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Mathias Arminjon

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Mathias Arminjon (italien Matteo Arminjon), né le à Evian, mort le à Turin, est un magistrat et un homme politique savoyard du royaume de Sardaigne.

Mathias Arminjon naît le [1], à Evian[2], dans le département du Mont-Blanc. Le duché de Savoie est annexé à la France depuis 1792. Il appartient à la famille de notables des Arminjon.

Mathias Arminjon épouse Henriette Dupuy avec qui il a quatre fils :

Après des études d'avocat, il obtient un doctorat en droit[3]. Il intègre le Sénat de Savoie en 1820 comme simple avocat, puis devient avocat des Pauvres de cette même institution en 1829, avant d'obtenir le titre et rang de Sénateur le « avec les honneurs et privilèges de cette élection, au premier rang desquels, ipso facto, pour lui et pour tous ses descendants, le privilège de noblesse ancienne »[4].

Il devient par la suite conseiller à la Cour de Cassation de Turin en 1848[3].

Il est conseiller de la ville de Chambéry, membre du conseil général de charité du duché de Savoie.

Il est élu député représentant la Savoie au Parlement du royaume de Sardaigne pour les collèges d'Evian (), il candidate pour le collège de Saint-Pierre-d'Albigny la même année[3], et à nouveau en .

Mathias Arminjon meurt le , à Turin[3].

Décoration

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Mathias Arminjon est fait[3],[5] :

Références

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  1. « Matteo Arminjon », sur le site storia.camera.it (lire en ligne).
  2. L. Morand, « Réponse au discours de réception de M. l'avocat Ernest Arminjon », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, 1886.
  3. a b c d et e François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde (Suite) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II,‎ , p. 250 (lire en ligne).
  4. Xavier de Montclos, L'ancienne bourgeoisie en France du XVIe au XXe siècle, Paris, Éditions Christian, , 358 p. (ISBN 2-86496-135-0 et 978-2-8649-6135-2), p. 37.
  5. Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel et Yves-Marie Hilaire, La Savoie, t. 8, Paris, Éditions Beauchesne, coll. « Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine », 1996, 2003, 441 p. (ISBN 978-2-7010-1330-5), p. 48-50.

Articles connexes

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Liens externes

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