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Liéhon

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Liéhon
Liéhon
Église Saint-Maurice.
Blason de Liéhon
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Messin
Maire
Mandat
Patrick Clause
2020-2026
Code postal 57420
Code commune 57403
Démographie
Gentilé Liéhonais, Liéhonaises
Population
municipale
130 hab. (2021 en évolution de +20,37 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 00′ 02″ nord, 6° 15′ 31″ est
Altitude Min. 214 m
Max. 291 m
Superficie 5,38 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Faulquemont
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Liéhon
Géolocalisation sur la carte : France
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Liéhon
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Liéhon
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liéhon

Liéhon est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.

Géographie

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Liéhon se situe à une vingtaine de kilomètres de Metz, près de l'aéroport régional. Il est traversé par le Jâ, un ruisseau qui prend sa source près de Silly-en-Saulnois, le village voisin. Le point d'altitude le plus haut de Liéhon se situe à 291 m d'altitude.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Liéhon
Chérisey Pontoy
Goin Liéhon Silly-en-Saulnois
Vigny Buchy

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Verny[Carte 1].

Le ruisseau de Verny, d'une longueur totale de 10,8 km, prend sa source dans la commune de Silly-en-Saulnois et se jette dans la Seille à Pommérieux en limite et face à Sillegny, après avoir traversé sept communes[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Liéhon.

La qualité du ruisseau de Verny peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 782 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « M.n.l. », sur la commune de Goin à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 678,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,3 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Liéhon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,3 %), prairies (15,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • Liéhons (1290) ; Lichon (1350) ; Lihon (1465) ; Libon (XVIIe siècle) ; Liélion (1610) ; Lirhon (1756) ; Lieheim (1915-1918 et 1940-1944).

À l'époque des Gallo-romains, une voie reliant Reims et Strasbourg suivait le parcours de la NP 55 actuelle (elle était apparemment incertaine à partir de l'embauchement du chemin D 52 vers Pontoy).

Liéhon était un lieu de cure pour les religieux malades en 1268. Sa paroisse fut érigée en cure, le . Elle avait pour annexe Pluche et dépendait de l’abbaye Saint-Symphorien. La paroisse de Liéhon fut donc le siège d'une cure de l’archiprêtré de Nomeny, qui avait pour annexes Silly-en-Saulnoy, Chérisey et la ferme de Larry.

Liéhon absorbe Larry entre 1790 et 1794.

Avant 1802, Liéhon appartenait an canton de Goin, puis après 1802 jusqu’à 2015, elle appartint au canton de Verny.

Liéheim

De ce fait, Liéhon est devenu Lieheim, selon une fausse étymologie. En effet, il remonte à un probable archétype celtique fréquent *Licontio ou *Ligontio, comme le Lion à Vitrolles (Leontio 1166), Lihons-en-Santerre (Leontium 1100); Lion-devant-Dun ; Lyons-la-Forêt, etc. Aucun rapport donc avec -haim > -ham, -hain > -heim.

  • À l'issue de la Première Guerre mondiale en 1918, ces toponymes reprennent leur version d'avant 1871.
  • Tous les toponymes sont germanisés après l'annexion de 1940 reprenant la plupart du temps leur forme de 1918 ou parfois une autre. Ils sont à nouveau francisés en 1945.

Larry

Appelé aussi Larey et Lary.

On connaît l’existence d’une localité nommé « Larry » sur le ban actuel de Liéhon, dès le début du XIIe siècle (haut Moyen Âge) et elle est attestée comme siège d’une seigneurie au XIIIe siècle. La partie résidentielle ruinée de la villa gallo-romaine (découverte lors de la construction d'une piste sur l'aéroport régional Metz-Nancy) sert de cimetière à la population essentiellement paysanne. Au XVe siècle, Larry devenu « Lairey » n’était plus qu’un hameau de cinq feux.

La souveraineté de la commune a été détenue par le royaume de France jusqu’en 1789. Le village appartenait au canton de Goin.

La fin de Larry

Le village de Larry a été réunis avec Liéhon entre 1790 et 1794, peu après la Révolution française (1789).

La ferme de Larry

Une ferme a été construite sous son nom et au même endroit (a peu près). Elle se situe à 1 km sud de Liéhon, et c’était une annexe de la mairie du village. La ferme fut détruite en 1892.

Blasonnement

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Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1794   Pierre Naude    
1812 1813 Nicolas Fournier    
mars 1983 En cours Patrick Clause    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

En 2021, la commune comptait 130 habitants[Note 3], en évolution de +20,37 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
280241254229250225200210186
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
180179173162157166169143122
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
11810710686839483101118
1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021 -
123129129124107109123130-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifice religieux

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  • Église Saint-Maurice 1577, refaite en 1881 : base romane du clocher. Sa restauration a eu lieu en 2009-2010.

Fêtes et traditions

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À Liéhon, il y a toujours eu des fêtes au village. La fête du village a lieu à la Saint-Maurice. Le maire invite les villageois à un pot à la mairie.

Dans les années 1980, la fête du « tue-chien » se manifestait pour célébrer la fin de la moisson, le . Presque tout le village se mobilisait. Il y avait des stands, des jeux de quilles, des cochons au lait et à la broche, des tombolas, des soirées dansantes…

Le feu de la Saint-Jean est une fête très attendue. Ce sont les jeunes de Liéhon qui s'en occupent en grosse partie. Un gros tas de bois est allumé à la tombée de la nuit. Les enfants font des pétards et des feux d'artifice tout au long de la soirée et les adultes mangent, regardent le feu flamber et dansent jusqu'au bout de la nuit (pas toujours).

Depuis longtemps, des crécelleurs marchent dans le village en faisant du bruit pour remplacer les cloches qui sont parties le Jeudi, le Vendredi saint et le samedi. Ce dernier jour avant pâques, ils vont sonner aux portes du village pour que l'on récompense leur bon travail en bonbons et chocolats.

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Liéhon » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sandre, « le ruisseau de Verny »
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Liéhon et Goin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « M.n.l. », sur la commune de Goin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « M.n.l. », sur la commune de Goin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Liéhon ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.