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Maurice Kempf

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Maurice Kempf
Fonctions
Député français

(4 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection 16 novembre 1919
Circonscription Vosges
Législature XIIe (Troisième République)
Groupe politique ERD
Biographie
Nom de naissance Maurice, Marie, Jean Kempf
Date de naissance
Lieu de naissance Moyenmoutier
Date de décès (à 59 ans)
Lieu de décès Saint-Dié-des-Vosges
Nationalité Français
Profession Industriel

Maurice Kempf est un industriel du textile et un homme politique français né le à Moyenmoutier (Vosges) et décédé le à Saint-Dié.

Marie Jean Maurice Kempf est le troisième enfant d'Eugène Kempf, industriel cotonnier à Saint-Dié, décédé en 1917, et d'Hortense Félicité Marie Adrien[1]. Appelé de la classe 1908, il fait son service militaire au 62e régiment d'artillerie à Épinal d' à . Vers 1910, il collabore à la toute nouvelle rubrique sportive du quotidien nancéien L'Est républicain[2].

Il est mobilisé en au 12e régiment d'artillerie. Il est blessé à Vacqueville en Meurthe-et-Moselle le par un éclat d'obus à la tête. Il est réformé en pour blessure à la tête et réduction du champ de vision ayant eu lieu en 1914, après avoir reçu en la médaille militaire et la croix de guerre avec palme. Il était sous-officier, en l'occurrence maréchal des logis[3].

Cet ancien combattant est le trésorier de l'Association des mutilés de Saint-Dié[4]. Cela lui permet de figurer sur la liste de droite menée par Maurice Flayelle aux élections législatives de , et d'être élu député des Vosges en 1919 avec le moins de voix en raison du fait qu'il est un industriel et avec des attaches royalistes[réf. nécessaire]. Il est inscrit au groupe de l'Entente républicaine démocratique. Il suit la politique de Bloc national mais s'abstient sur la politique extérieure de 1920 et contre celle d'Aristide Briand. Il est alors particulièrement virulent dans la Chambre, attaquant les socialistes contre la journée de huit heures, les syndicats et défendant l'incident de Corfou[réf. nécessaire]. Il ne se représente pas en 1924[5] car discrédité auprès de Flayelle[réf. nécessaire]. Il tente de faire une liste indépendante avec l'appui de l'Union nationale des combattants qui, cependant, refuse[réf. nécessaire].

Il se porte à nouveau candidat lors des élections législatives de 1928, qui se font désormais au scrutin uninominal, à Saint-Dié. Mais il échoue contre Constant Verlot, élu dès le premier tour[6].

Parallèlement, il dirige avec son frère aîné Henri les filatures et tissages de l'enclos, société anonyme constituée en 1909, au capital d'1,2 million de francs, disposant d'usines à Moyenmoutier et à Saint-Maurice-sur-Moselle et employant 350 ouvriers[7]. Il dirige la filature de la Vaxenaire, fondée par son père à Saint-Dié[8].

Il épouse à Paris le Marie Geneviève Suzanne Michaux, dont il divorcera. Il vit à Paris, rue de Rivoli, à partir de 1933[9]. Il reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur l'année de sa mort. Une croix décernée par le ministère des Armées, au titre de mutilé de guerre.

Distinctions

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Notes et références

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  1. L'Est républicain, 27 janvier 1917
  2. L'Est républicain, 15 juin 1920
  3. Cf. son dossier de la Légion d'honneur. Il est faussement présenté comme officier dans Jean-Claude Bonnefont, Histoire de la Lorraine de 1900 à nos jours, Privat, 1979, p. 133
  4. Le Télégramme des Vosges, 15 novembre 1919, Ibid., 12 novembre 1919
  5. Le Petit Parisien, 4 mai 1924
  6. Le Matin, 21 avril 1928, Ibid., 23 avril 1928, Le Télégramme des Vosges, 23 avril 1928, Ibid., 22 avril 1928
  7. Annuaire industriel, 1925
  8. Intégrée plus tard au groupe de Marcel Boussac : Archives nationales, Archives Boussac Saint-Frères
  9. Cf. son dossier de la Légion d'honneur. Il a déjà une adresse à Paris, dans la même rue, dans Qui êtes-vous? Annuaire des contemporains, 1924
  10. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Bibliographie

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Liens externes

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