Mériel
Mériel | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Pontoise | ||||
Intercommunalité | CC de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts | ||||
Maire Mandat |
Jérôme François 2020 - 2026 |
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Code postal | 95630 | ||||
Code commune | 95392 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Meriellois, Merielloises | ||||
Population municipale |
5 213 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 982 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 04′ 45″ nord, 2° 12′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 95 m |
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Superficie | 5,31 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Ouen-l'Aumône | ||||
Législatives | 2e circonscription du Val-d'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.meriel.fr | ||||
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Mériel est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Mériellois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Mériel est située à 27 km du centre de Paris, à 10 km au nord-est de Pontoise et à 4 km au sud de L'Isle-Adam.
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Carte de la commune. -
Occupation des sols
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie, relief et hydrographie
[modifier | modifier le code]hydrographie
[modifier | modifier le code]La ville est bordée au nord-ouest par l'Oise, l'un des affluents principaux du fleuve la Seine.
Elle est également drainée par :
- Ru du Vieux Moutiers et marais de Stors.
- Ru du Montubois en bordure sud-ouest de la commune (source dans la forêt de Montmorency).
La commune est située en bordure sud de la forêt de L'Isle-Adam.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mériel est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la Gare de Mériel de la ligne Paris-Nord - Persan-Beaumont par Ermont-Eaubonne (ligne H du Transilien).
La commune est longée à l’est par la route nationale 184 (Francilienne) qui permet une liaison directe à la préfecture du département Cergy et à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle .
La route nationale 184 bifurque avec L'A115 et permet une liaison par voie rapide en direction de Paris via A15
Elle est aussi desservie par un arrêt de bus à la limite avec Villiers-Adam de la ligne Aéroport de Roissy - Cergy Préfecture (ligne 9518)[12]
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Le pont ferroviaire.
-
La gare.
Habitat
[modifier | modifier le code]Logements[13] | Nombre en 2007 | % en 2007 | nombre en 2012 | % en 2012 | nombre en 2017 | % en 2017 |
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Total | 1 807 | 100 % | 1 982 | 100 % | 2 154 | 100 % |
Résidences principales | 1 698 | 94,0 % | 1 856 | 93,6 % | 2 014 | 93,5 % |
→ Dont HLM | 58 | 3,4 % | 62 | 3,3 % | 190 | 9,5 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels |
39 | 2,2 % | 36 | 1,8 % | 33 | 1,6 % |
Logements vacants[Note 4] | 70 | 3,9 % | 91 | 4,6 % | 106 | 4,9 % |
Dont : | ||||||
→ maisons | 1 526 | 84,4 % | 1 654 | 83,4 % | 1 652 | 76,7 % |
→ appartements | 268 | 14,8 % | 321 | 16,2 % | 496 | 23,0 % |
La commune, malgré un effort de construction entre 2012 et 2017, ne respecte pas les dispositions de l'article 55 de la Loi SRU, qui prescrit que la commune doit disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux. C'est pourquoi la municipalité de Jean-Louis Delannoy a prévu la construction à partir de 2017 d'un grand projet urbain de 170 logements près de la gare. La moitié de ce programme sera constituée de logements sociaux, ce qui permettra à Mériel de sortir de l'« état de carence », redonnant à la municipalité la maîtrise des permis de construire et évitant d'avoir à payer une pénalité annuelle qui a atteint 44 000 €[14].
Toponymie, étymologie
[modifier | modifier le code]La mention la plus ancienne connue de Mériel est Meryel en 1487[15].
Selon l'abbé Lebeuf "comme la terre de Meriel touche immédiatement à celle de Méry, il n'est pas extraordinaire que l'on ait donné un nom équvalent à celui de petit Méry, c'est-à-dire un diminutif de Méry même"[15]. Donc Méry + suff. dim. -el.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le site de la commune est occupé depuis la période celtique, comme en témoignent des découvertes archéologiques du XXe siècle.
L'abbaye Notre-Dame-du-Val est fondée à proximité en 1125 par des religieux cisterciens. Le hameau de Mériel se forme, et les rois et prélats, attirés par l'abbaye, s'y arrêtent.
Depuis 1530 au moins, l'église du village a pour patron Saint Éloi. Jusque là simple annexe de la paroisse de Villiers-Adam, elle est ensuite érigée en église paroissiale en 1713[15]. Le hameau est une seigneurie qui appartient au XVe siècle aux Orgemont et aux Villiers de L'Isle-Adam. Il reste sous l'influence des châtelains de Stors jusqu'au XXe siècle.
Lors de la Révolution française, Mériel est érigée en commune et, en 1791, compte 360 habitants.
Des habitants du village participent en 1804 à l'arrestation de complices de Cadoudal, ce qui leur vaut une lettre de félicitations de Bonaparte, alors Premier Consul.
En 1806, Louis Antoine Porlier, d'une famille de vignerons connue depuis 1619, est maire de Mériel et cultivateur.
Le lieu-dit le Champ Poirier a vu s'affronter des soldats français et prussiens pendant la guerre franco-allemande de 1870, sans dommage pour la commune.
Afin d'exploiter des carrières de gypse à Villiers-Adam, une ligne de chemin de fer industriel à voie étroite de 0,75 m de large a été implantée le long de la route de Villiers-Adam puis des rues de l'Abbaye et du Port, afin de permettre l'expédition du plâtre au port de Mériel[16].
Les déplacements des habitants et le développement économique du village sont favorisés par la mise en service en 1876 de la gare de Mériel, sur la ligne d'Ermont - Eaubonne à Valmondois.
Le pont de Mériel est détruit pendant la Première Guerre mondiale et reconstruit ultérieurement.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1943-1944, l'armée allemande implante dans les anciennes carrières des ateliers de montage des fusées V1, entraînant un bombardement allié sur la commune.
La commune, lieu de villégiature en bord de rivière proche de Paris, attire au XXe siècle de nombreuses célébrités.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]- Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[17], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de L'Isle-Adam de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[19],[20].
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Ouen-l'Aumône.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Val-d'Oise.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune faisait partie de la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des impressionnistes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004.
Dans le cadre de l'achèvement de la coopération intercommunale prévue par la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, cette intercommunalité disparait en 2016 et la commune intègre la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts [21],[22],[23] dont elle est désormais membre.
Tendances politiques
[modifier | modifier le code]Lors du second tour des élections municipales de 2020[24] où le maire sortant, Jean-Louis Delannoy, ne se représentait pas, Mériel est marquée par une triangulaire, remportée par la liste menée par Jérôme François (maire-adjoint sortant) qui a obtenu plus de la majorité absolue des suffrages exprimés (51,78 %), devançant de 270 voix la liste menée par Olivier Sigwald (maire-adjoint sortant) et Eric Jeanrenaud, dont l'union au second tour n'a pas permis de cumuler les résultats du premier tour (33,94 % au second tour, contre respectivement 22 % et 18,31 %) et qui a obtenu 5 sièges, et la liste menée par Michel Ruiz (rassemblement de gauche et écologiste, 14,26 %), qui a obtenu 2 sièges. Le scrutin a été marqué par 56,78 % d'abstention, inférieur au taux national de 59,5 %[25]
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Llanwrtyd Wells (Pays de Galles) depuis 2000[34].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2021, la commune comptait 5 213 habitants[Note 5], en évolution de +3,11 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
- La commune est rattachée à l'unité urbaine de Méry-sur-Oise.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Écoles maternelles :
- École maternelle Château Blanc
- École maternelle Bois du Val
- École maternelle Henri Bertin
Écoles élémentaires :
- École élémentaire Henri Renault
- École élémentaire Henri Bertin
Collège :
- Collège Cécile Sorel SA
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ancienne abbaye Notre-Dame-du-Val, rue de l'Abbaye du Val (RD 9) Classé MH (1947)[38]).
- C'est la plus ancienne abbaye cistercienne du Val-d'Oise. Détruite en grande partie en 1845, il ne subsiste que le bâtiment des moines de la fin du XIIe siècle et la galerie nord du cloître, à arcades en plein cintre, reconstruite en 1725 ainsi que des restes de l'église.
Le bâtiment des moines, le mieux conservé de l'ensemble, comprend une façade garnie de contreforts et percée de baies plein cintre. Au rez-de-chaussée se succèdent la sacristie, la salle capitulaire, le parloir et la salle des moines. Au 1er étage, le dortoir du XIIIe siècle est l'un des plus beaux de l'ordre cistercien, voûté d'ogives et divisé en travées par huit colonnes[39].
- Musée Jean-Gabin, 1 place Jean-Gabin
- Il a été créé par la municipalité en 1992 à la suite d'un don de la famille Moncorgé-Gabin et avec l'aide de son biographe, André-Georges Brunelin. De nombreux souvenirs personnels du comédien (correspondances, photos, costumes, meubles, affiches de films...) y sont présentés, ainsi qu'un documentaire sur le thème : « Le film de sa vie, la vie de ses films »[40],[41] . Sur la place, devant le musée, on y voit le buste de Jean Gabin, sculpté par Jean Marais[42].
- Maison de la famille Moncorgé-Gabin, 43 Grande-rue
- C'est dans cette maison avec son étroite façade sur la rue que Jean Gabin passa son enfance et la majeure partie de son adolescence. Après ses parents, cette maison fut habitée par sa sœur, Madeleine Moncorgé, épouse de Jean Poésy, boxeur, et continua à être visitée par Jean Gabin[43].
- Église Saint-Eloi, rue du Chemin-Vert / rue de l'Église
- Elle est bâtie sur l'emplacement d'un ancien sanctuaire dont ne subsiste qu'une porte dans le bas de la nef. L'édifice originel fut probablement érigé au XIIIe siècle, mais ne fut jusqu'en 1713 qu'une chapelle annexe de l'église de Villiers-Adam. Quatre tombeaux de l'abbaye Notre-Dame-du-Val furent transférés au printemps 1792 sous les dalles du chœur dont la sépulture de Charles Villiers de L'Isle-Adam (mort en 1535), évêque de Beauvais et commendataire de l'abbaye du Val. Les dalles funéraires furent découvertes en 1981. L'église contient une chaire à prêcher en bois du XVe siècle (provenant de l'abbaye du Val) et trois stalles du XVIe siècle. On peut y voir un christ sur la croix de 1911 de Madeleine Poésy, sœur de Jean Gabin[44].
- Ancienne École Montebello, Grande-rue
- Depuis sa fermeture en 1902, le bâtiment sert d'habitation. Il est l'œuvre de l'architecte Louis-Charles Boileau (1871-1872), qui a notamment travaillé sur le domaine de Stors à proximité. La construction a été commanditée par les Cheuvreux, propriétaires de Stors avant les Montebello[45].
- Pont de chemin de fer de 1876, RD 151
- Il relie les gares de Mériel et de Valmondois de la ligne d'Ermont - Eaubonne à Valmondois. C'est en même temps un pont routier, qui remplace le bac de Stors à la fin du XIXe siècle[45].
- Croix pour Louis-Auguste-Jean Lannes marquis de Montebello, rue Montebello, au nord du village
- Érigée par les habitants en souvenir du jeune marquis frappé mortellement par la foudre en son emplacement en date du , à l'âge de 38 ans[43].
- Moulin de Stors, ou moulin Perrot, rue de Perrot / chemin de Paris
- Anciennement partie intégrante du domaine de Stors, ce moulin à eau est construit par les moines de l'abbaye du Val à partir de 1525. Sous le Second Empire, le bâtiment est transformé en gentilhommière par l'architecte Louis-Charles Boileau. Il est entouré d'un beau parc à l'anglaise et se situe sur le site classé des marais de Stors (vallée de Chauvry), nés de l'absence d'entretien des étangs créés par les moines. Propriété, comme le château du même nom, des Lannes de Montebello, le moulin voit passer Georges Duhamel et Wladimir d'Ormesson. La famille de ce dernier s'y cache de la Gestapo en 1943-1944. Le moulin principal est agrémenté d'un petit moulin du début du siècle dernier, qui accueillait les invités[46].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Moncorgé, dit Jean Gabin (1904–1976), a passé son enfance et son adolescence à Mériel. Né à Paris, il vécut à Mériel dans une maison de la Grand Rue (au no 43), le long du chemin de fer. Il rêvera de devenir conducteur de locomotive, rêve exaucé... en 1938 en tournant le rôle d'un mécanicien dans La Bête humaine de Jean Renoir.
-
Le musée Jean-Gabin et la bibliothèque municipale.
-
La maison où vécut Jean Gabin dans sa jeunesse.
-
Stèle à Jean Gabin.
-
Buste de Jean Gabin près du musée, sculpté par Jean Marais.
- La famille Lannes de Montebello, anciennement propriétaire du domaine de Stors. Une croix de pierre rue Madeleine-et-Louise-de-Montebello rappelle la mort de Louis de Montebello, frappé par la foudre en 1912.
- Louis-Charles Boileau (1837-1914), architecte à l'origine des plans du moulin de Stors et de l'ancienne école de la ville.
- Cécile Sorel (1873-1966), actrice vécut à Mériel.
- Robert de Flers (1872-1927), auteur dramatique fit un séjour à Mériel[réf. nécessaire].
- Fernand Braudel (1902-1985), historien a été camarade de classe de Jean Moncorgé à Mériel de ses sept à dix ans[réf. nécessaire].
- André Leducq (1904-1980), coureur cycliste, y habita plusieurs années.
- Jean Rigaux (1909-1991), humoriste a longtemps vécu à Mériel. Une allée de Mériel porte son nom.
- No Return groupe de death/thrash metal est originaire de Mériel.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Réserve naturelle régionale du Marais de Stors, à l'extrémité nord du territoire communal (classé réserve naturelle régionale par arrêté n° 09-94 du du conseil régional d'Île-de-France). Il est constitué d'un vallon en bordure de la Forêt de L'Isle-Adam. D'une surface relativement petite (soixante hectares), il se compose d'une mosaïque de paysages et de milieux très sensibles.
Le ru du Vieux Moutiers, qui se jette dans l'Oise, est alimenté en amont par les étangs du domaine de l'abbaye du Val (domaine privé).
Le marais de Stors est aujourd'hui propriété de l'agence des espaces verts de la région d'Île-de-France, et protégé pour son intérêt remarquable à l'échelle de l'Île-de-France par la richesse de sa faune et de sa flore. Son accès est réglementé[47].
Mériel dans les arts
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Mériel », p. 426–432
- Jean Aubert, La grande histoire du Val d'Oise - Toutes les communes de Ableiges à Wy-dit-Joli-Village, Edijac, (ISBN 2-904-675-17-5)
- René Botto, Stéphane Gasser et Christophe Gicquelay, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 426-432 (ISBN 2-84234-056-6)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Les dix communes sur le site de la CC de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts
- Inventaire du patrimoine architectural, base Mérimée
- Inventaire du patrimoine mobilier, base Palissy
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Mériel et Pontoise », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Mériel ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Ligne 95/18 - bus Cergy-Roissy | Ville de Mériel »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur meriel.fr (consulté le ).
- Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2017.
- Marie Persida, « Logements sociaux à Mériel : « nous sortons enfin de l’état de carence » », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- LEBEUF (J.) Histoire du diocèse de Paris: Contenant la suite des Paroisses du doyenné de Montmorency (1757), t. 4, p. 196, 217.
- Claude Wagner, Les petits trains et les tramways du Val-d'Oise : Du XIXe siècle aux années 2000, Saint-Ouen-l'Aumône, Éditions du Valhermeil, , 250 p. (ISBN 2-905684-57-7), p. 97-104.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- Arrêté du Préfet de la région Île-de-France no 2015063-0002 du 4 mars 2015.
- « Compte-rendu sommaire du conseil communautaire du 14 octobre 2014 » [PDF], sur ccvoi.fr (consulté le ).
- « L'agglo de la Vallée de l'Oise vit ses derniers mois », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- Marie Persidat, « Municipales à Mériel : quatre candidats veulent succéder au maire : L’équipe sortante est divisée, l’opposition aussi. Qui tirera finalement avantage de cette situation inédite dans la ville ? », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Marie Persidat, « Municipales à Mériel : le sapeur-pompier largement élu lors d’une triangulaire : Jérôme François a séduit plus de la moitié des électeurs de la triangulaire de dimanche. Il se prépare déjà à prendre la suite de Jean-Louis Delannoy », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les maires de Mériel », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Nadia Ténine-Michel, « ALLIOT Eugène, Alphonse : Né le 12 mai 1898 à Saint Quentin (Aisne), mort le 9 mai 1988 à Labruyère (Oise) ; ouvrier des chemins de fer ; syndicaliste CGTU et militant communiste ; député de Seine-et-Oise (1948-1951) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
- « Eugène, Alphonse Alliot (1898 - 1988) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « Le PCF rend hommage aux résistants », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- « Passage de témoin pour Vivre à Mériel », VO News 95, (lire en ligne, consulté le ).
- Romain Dameron, « Municipales 2020 à Mériel : Jean-Louis Delannoy tire sa révérence : Après vingt-cinq ans de mandat dont douze comme premier magistrat (Dvd) de Mériel, Jean-Louis Delannoy, 76 ans, ancien cadre supérieur chez Ibm, a décidé de ne pas se représenter », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « J’ai commencé comme conseiller municipal en 1995. Puis j’ai fait une mandature d’adjoint en 2001 sur la liste de Michel Rigollet. Et j’ai été élu maire en 2008, très curieusement au premier tour alors qu’il y avait quatre listes. En 2014, j’ai été réélu au premier tour avec 66 %. J’en suis très fier ».
- Thomas Hoffmann, « Municipales à Mériel : Jérôme François succède à Jean-Louis Delannoy : Arrivé en tête au premier tour, le commandant des sapeurs-pompiers Jérôme François, a été élu maire de Mériel (val-d'Oise) ce dimanche 28 juin 2020 », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- Marie Persidat, « Mériel : Jérôme François, aussi à l’aise à la caserne qu’en mairie : Jérôme François, sapeur-pompier chef de groupement au sein du Sdis Val-d’Oise, a été élu lors du second tour des municipales. Il s’appuie sur son expérience professionnelle pour diriger la commune », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Jumelage », sur Mériel (site officiel) (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Abbaye du Val (ancienne) », notice no PA00080123, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Cf. René Botto, Stéphane Gasser et Christophe Gicquelay, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 426-432 (ISBN 2-84234-056-6) ; p. 426-429.
- Musée Jean-Gabin
- Anne-Françoise Callandreau, « Gabin, t'as un beau musée, tu sais!. Le souvenir de Pépé le Moko est conservé à Mériel, ville du Val-d'Oise où il a grandi », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Marc Lemonier, Paris des films cultes, éditions-bonneton, 2008, page 167 - (ISBN 978-2-86253-436-7)
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel, op. cit., p. 432.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel, op. cit., p. 429.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel, op. cit., p. 431.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel, op. cit., p. 429-430.
- « Le marais de Stors », sur Mériel (site officiel) (consulté le ).