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Manuel Bergés i Arderiu

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Pour les articles homonymes, voir Bergès et Arderiu.

Manuel Bergés i Arderiu
Plaque commémorative dans le 10e arrondissement de Paris.
Biographie
Naissance
Décès
Surnom
Berger
Nationalité
Allégeance
Activités
Autres informations
Idéologie
Membre de
Conflits
Distinctions

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Manuel Bergés i Arderiu, né à Linyola[1], près de Lérida en 1907 et mort à Paris en 1942, est un résistant communiste catalan, guérillero espagnol.

Biographie

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Manuel Bergés i Arderiu est un instituteur[2], membre de la Jeunesse socialiste unifiée de Catalogne (JSUC) puis du Parti socialiste unifié de Catalogne (PSUC).

Il combat dans l’armée républicaine espagnole puis intègre la résistance française après le coup d’État de Franco en 1939 et l'épisode de la Retirada[3]. En France, il s'engage dans la Résistance espagnole de la zone occupée, avec notamment Josep Miret i Musté, Camins Salers et Louis Marrase[4].

Le , la 3e Section de la Direction centrale des renseignements généraux qui siège à la Préfecture de police de Paris, lance un coup de filet contre une trentaine de Républicains espagnols communistes. Manuel Bergés est sur la liste sous le nom de « Berger »[5].

A 5h30 du matin, il est arrêté à son domicile, situé au 23 rue Vicq d’Azir dans le 10e arrondissement de Paris[6]. Le même jour, peu avant 20 h, il est déclaré mort, officiellement par suicide[7].

Hommages publics

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Le Conseil de Paris a voté à l'unanimité de tous les groupes politiques l'apposition d'une plaque[8] en sa mémoire, à son domicile, où il est arrêté, rue Vicq-d'Azir[9], dans le 10e arrondissement[10].

Bibliographie

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  • Henri Farreny, Le sang des Espagnols : Mourir à Paris, Espagne au cœur, , 120 p. (ISBN 9782956734109)

Articles connexes

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Notes et références

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  1. ↑ « Linyola », sur sitesavisiter.com (consulté le )
  2. ↑ « Document 27671, BERGES ARDERIU, Manuel | IHR », sur scwd.ihr.world (consulté le )
  3. ↑ « Document. De Madrid à Paris, l’engagement héroïque », sur L'Humanité, (consulté le )
  4. ↑ « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org
  5. ↑ « Six portraits d’antifascistes tombés pour la France | L'Humanité », sur www.humanite.fr, (consulté le )
  6. ↑ L'Equipe Lutece, « Débat-Délibs - accueil », sur a06-v7.apps.paris.fr (consulté le )
  7. ↑ « Manuel Bergès i Arderiu »
  8. ↑ « Conseil de Paris »
  9. ↑ « GUERRILLEROS 162 GUÉRILLEROS AAGEF », sur calameo.com (consulté le )
  10. ↑ « Inauguration d’une plaque en mémoire de Manuel Bergès i Arderiu », sur PCF Paris 10 (consulté le )
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