Mauron sur google maps de google.fr.
- « L'étang de la Folie », sur mauron.fr (consulté le ).
- Transports scolaires. Dans Bulletin de Mauron n°45, été 2013, p. 39.
- « La gare de Mauron. Histoire et patrimoine. », sur mauron.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
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- Office public de la langue bretonne.
- Philippe Bonnet, Peintures monumentales de Bretagne, PUR, 2021, p. 332/384.
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- « Maison du Morbihan », Bulletin de Mauron, no 45, été 2013, p. 43.
- « Mots et Tempo 2013 : du 16 juillet au 20 août », Bulletin de Mauron, no 45, été 2013, p. 15. Le thème de Mots et Tempo 2013 : « Histoire des châteaux et des temps modernes ».
- « Balade dans le passé au Pays de Mauron », Bulletin de Mauron, no 45, été 2013, p. 15.
- « «Lost in France», quand la crème du rock écossais festoyait dans le Morbihan », Libération, 15 février 2017.
- Stéphane Grammont, « Quand un bar d’une petite commune bretonne accueille la crème du rock écossais », France 3, 11 novembre 2015.
- Ce sont les armes et la devise de la famille de Bréhand (cf. « Bréhand (de) », dans Jean de Saint-Houardon, Noblesse de Bretagne, histoire et catalogue de la noblesse bretonne subsistante, Versailles, Mémoire et documents, (ISBN 978-2-914611-52-7), p. 403).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fonds Ferron du Quengo, Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, fonds 70 J, (0,60 ml), (Quengo en Irodouër) : quelques articles concernant le château de Ferron en Mauron.
- Jean Dessus et Jean-Claude Fichet, Mauron et ses six communes, regard sur son passé à travers les cartes postales de 1879 à nos jours, Yellow Concept, 2013, (ISBN 978-2-36063-056-1).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie de Mauron
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Encyclopédie Patrimoniale de la Communauté de Communes de Mauron en Brocéliande.
- Communauté de Communes de Mauron en Brocéliande.
- Mauron sur le site de l'Institut géographique national.