Longavesnes
Longavesnes | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC de la Haute Somme | ||||
Maire Mandat |
Xavier Wauters 2020-2026 |
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Code postal | 80240 | ||||
Code commune | 80487 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Longavesnois, Longavesnoises | ||||
Population municipale |
73 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 58′ 18″ nord, 3° 03′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 94 m Max. 144 m |
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Superficie | 4,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Péronne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Péronne | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Longavesnes est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Géologie, hydrographie, relief
[modifier | modifier le code]Le sol du territoire est principalement argileux (pour un tiers environ), le reste est crayeux[1].
La nappe alimentant les puits se trouve à peu près uniformément à 45 mètres de profondeur.
Un plateau domine le village situé dans un vallon à une altitude moyenne de 110 mètres[1].
Communes voisines
[modifier | modifier le code]Aizecourt-le-Bas | Liéramont | Villers-Faucon | ||
Templeux-la-Fosse | N | Templeux-le-Guérard | ||
O Longavesnes E | ||||
S | ||||
Driencourt | Marquaix | Roisel |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Longavesnes est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,9 %), zones agricoles hétérogènes (7 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La localité est desservie par la ligne d'autocars no 48 (Épehy - Villers-Faucon - Péronne) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[13].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Longa Avena en 1101[14]
Vraisemblablement, le nom du village est issu du germano-roman *Longavisna « long pâturage »[15], plutôt que du roman *Longavenesna « longue terre propice à l'avoine »[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Avant le XIIe siècle, le territoire appartient aux moines de l'abbaye du Mont Saint-Quentin qui sont eux-mêmes à l'origine de la cure de Villers-Faucon. Jusqu'en 1506 date de sa mort l'abbaye avait pour abbé Jean d'Estrées, seigneur de Longavesnes.
Vers 1700, formation d'une cure commune avec Saulcourt[1].
La Révolution apporte à Longavesnes comme dans d'autres localités son lot d'anecdotes.
En 1899, le cheptel du village se monte à 89 chevaux, 24 bœufs, 117 vaches, 840 moutons et 24 porcs[1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 73 habitants[Note 3], en évolution de −17,05 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Pour la scolarité primaire, la commune relève du regroupement pédagogique intercommunal basé à Tincourt-Boucly qui regroupe 6 communes : Aizecourt-le-Bas, Driencourt, Longavesnes, Marquaix, Templeux-la-Fosse et Tincourt-Boucly.
Ce regroupement compte 4 classes[22].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin, détruite lors de la Première Guerre mondiale, reconstruite en 1926, par l'architecte Louis Faille.
-
Saint-Martin.
-
Hommages aux combattants pour la patrie.
-
Calvaire du moulin.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Longavesnes » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Notice historique et géographique, réalisée par l'instituteur, M. Bouchez, 1899, Archives départementales, Somme, Amiens
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Longavesnes et Épehy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Longavesnes ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Ernest Nègre, TGF.
- Maurits Gysseling, TWB
- Vincent Fouquet, « Longavesnes (80) : un drame pour tout un secteur : La mort de Jean Delaigle, maire de Longavesnes, dans un accident de la circulation vendredi, bouleverse les habitants de la commune et des environs. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Xavier Wauters repart pour un second mandat à Longavesnes », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Deux listes de sept candidats s'étaient affrontées lors du premier tour des élections le 15 mars. C'est la liste du maire sortant, Xavier Wauters, qui a remporté les sept sièges ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Le regroupement scolaire.