Cette liste des souverains hittites comporte tous les souverains connus de l'empire hittite. Elle est établie à partir de sources fragmentaires, complétées par la découverte récente, sur le site de Hattusa, d'une cache contenant l'impression de 3 500 sceaux de souverains. Aussi bien la séquence des rois que leur datation sont très controversées par les spécialistes de l'hittitologie. À l'heure actuelle, on utilise le plus souvent les chronologies courte et ultra-courte à côté de la chronologie moyenne. Les datations sont ici en chronologie courte[1].
Cet article omet les lettres diacritées utilisées par certains hittitologues dans la transcription du hittite. Par exemple, le nom du roi Suppiluliuma Ier est transcrit par plusieurs spécialistes (mais pas tous) : Šuppiluliuma Ier, voire, plus rarement, Šuppiluliumaš Ier[2],[3].
↑La transcription "š" représente un son prononcé comme un ch léger, intermédiaire entre les s et ch du français, par exemple le "ch" allemand dans ich ou le "x" du pinyin dans xuan. On utilise aussi la transcription "sh" que de nombreux spécialistes préfèrent à la diacritée "š".
↑Isabelle Klock-Fontanille, « Phonologie et écriture dans l'Anatolie antique : des bricolages des scribes hittites aux incertitudes des savants modernes », dans 13e Rencontres du réseau Français de Phonologie, Bordeaux, (lire en ligne), Résumé.
↑Les dates diffèrent de quelques années selon les sources.
(en) Trevor Bryce, The World of the Neo-Hittite Kingdoms : A Political and Military History, Oxford et New York, Oxford University Press,
Jacques Freu et Michel Mazoyer, Les Hittites et leur histoire, t. 5 : Les royaumes néo-hittites à l'âge du fer, Paris, L'Harmattan, coll. « Kubaba / Antiquité »,
(en) G. McMahon, « Hittite History », Biblical Archaeologist, vol. 52, , pp. 62–77.
(en) Robert S. Hardy, « The Old Hittite Kingdom: A Political History », The American Journal of Semitic Languages and Literature, vol. 58, no 2, , pp. 177–216.