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Les Destinées sentimentales (film)

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Les Destinées sentimentales

Réalisation Olivier Assayas
Scénario Olivier Assayas
Jacques Fieschi
d'après le roman de Jacques Chardonne
Acteurs principaux
Sociétés de production Arena Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Romance
Durée 180 minutes
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Destinées sentimentales est un film français réalisé par Olivier Assayas en 2000, adapté du roman homonyme de Jacques Chardonne.

Chronique de la vie de Jean Barnery, issu d'une famille d'industriels de la porcelaine à Limoges, et des deux femmes qu'il aime ou a aimées, Nathalie et Pauline, de la fin du XIXe siècle à la Grande Dépression.

Fiche technique

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Distribution

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Olivier Assayas, dès qu'il commença à faire du cinéma, voulut adapter le roman Les Destinées sentimentales de Jacques Chardonne, le romancier gardant une mauvaise réputation du fait du sa relation avec le régime de Vichy[1].

Dans le rôle de Jean Barnery, il envisage d'abord Daniel Auteuil, mais comme il s'était séparé récemment d'Emmanuelle Béart, Charles Berling est sollicité à sa place[1].

En raison de sa durée et de son budget, inédit pour Olivier Assayas, des sociétés de distributions sont difficiles à trouver. C'est TF1 qui achète le film, qui était dans un pack avec Sade, qui selon Assayas, était le seul film que la chaîne désirait[1]. Les Destinées sentimentales ne sont diffusées qu'une seule fois à la télévision, en troisième partie de soirée[2].

Le tournage est difficile, notamment à cause des anachronismes que l'équipe voulait éviter. Ainsi des conflits éclatèrent sur des éléments inadéquats, tels que des murs en crépi, ou un paysage de vignes, plantées en foule, sur le tas (les vignes alignées n'apparurent qu'après la mécanisation et le phylloxéra)[1].

L'actrice principale Emmanuelle Béart au Festival de Cannes 2000.

Le montage est compliqué en raison de la durée limite imposée par la production (150 minutes). Alors qu'Olivier Assayas et son monteur Luc Barnier avaient pratiquement terminé en ne dépassant que de dix minutes, ils apprennent que la durée a été mal calculée du fait de la confusion entre la version cinéma et la version télévision (respectivement 24 et 25 images par seconde). Le film faisait 200 minutes, ce qui ne peut satisfaire les investisseurs. Un nouveau montage est effectué, en coupant des scènes, pour que le film dure finalement trois heures[1].

Une autre déconvenue apparaît : la musique. Eléni Karaïndrou est d'abord considérée comme compositrice, avant qu'Olivier Assayas soit incité à travailler avec Antoine Duhamel. La musique, enregistrée dans l'église Notre-Dame-du-Liban, ne convenait pas à Assayas : ce dernier en porte la responsabilité, trop imprécis sur la demande, trouvant qu'elle supprime la légèreté du film. La musique est finalement issue d'extraits d'œuvres Émile Waldteufel, Gabriel Fauré et Guillaume Lekeu, Olivier Assayas décidant de ne pas utiliser les compositions originales de Duhamel[1].

Présentation à Cannes

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Le film est sélectionné au Festival de Cannes 2000. C'est la première sélection en compétition pour Olivier Assayas. Le directeur du festival Gilles Jacob visionne le film, très loin d'être inachevé, la veille ou l'avant-veille de la conférence de presse. Il reçoit de bonnes critiques mais n'est pas au palmarès, ce qui n'étonne pas Assayas qui ironise « je n'espérais pas grand-chose d'un jury présidé par Luc Besson dont je ne voyais pas trop par quel biais il aurait pu être sensible à l'univers de Jacques Chardonne »[1].

Distinctions

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g Jean-Michel Frodon et Olivier Assayas, Assayas par Assayas : Des débuts aux Destinés Sentimentales, Stock, (présentation en ligne).
  2. Fiche sur l'Inathèque.

Liens externes

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