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Louis Bara

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Louis Bara
Naissance
Denain (Nord)
Décès (à 53 ans)
Mézières
Première incarcération 1er février 1911

18 mois pour antimilitarisme
Maison centrale de Clairvaux

Origine France
Type de militance syndicaliste

antimilitariste

Cause défendue libertaire

Louis Alphonse Bara, né le à Denain (Nord) et mort le à Mézières[1] est un ouvrier syndicaliste libertaire et antimilitariste.

Louis Bara est ouvrier d’usine à Mohon puis lamineur à Château-Regnault.

En 1908, il milite à l'Union des Syndicats des Ardennes, et fréquente la Colonie libertaire d'Aiglemont fondée, en 1903, par Jean-Charles Fortuné Henry.

Le , une manifestation de carriers a lieu devant la gare de Levrezy, pour protester contre l’attitude de certains employés de la Compagnie des chemins de fer de l’Est qui refusaient de se mettre en grève. La gendarmerie, renforcée par un détachement du 91e régiment d’infanterie défend l’accès de la gare. Bara entame le chant Gloire au 17e, puis crie « Soldats, crosse en l’air, rompez vos rangs, mettez-vous avec les travailleurs, faites comme vos frères du 17e ». Il est condamné le à 18 mois de prison et purge sa peine à Clairvaux. En , la Ligue des droits de l’homme demande sa grâce.

En 1913, il collabore au journal antimilitariste La Guerre sociale affilié à l'Association internationale antimilitariste.

Bibliographie

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  • Collectif, sous la dir. de Didier Bigorne, Visages du mouvement ouvrier ardennais, Charleville-Mézières, Éditions Terres Ardennaises, 1994, notice.
    • Des voix contre le militarisme, contre la guerre : Louis Bara, notice.
  • Dominique Petit, Déshérités de Nouzon, syndicalistes révolutionnaires et autres anarchistes, Bogny-sur-Meuse, La Question sociale, 1996, (ISSN 1243-0501), notice.

Articles connexes

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Références

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